Test : MSI MEG Z690 Unify-X

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L'overclocking CPU :

Notre partie overclocking CPU va se concentrer sur les performances du i9-12900K. Nous avons enfin trouver un filon plus simple pour récupérer de la glace carbonique. Nous allons ainsi pouvoir vous proposer enfin le tutoriel sur son utilisation en overclocking. D’ici quelques jours, nous vous proposerons le test du i9-12900K, du i5-12400 ainsi que du i3-12100F sous glace carbonique appelée aussi « dry ICE ». L’un des godets utilisés sera le Copper ECO Pot de Bartxstore.

Protocole :

Avant de débuter, il est nécessaire d’avoir un ou plusieurs scores de référence avec notre i9-12900K aux fréquences stock, c’est-à-dire, sans avoir réalisé aucune modification si ce n’est, avoir activé le profil XMP. Il est aussi très important d’avoir à portée de main une feuille qui va vous permettre de noter tous les tests que vous allez réaliser ainsi que les résultats ou échecs. Personnellement, j’ai des centaines de feuilles de mes tests sur lesquelles il m’arrive de retourner afin de savoir comment s’était comporté le processeur sur telle carte mère ou dans telle condition de tests. Ma petite bible à moi.

Pour de l’overclocking H24, il faudra bien sûr prendre plus de temps pour affiner la tension afin de lui fournir le minimum nécessaire mais aussi de régler chaque cœur indépendamment si vous désirez profiter du max du max des performances.

Load-Line Calibration :

Petit tour par l’option « Load-Line Calibration » afin de régler au mieux ce paramètre afin de conserver une tension la plus constante possible. L’idée est de ne pas trop avoir de différence entre la tension choisie, la tension relevée au repos et en charge. Dans le cas de notre Z690 Unify-X, nous avons opté pour un mode 5.

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Pour information, le mode 3, lorsque notre tension est définie dans le BIOS à 1,20 volt nous donne en réalité en bench, une fréquence de 1,22 volt. Le mode 5 nous permet de conserver 1,20 volt et le mode 7 la fait chuter à 1,12 volt.

Overclocking sous watercooling en différentes étapes :

Comme à mon habitude, je vais débuter les tests en choisissant, via le BIOS, une fréquence de départ appliquée sur les 8 cœurs du i9-12900K. J’ai opté pour une fréquence de départ de 5000 MHz avec un coefficient multiplicateur de 50, un BCLK de 100,une tension de 1,20 volt et un mode 5. Toutes les autres options sont en AUTO hormis le XMP activé.

L’idée est ensuite, dans l’OS, de tester la stabilité sur plusieurs runs de Cinebench R15 multithread. Si c’est stable, j’augmente la fréquence d’un palier de 100 MHz tout en revérifiant la stabilité. Si le benchmark crashe, j’augmente la tension par palier de 0.05 volt afin de retrouver une stabilité permettant d’exécuter le benchmark. L’objectif est de se faire assez « rapidement » une idée de la fréquence max benchable.

Il est aussi très important d’avoir un score de référence sous Cinebench R15 en prenant soin de noter aussi la tension (vcore), la température max lors du benchs, la consommation ainsi que bien entendu, le score obtenu. Durant le benchmark, la fenêtre de Core Temp est ouverte ce qui a une légère incidence négative sur le score. Voici nos différents résultats.

La limite pour les Cinebench se situe aux alentours de 5.3 GHz sur les huit cœurs. Il sera possible de monter plus haut en fréquence sur des benchmarks qui sollicitent moins le CPU. Comme vous pouvez le voir, ça chauffe pas mal. On passe ainsi de 4160 à 4398 points sous R15. Le score sous R23 est quand à lui de 29362 points.

Un petit mot aussi sur le système de refroidissement que nous avons changé en cours de tests. Nous en avons profité pour tester le nouveau waterblock EK-Quantum Velocity². Celui-ci nous a permis de perdre/gagner presque 7 degrés ! Si vous désirez en savoir plus, je vous invite à aller lire ce mini test.

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