Test : Seagate FireCuda Gaming 1To

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Test du Seagate FireCuda Gaming 1To

On se retrouve pour la seconde fois avec le test d’un SSD dans un format particulier, celui d’un boitier externe. Non pas que nous adorions faire les choses différemment (quoi que), mais surtout que ces formats sont vraiment bien pratiques, tout en restant performant.

La référence du jour nous vient de chez Seagate, dans sa gamme FireCuda. Le FireCuda Gaming SSD de 1To est un disque externe connecté exclusivement sur un port USB-C.

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Découvrons ensemble les caractéristiques de ce produit, ses avantages, ses potentiels défauts ou inconvénients s’il y en a.

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Sommaire:

  1. test-seagate-firecuda-gaming-1toPrésentation et descriptif technique
  2. Protocole
  3. Jeux vidéo
  4. Applicatif
  5. Débits séquentiels et aléatoires
  6. Débits selon la taille du fichier
  7. Temps d’accès
  8. Conclusion

Voici donc un produit encore peut commun pour chacun d’entre nous, mais qui a le mérite de disposer d’énormément d’avantages. Hormis les spécificités propres à cette référence de chez Seagate, les SSD en USB-C sont un excellent moyen d’allier les performances des SSD et la polyvalence des supports de stockage externe. On compte donc sur ces produits pour bénéficier de la robustesse des SSD, de leur magnifiques performances, de leur faible consommation, mais aussi de récupérer les avantages des supports externes comme leur portabilité et leur faible encombrement.

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Commençons par un rapide tour de table, et c’est peut de le dire, car les informations sur ce produit sont plutôt maigres, voire presque inexistantes (fiche technique ici). Par contre, nous avons ces informations directement sur la boite :

  • Série : FireCuda Gaming SSD
  • Référence produit : STJP1000400
  • Capacité ds stockage : 1To
  • Système de stockage : M.2 NVME intégré
  • Protocole de connexion : USB 3.2 Gen 2×2 (SuperSpeed USB 20Gbps)
  • Vitesse séquentielle maxi : 2000 Mo/s en lecture et 2000 Mo/s en écriture
  • Garantie 5 ans

On y ajoutera les données suivantes mesurées directement sur le produit :

  • Dimensions : 104.6 mm x 52.6 mm x 10.2 mm
  • Poids : 142 grammes (sans câble USB-C)

Trop peu d’information, on fait l’autopsie !

J’avoue être resté une nouvelle fois sur ma faim, tout comme lors de la découverte du SSD portable de Crucial, le X8. On est donc obligé de pratiquer à un démontage complet, ce qui n’est pas à me déplaire, loin de là même. Cela nous permettra de donner une première approche des caractéristiques techniques, mais surtout des performances théoriques atteignables.

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Voilà, c’est fait, bonne soirée à tous et à la prochaine !

Mais non, on va aller plus loin quand même. En tout cas, c’est un réel plaisir de venir démonter ce petit boitier. La conception est très bonne, le démontage facile, le tout avec de très bons choix de matières. L’ensemble est recouvert d’un revêtement antidérapant, que l’on pourrait assimiler aux peintures « soft-touch » que l’on retrouve sur énormément de produits actuels.

La partie basse du boitier est faite dans un métal ressemblant à de la fonte d’aluminium, mais je ne suis pas expert en la matière. En tout cas c’est assez massif, et la chaleur sera bien diffusée. Le haut est plus fin, et accueille tous les composants comme les protections mécanique et les pad thermiques.

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Au bout de quelques minutes, on est donc en présence du PCB, ainsi que de son SSD M.2. Ce dernier n’est autre que le FireCuda ZP1000GM30001  (FireCuda 510) dont vous trouverez la fiche technique ici.

Faisons une petite aparté sur les caractéristiques de ce SSD ZP1000GM30001. Il est donc au format M.2, interfacé via le PCIe x4, NVME 1.3. La mémoire est de la TLC 3D de chez Toshiba (19nm 96-layer BiCS4 TLC 3D-NAND). C’est une mémoire que l’on retrouve sur un énorme parc de SSD « haute performance ».

Le contrôleur est le Seagate STXYP016C031, plus communément appelé Phison PS5012-E12 (TSMC 28nm avec support mémoire LDPC et correction d’erreur StrongECC).

Le cache sera constitué de deux puces de SKhynix H5AN4G8NBJR dont vous trouverez la datasheet ici (1Go en 2400 MHz 17-17-17).

On en revient maintenant au PCB de notre SSD externe. Il est architecturé autour d’un microcontrôleur asmedia ASM2364. Je n’ai pas pu trouver beaucoup d’informations sur ce contrôleur, ce dernier étant assez récent. En tout cas, il est l’héritier du 2362 qui était en SuperSpeed 10G (présent sur le Crucial X8 précédemment testé) et devance l’arrivée des futurs ASM236x et ASM2358R qui feront la joie des prochains support USB4.
Côté caractéristiques, il fonctionne en Gen2 x2 (SuperSpeed 20G), via un PCIe Gen3 x4, compatible NVME 1.3C.

Il est épaulé par un autre microcontrôleur, le LPC11U67J de chez NXP, un ARM Cortex-M0+ (datasheet présente ici).

Enfin, la gestion du RGB sera confié à une puce Texas Instrument référencée LP5030 (informations ici).

Ça fait beaucoup d’informations, mais au moins on sait comment est équipé le FireCuda Gamer SSD de chez Seagate.

Nous finirons avec les éléments cités plus haut que nous avons rajouter à notre tableau comparatif des SSD :

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mikaknight
mikaknight
3 juillet 2020 12h35

Merci pour le test, mais c’est dommage de n’avoir rien mis sur les performances hors cache SLC, c’est pour moi l’information la plus pertinente.