Test : le waterblock Corsair XC7 RGB Elite LCD

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Le protocole de tests et iCUE :

Afin de tester les performances de notre exemplaire du XC7 RGB Elite LCD, nous allons opposer ses résultats à trois autres waterblocks que nous venons de retester dernièrement, c’est-à-dire le EK-Quantum Velocity², l’Optimus Foundation et l’Alphacool Core 1. Il s’agit de waterblocks que j’utilise le plus souvent lors de mes tests, il nous semblait ainsi logique d’opposer le Corsair XC7 RGB Elite LCD à ces trois modèles. Mais avant toute chose, nous avons installé la dernière version du logiciel iCUE.

 

Le logiciel Corsair iCUE :

Rendez-vous sur la page de téléchargement de Corsair afin de récupérer la dernière version en date du logiciel iCUE. Sachez que le logiciel n’aura aucune incidence sur les performances du waterblock comme cela peut-être le cas pour un refroidissement de type AIO. Ici le logiciel va surtout permettre de modifier l’affichage de l’écran LCD ainsi que de paramétrer les 31 LED RGB paramétrables individuellement.

Il est aussi important d’installer iCUE puisque dans notre cas, le logiciel nous a invité à faire une mise à jour du firmware de notre waterblock. Même si cette mise à jour n’aura aucune influence sur les performances, elle est obligatoire si vous voulez profiter pleinement du paramétrage de votre XC7 RGB Elite LCD.

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Enfin, le logiciel permet un contrôle intelligent de la température grâce au capteur de température intégré à la plaque froide et qui permet un contrôle du refroidissement.

 

La configuration de tests :

Le test de nos trois waterblocks sera réalisé sur une carte mère ROG Z790 APEX, combiné à un processeur Intel i9-13900KS. Ce processeur dispose de 8 P-Core et de 16 E-Core pour un total de 32 threads. Pour les tests et afin d’éviter que la fréquence Boost ne vienne fausser les résultats, nous fixerons la fréquence des P-Core à 5.6 GHz, les E-Core à 4.0 GHz et la tension est fixée à 1.20 volt avec le LLC au niveau 7.

Les températures relevées seront bien entendues élevées puisque nous allons utiliser un stress tests qui va solliciter notre processeur à 100% en continu durant 10 minutes avec Cinebench R23. Bien entendu, dans votre utilisation quotidienne de votre configuration, cela n’arrive jamais que l’ensemble des cœurs soient sollicités si longtemps et en même temps ! Mais l’idée est bien entendu ici d’avoir une base de comparaison identique pour les 3 blocs.

 

Les composants de la boucle de refroidissement :

Nous avons déjà eu l’occasion de vous les présenter dans nos trois tutoriels sur l’installation d’une boucle de refroidissement liquide. Le radiateur est un EK-CoolStream XE 480. Il s’agit d’un modèle ayant comme dimension, 520 x 130 mm, pour une épaisseur de 60 mm. Il est équipé de quatre ventilateurs EK-Meltemi 120ER de 38 mm d’épaisseur. Ce sont des ventilateurs à pression statique extrêmement haute et qui conviennent parfaitement pour les radiateurs de la série XE.

Toujours dans l’optique d’avoir des tests comparatifs, ceux-ci tourneront à leur vitesse maximale durant nos tests afin de garder un protocole identique avec les trois blocs. Il en est de même pour la vitesse de la pompe.

 

La position du waterblock :

Sauf contre indication de la part du fabricant, le waterblock sera positionné afin d’être visuellement « droit » lorsque votre carte mère est insérée dans votre boitier. Nous avons bien entendu respecté pour chaque bloc l’entrée et la sortie indiquées par le fabricant. Comme nous vous le disions, Corsair n’indique malheureusement pas l’entrée et la sortie de son waterblock.

Par contre, la particularité du block Corsair est que grâce aux vis de montage captives et la plaque de type slot-in hold-down, l’installation est flexible et permet une rotation à 90°.

 

Le test de chaque waterblock :

Durant notre réflexion quand à la mise en place de ce protocole, la question de la pâte thermique s’est posée. Premièrement, nous n’utiliserons pas la pâte préinstallée ou la seringue livrée, nous opterons pour une pâte identique. Notre choix s’est porté sur la pâte thermique NT-H1 de Noctua. Nous réaliserons trois séries de tests. Nous nettoyons l’IHS de notre processeur avec des lingettes NA-SCW1 de chez Noctua entre chaque tests.

 

Le stress tests avec R23 :

Le logiciel que nous allons utiliser pour faire chauffer notre i9-13900KS est le benchmark Cinebench R23. Celui-ci a comme particularité de pouvoir se répéter en boucle et l’utilisateur peut choisir la durée de cette boucle, dans notre cas, ce sera 10 minutes.

Une fois le waterblock mis en place, nous laisserons la configuration tourner durant une période de 30 minutes afin que la température de l’eau se stabilise. Nous effectuerons ensuite une période de stress de 10 minutes qui nous permettra de faire le premier relevé.
La configuration restera ensuite au repos 15 minutes, avant de lancer le second stress test de 10 minutes. Nous réaliserons la même opération pour le troisième relevé.

Plusieurs relevés seront réalisés durant ce stress tests :

  • La température du liquide grâce à une sonde placée dans le réservoir associée à notre thermomètre Fluke 51 II.
  • La température de notre processeur via le logiciel Core Temp en version 1.18, ce qui me permettra d’avoir la température de chacun des cœurs et ainsi faire une moyenne. Les tests étant réalisé trois fois, nous aurons ainsi trois moyennes au total.
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