Test : Razer Huntsman V3 Pro

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Test

Passons maintenant au test de cet Huntsman V3 Pro. Nous l’avons mis à l’épreuve dans à peu près tous les scénarios : jeux vidéo, bureautique, etc…

La prise en main :

Clairement, les petits claviers, on s’y fait bien et passer sur un modèle plein format en 104 touches, cela revient à avoir une planche de surf posée sur le bureau. C’est tout du moins l’effet que ça nous fait en passant du Vulcan II Mini Air à cet Huntsman V3 Pro. Il est effectivement bien plus imposant à tel point qu’il nous arrive de taper dedans avec la souris. Par ailleurs, il faut aussi savoir ce que l’on veut : de la place sur un bureau = clavier mini ou un clavier avec toutes ses touches et le pavé numérique = 104 touches.

Par ailleurs, une fois sorti du format, il n’y a pas grande chose de plus à faire. C’est un clavier qui propose des touches au profil haut dont le layout est des plus classiques. En soi, on n’aura pas à s’habituer d’une quelconque particularité liée à ce modèle… Enfin, si, les diodes d’état du clavier migrent entre les touches de navigation et le pavé fléché, ce qui n’est pas la mer à boire.

Néanmoins, vous trouverez quelques fonctionnalités améliorant le confort comme des pattes de surélévation permettant plusieurs niveaux d’inclinaison : 0°, 6° et 9°. Sinon, un repose-poignets est aussi de la partie, mais il n’est pas au niveau du reste du clavier. Certes, Razer vante la présence d’un revêtement en PU, toutefois, ce revêtement est directement appliqué sur une plaque de plastique. Contrairement au K70 Max RGB, il sera donc rigide et non souple, ce qui est bien moins agréable à l’usage.

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Bien entendu, la construction nous semble solide, pour un clavier mainstream tout du moins. La base profite d’un revêtement en aluminium brossé et anodisé tandis que les touches sont en PBT double injection. En d’autres termes, le lettrage est moulé directement, ici, avec un plastique transparent de sorte à laisser transparaître l’éclairage RGB au travers.

Razer Huntsman V3 Pro

Avec ceci, le clavier profite d’une molette pour la gestion du son ainsi que de trois boutons supplémentaires. Par défaut, le premier servira à l’ouverture de la Game Bar de Windows. Le second sera utile pour afficher les différentes tâches en cours tandis que le troisième servira simplement de bouton play/pause. Enfin, en appuyant sur la molette de son, on mutera tout simplement le volume.

Razer Huntsman V3 Pro

Pour finir, petit mot concernant le cordon USB type C qui est, effectivement, détachable. Cependant, le conduit menant à la connectique est très étroit et tous les câbles ne rentrerons pas dedans. Encore une fois, avoir une connectique universelle, sur le papier, l’idée est bonne… À condition de pouvoir y brancher n’importe quel câble, ce qui n’est pas le cas ici. Par exemple, un cordon Corsair ne rentrera pas dans le logement, idem pour un câble NZXT. Roccat cependant, ça rentre sans problèmes, grâce au manchon fin !

Les commutateurs :

Concernant les commutateurs, Razer nous propose ses switches analogiques optiques maison de seconde génération. Clairement, nous avons donc une sensation de frappe linéaire. Avec ce type d’interrupteurs, pas le choix.

Au niveau de leur caractéristiques, ce sont donc des commutateurs dont la hauteur du point d’accentuation pourra être réglée via Synapse, la suite logicielle de Razer, on pourra le régler de 0,1 mm de hauteur à 4 mm de profondeur. Enfin, ils nécessiteront 40g pour entrainer l’activation. Dans les faits, la fiche technique est assez proche de ce que propose Cherry avec ses MX Red… Sauf pour le point d’accentuation qui est ici réglable.

Néanmoins, dans leur comportement, les switches se rapprochent énormément de ce que l’on pouvait tester avec les OmniPoint de SteelSeries. La frappe est alors particulièrement agréable puisque l’on ne ressent aucun frottement ou presque, ce qui est très agréable.

Comme nous vous le disions, le réglage de la hauteur du point d’accentuation est possible et peut même se faire à la volée grâce à des raccourcis clavier. Il va sans dire qu’à 0,1 mm de hauteur, la frappe sera d’une extrême sensibilité tandis qu’à 4 mm, il faudra descendre tout en bas du switch pour que la frappe soit prise en compte. À vous de trouver le bon réglage.

Sinon, les commutateurs analogiques permettent de mettre en place le rapid trigger. Vulgairement, plutôt que d’attendre d’avoir franchi le point de réinitialisation avant d’être réenclenché, le reset se fait dès que la touche remonte. On peut alors enchainer très rapidement les frappes.

Razer Huntsman V3 Pro

 

Le bruit :

À la frappe, nous retrouvons un clavier qui s’avère surprenamment silencieux à la frappe comme vous pouvez l’entendre. Pourtant les commutateurs ne sont pas particulièrement conçus pour le silence ou autre. Finalement, ce qui explique ce silence, selon nous, c’est l’absence du bruit de ressort, d’une. Contrairement au MSI Vigor GK41 et ses commutateurs Kailh Red, ici pas de résonnance métallique ou autre. De plus, la base du clavier n’amplifie pas énormément le son non plus, elle ne fera pas office de caisse de résonnance !

 

Le RGB :

Malgré le fait que le clavier soit équipé de keycaps en PBT, le lettrage reste transparent et est donc parfaitement bien éclairé. D’ailleurs, les couleurs sont chatoyantes et il profite d’un éclairage puissant.

Cependant, nous sommes quelque peu dubitatif quant à l’éclairage des caractères spéciaux de la seconde ligne. Razer fait ici le choix d’éclairer seulement certains caractères et non tous comme cela se fait sur d’autres modèles. Résultat, il se peut que l’on s’y reprenne à deux fois pour trouver la bonne touche.

 

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