Test – Roccat Vulcan II Mini Air

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Test

Passons maintenant au test de ce Vulcan II Mini Air de Roccat. Nous l’avons mis à l’épreuve dans à peu près tous les scénarios : jeux vidéo, bureautique, etc…

La prise en main :

Si vous n’êtes pas habitué à ce type de format de clavier, la prise en main pourra être un peu compliqué au départ. En effet, ici nous perdons toutes les touches fonctions et le pavé numérique. Il faudra, à la place, utiliser tous les raccourcis présents sur le Vulcan II Mini Air avec une combinaison shift + … ou FN + … Qui dit petit format, dit également fonctions doublées sur les touches, notamment pour tout ce qui concerne la gestion de contenu multimédia. Là, il n’y a pas de surprise, il faudra passer par un combo FN + touche dédiée. La gestion du son est placée sur les touches « , » , « ; » et « : » alors qu’il faudra appuyer sur « w » , « x » et « c » pour la gestion des pistes. Enfin, l’intensité de l’éclairage se fait via les touches tout à droite du clavier.

Néanmoins, nous gardons tout de même ici les flèches directionnelles, qui pour rappel ne sont pas présentes sur les claviers de format 60%, on pense notamment au K65 RGB Mini.

Le but de ce type de clavier, c’est surtout le gain de place sur le bureau. En effet, si vous passez d’un clavier grand format (Vulcan II par exemple), vous verrez clairement la différence. Ce Vulcan II Mini Air ne mesure que 325 x 124 x 33 mm contrairement aux 463 x 236 x 33 mm du Vulcan II. C’est un gain de place plutôt énorme dans ce cas précis. Nous gagnons énormément de place sur le bureau, cela permet un gain de place pour la souris notamment. Pratique, surtout si vous voulez jouer à faible DPI notamment.

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Par ailleurs, l’inconvénient d’avoir un modèle aussi compact et petit, c’est son poids contenu de seulement 576 g. Sur le bureau, on pourra le bouger sans aucun de blocage, et ce n’est clairement pas les bandes en caoutchouc qui vont changer quoi que ce soit.

À l’usage, j’ai trouvé que le clavier de Roccat n’était pas assez surélevé ! En effet, il me paraît un poil trop bas pour écrire dans de bonnes conditions, malgré les pattes sur-élévatrices relevées au niveau le plus haut.

Roccat Vulcan II Mini Air

 

 

Le design du Vulcan II Mini Air : 

Le design de ce Vulcan II Mini Air est dans la même veine que celui des Vulcan. En effet, il ressemble comme deux gouttes d’eau au Vulcan II dernièrement testé. De même, il n’aura que très peu évolué depuis le test du Vulcan II Mini.

Comme d’habitude, les touches sont divisées en deux partie. Une première plate et fine (low profile) de couleur noire laissant passer l’éclairage RGB au niveau de la lettre. La deuxième partie de la touche est transparente et laisse bien passer l’éclairage RGB. Cela donne quelque chose d’ultra lumineux et c’est très esthétique.

Néanmoins, contrairement à Corsair et son K65 Pro Mini, les touches sont simplement en ABS avec une gravure laser pour le lettrage. De plus, la marque annonce qu’il sera possible de changer facilement de keyset puisque l’on retrouve un support de touche en croix standard. Néanmoins, en version ISO, cela s’annonce assez compliqué étant donné que l’on retrouve très peu de sets sur le marché.

 

Les commutateurs :

Le Vulcan II Mini Air est proposé avec deux types de commutateurs. Évidemment, il s’agit des Titans II de Roccat. Tout d’abord, on trouve les switches linéaires rouges. Ces derniers sont conçus pour être rapides, précis et silencieux. Pour les activer, il faudra 1,4 mm pour une force de 45 G. Leur course totale est de 3,6 mm.

Au contraire, les commutateurs tactiles marrons sont idéaux pour les personnes appréciant le retour tactile des switches. Les Titans II tactiles sont moins silencieux que les rouges. Pour les activer, il faudra 1,8 mm pour une force de 45 G. Leur course totale, comme les rouges, est de 3,6 mm.

Roccat Vulcan II Mini Air

Notre modèle du jour est donc équipé de switches rouges, linéaires. Ces commutateurs sont plus sensibles que des Cherry MX Red et leur point d’accentuation de 2 mm. Ici, nous avons affaire à une frappe souple et légère. Il ne faut pas beaucoup de force pour activer la touche. Malgré que ces Titan II soient des commutateurs optiques, nous sentons un tout léger frottement à la descente. On est ici sur quelque chose de plus fluide qu’un MX Red (qui est plus ou moins le switch « classique » depuis longtemps) mais plus rugueux par rapport aux switches Omnipoint de Steelseries.

Bien entendu, avoir des commutateurs sensibles, c’est intéressant pour du jeu, cependant, en rédaction, les choses se compliquent un peu. Dès que l’on va déraper sur une autre touche, on fait obligatoirement une faute. Tout ceci demande un petit temps d’adaptation qui se fait heureusement très vite.

 

Le bruit :

Contrairement au Vigor GK71 Sonic de MSI, le Vulcan II Mini Air est bien plus silencieux grâce à ses commutateurs non tactiles. Néanmoins, notre clavier du jour est tout de même plus bruyant que le K65 Pro Mini de Corsair qui disposait d’une deuxième couche isolante pour rappel. En effet, ici les touches auront tendance à claquer en fin de course. Le bruit reste cependant assez contenu en comparaison avec d’autres références du marché. En plus de cela, nous n’entendons pas de bruit de ressort ou autre à la frappe, c’est assez confortable.

 

Autonomie :

Roccat annonce une autonomie assez importante pour ce Vulcan II Mini Air. En effet, en mode « travail » avec un RGB éteint, la marque indique qu’il pourra tenir jusqu’à 750 heures. Dans un mode travail et jeux avec une luminosité à la moitié environ, le Vulcan II Mini Air devrait pouvoir supporter jusqu’à 150 heures. Et pour finir, en mode « vacances » avec une grande utilisation du clavier et un RGB au maximum, il tiendrait 90 heures ! Ce qui est assez énorme dans tous les cas.

Malheureusement, au vu du délai de test, nous ne pourrons pas vous donner l’autonomie que nous avons relevé tout de suite. Néanmoins, nous mettrons à jour ce test lorsque nous serons arrivés au bout de son autonomie. Pour le test, nous l’utilisons avec le RGB au maximum.

MàJ 08/08 :

Au 8 août 2023, nous sommes arrivés au bout de la batterie du Vulcan II Mini Air avec son dongle USB. Avec RGB au maximum, nous sommes arrivés à 46 heures d’autonomie seulement. C’est très loin des 90 heures annoncées en mode « vacances ». Nous allons donc refaire un essai en mode Bluetooth pour voir si l’autonomie tient ses promesses ou non.

MàJ 22/08 :

Le 22 août, j’ai réussi à vider la batterie du Vulcan II Mini Air une seconde fois, cette fois-ci en Bluetooth. Nous sommes arrivés à 54 heures d’autonomie environ. C’est clairement loin des 90 heures annoncées par la marque et c’est bien dommage…

 

Le RGB :

On finit cette partie test en parlant du RGB présent sur le clavier wireless de Roccat. Ici, le résultat est vraiment très beau. Comme d’habitude avec Roccat, les LED RGB ressortent vraiment bien. Attention toutefois à la fatigue oculaire que cela peut occasionner. Il ne faudra pas hésiter à baisser un peu la luminosité si le besoin s’en faire sentir, d’autant que cela permettra de préserver davantage l’autonomie de la batterie du clavier.

Néanmoins, il est important de savoir qu’il est équipé d’une technologie qui lui permet de s’adapter à son utilisation et éviter de perdre de la batterie pour « rien ». En effet, le clavier est doté de détecteurs de proximité qui savent lorsque l’on est pas en train d’utiliser le Vulcan II Mini Air. Du coup, quand on l’utilise, la luminosité est au maximum, tandis que si on s’en éloigne, la luminosité baisse. Cela se met à jour relativement vite. En moins d’une minute inactif, la lumière baisse d’un cran.

Roccat Vulcan II Mini Air

 

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