Test
Passons maintenant au test de ce K70 Max RGB. Nous l’avons mis à l’épreuve dans à peu près tous les scénarios : jeux vidéo, bureautique, etc…
La prise en main :
Sur ce K70 Max RGB, la prise en main est tout à fait classique ! En effet, il s’agit d’un clavier de 104 touches, il n’y aura donc pas de changement si vous êtes habitués à ce type de claviers. Et encore plus, si vous utilisiez des claviers Corsair jusqu’ici, et contrairement au Corsair K100 RGB, nous n’avons pas de touches de macros placées sur la gauche du clavier. C’est plutôt arrangeant puisque cela nous évitera de nous tromper d’une colonne à la frappe… Le temps de s’y habituer du moins.
En haut à gauche de cette référence, nous avons le droit aux touches multimédias permettant de changer le profil, de gérer la luminosité du clavier et de bloquer la touche Windows. Si on passe à droite, un bouton permet de couper le son et bien entendu la molette emblématique pour gérer le volume. Juste en dessous, vous pourrez mettre la musique sur pause, passer à la chanson suivante ou précédente etc. Sur ce modèle, il n’y a pas véritablement de raccourci sur les touches puisque nous avons affaire à un clavier au format 100%.
Ici, et encore une fois, Corsair dote son nouveau clavier de touches en PBT double injection. À l’usage, cette matière est beaucoup plus agréable sous les doigts. Les touches seront aussi beaucoup moins lisses qu’en ABS classique. De plus, elles permettront également de limiter l’effet brillant que l’on trouve sur la plupart des claviers. Dans le temps, elles dureront aussi plus longtemps car le PBT est en double injection, c’est-à-dire que le lettrage est directement moulé dans la touche. Ainsi, il ne s’effacera pour ainsi dire jamais en plus de laisser passer le rétro-éclairage, contrairement au clavier de NZXT.
Ce K70 Max RGB se dote lui aussi d’un repose-poignets en mousse. Il est assez agréable à l’usage et vient parfaire l’ensemble. Il est bien plus esthétique et qualitatif que celui que nous avions sur les K70 RGB MK.2. Pour rappel, il était en plastique dur, très fin et souple. Néanmoins, ici on est tout de même très loin du moelleux de celui du MSI Vigor GK71 Sonic.
Sur ce modèle, le câble d’alimentation est fin et gainé. Nous sommes loin du câble épais et dur du Vulcan II Max qui en plus de cela, demandait deux ports USB pour l’alimentation uniquement sans même proposer de déport USB. En plus de cela, ici, nous avons affaire à un câble détachable. C’est tout de même plus facile pour le transport.
Le design du K70 Max RGB :
Encore une fois, Corsair fait fort avec ce K70 Max RGB. Il est très esthétique et les finitions sont clairement irréprochables. En plus de proposer des matériaux premium comme l’aluminium, nous trouvons aussi les touches en PBT. Les bordures de la plaque de couche sont biseautés donnant un aspect brillant à l’aluminium, ce qui est très classe. Cela rappel celui qui était présent sur le Vulcan II précédemment testé. Enfin, toujours en lien avec la plaque de couche, cette dernière présente des motifs triangulaires gravés sur la partie haute. Ça apporte un peu d’originalité par rapport aux anciennes versions du K70.
Ici, avec le K70 Max RGB nous avons une réelle impression de qualité, renforcé par son poids important. Pour rappel, il pèse 1,17 kg, une fois posé, il ne bougera pas aussi facilement.
Les commutateurs :
Avec le K70 Max RGB, Corsair dote son clavier de commutateurs entièrement personnalisables et c’est là tout l’atout de cette nouvelle référence ! En effet, grâce au logiciel iCUE, vous pourrez paramétrer les switches de sorte à régler la hauteur du point d’accentuation, la hauteur à partir de laquelle la frappe sera prise en compte. L’avantage de ce système, en plus de pouvoir personnaliser son clavier, c’est que ce réglage se fait touche par touche. Rien ne vous empêche de paramétrer les chiffres, ou Z, Q, S et D d’une sensibilité différente du reste.
Pour rappel, la marque Steelseries proposait déjà un système équivalent avec le Apex Pro. C’est vraiment parfait car si vous aimez des switches très réactifs ou au contraire, les frappes plus longues, rien ne vous empêche de les paramétrer comme vous le voulez, et même de changer à la volée avec des profils personnalisés au préalable !
Si vous cherchez de la sensibilité, à 0,4 mm, un simple effleurement de la touche suffira à l’activer. C’est tellement sensible qu’à l’usage, inutile de le préciser, les fautes seront légions ! Au contraire, à 3,6 mm, il faudra complètement écraser la touche pour que la frappe soit prise en compte. Ici aussi, les fautes seront monnaie courante mais plus parce qu’il manquera des lettres voire des espaces.
Néanmoins, tout cela, c’est bien sur le papier, en revanche, une fois que l’on a trouvé notre paramétrage idéal, on ne voit pas ce qui pourrait justifier un changement. Ce qui peut être intéressant par contre, c’est le cas où le PC est utilisé par 2 ou 3 personnes avec des goûts différents en matière de frappe.
À l’usage, la course du commutateur est fluide et nous fait grandement penser à celle des commutateur Omnipoint de SteelSeries. À la descente, nous n’aurons aucune sensation de frottement dans le switch ce qui est agréablement surprenant. Autant vous dire que les commutateurs de chez Cherry peuvent se rhabiller.
Par contre, la fin de course est vraiment ferme, sans aucune sensation d’atténuation. Nous sommes donc à l’opposé des Gateron Ink Silent Black de notre NZXT Function MiniTKL. Eh oui, ses commutateurs appartenant à catégorie silencieuse, nous avons un amorti en caoutchouc mou sur la partie descendante du switch.
Maintenant, attention à la sensibilité puisque les ressorts exploités par Corsair sont assez sensibles. Nous sommes vraiment en présence d’un clavier de joueur où la réactivité est primordiale. Pour taper ce texte, nous avons pressé plus d’une fois la touche backspace. Fort heureusement, via le logiciel, on peut augmenter la distance du point d’accentuation, limitant ainsi la casse quand nos doigts débordent sur la touche d’à côté.
Malgré tout, Corsair dote son clavier d’une rapidité 8 fois supérieur aux autres références du marché grâce à son taux d’interrogation de 8 GHz. Néanmoins, à l’usage, nous ne voyons réellement pas la différence avec un clavier à 1 GHz seulement. S’il y a une différence, nous ne l’avons pas perçu. Peut-être que les joueurs de CS:GO dont les yeux voient à 240 FPS feraient la différence. Sûrement que nous sommes un peu trop vieux.
Le bruit :
Grâce à sa double couche d’insonorisation, le socle de ce clavier ne fait pas office de caisse de résonnance. Même la barre espace qui aura tendance à claquer sur la plupart des claviers mécaniques, est grandement atténuée. Il est même assez ironique de constater qu’à la frappe la barre espace est même plus silencieuse que les touches du pavé alphabétique. C’est un phénomène que l’on retrouve sur toutes les grandes touches du clavier.
Par ailleurs, on ne peut pas dire que les commutateurs en eux-mêmes soient réellement silencieux, c’est même plutôt le contraire. Avec une fin de course sèche, croyez-nous, votre entourage entendra bien les « clac, clac, clac ». Cependant, ce bruit nous semble clairement recherché et se veut similaire à celui émis par les switches OPX du K100, écoutez-vous même :
Le RGB :
Sur ce K70 Max RGB, les lumières ressortent bien sur les touches du clavier. Encore plus, si vous optez pour la barre espace fournie en bundle, malheureusement, elle est en ABS. Globalement, la lumière est intense et bien dosée. De plus, grâce aux raccourcis clavier ou bien au logiciel iCUE, on pourra paramétrer de nombreux effets et ce même touche par touche sur différentes couches d’éclairage. Néanmoins, si vous achetez votre clavier pour son éclairage RGB, il vaudra peut-être mieux vous tourner vers un Vulcan II ou Vulcan II Max signé Roccat.