Test
Passons maintenant au test de ce Falchion Ace. Nous l’avons mis à l’épreuve dans à peu près tous les scénarios : jeux vidéo, bureautique, etc…
Le design du Falchion Ace :
Clairement, avec ce Falchion Ace, nous avons affaire à un clavier Asus pur jus. L’intégralité du clavier se revendique « Republic of Gamer ». Déjà, d’une part, nous avons le droit au marquage complet sur la tranche de la barre espace ainsi qu’au logo sur la touche Echap. Ensuite, la typo utilisée est typique de la marque tandis que l’on retrouve de nouveau le logo sous le clavier ! C’est très plaisant si l’on apprécie la marque, en tout cas, on ne peu niez que ce clavier a une personnalité qui lui est propre.
À côté de ça, nous avons des matériaux qualitatifs pour ce qui est de la construction avec une jolie plaque de couche en aluminium. Le socle est en plastique certes, mais il est aussi joliment travaillé. Toutefois, dans sa version française, le clavier ne proposera que des touches en ABS. Si dans nos boutique en ligne française vous voyez des illustrations montrant le clavier avec keycaps en PBT, deux solutions, soit c’est une version étrangère, soit ce sont des photos non contractuelles. Renseignez-vous bien avant d’acheter.
De base, le clavier débarque avec deux ports USB-C avec un interrupteur entre les deux. Si vous le souhaitez, vous pourrez brancher, en même temps, votre clavier à deux PC différents et switcher d’une machine en l’autre en glissant l’interrupteur sur le port correspondant. Cela peut-être bien pratique si vous faites du streaming (ou toute autre activité nécessitant deux PC) avec deux PC en simultané.
De plus, cette connectique USB-C est arasée à la carcasse du clavier. Ici, on ne se posera pas la question de l’épaisseur du manchon pour le branchement, c’est simple, tous les connecteurs passent. Enfin de l’USB-C vraiment universel !
La prise en main :
Clavier compact, la prise en main nécessitera forcément un peut de temps pour quiconque utiliserait un clavier 104 touches, plus classique. Forcément, l’absence de pavé numérique nous contraint a utiliser la touche Shift + un caractère spéciale pour taper un chiffre. Idem pour ce qui est des touches de navigation. Certes, elles sont en partie présente, mais pour avoir les touches « Début » et « Fin », il faudra passer par une combinaison Fn + quelque chose ! Même constat pour avoir accès aux fonctions multimédias par exemple.
Par ailleurs, la présence du pavé fléché permet de limiter la casse et on pourra repositionner assez facilement son curseur sur un éditeur de texte sans passer par la souris. Cela peut être appréciable, de pouvoir se déplacer sans avoir à lever la main du clavier et sans passer des raccourcis divers et variés.
Bien entendu, l’un des principaux avantages de ce format réside dans le gain de place sur le bureau. C’est simple, vous ne risquerez pas de taper dans le clavier en jouant, c’est d’autant plus vrai si vous jouez à de faibles DPI, vous contraignant à effectuer de larges mouvements sur votre bureau.
Néanmoins, un clavier plus petit rime aussi avec un clavier plus léger et moins de surface adhérente. C’est là l’un des points faibles de ce Falchion Ace puisque le clavier peut avoir tendance à glisser facilement, ce modèle ne disposant que de quatre petites bandes anti-dérapantes, ça n’aide pas. Comparé à mon Function MiniTKL de NZXT, c’est le jour et la nuit, mais il se fera moins sentir dans une sacoche accompagnant un PC portable par exemple.
L’autre particularité du Falchion Ace, c’est la barre tactile intégrée sur la tranche gauche. Par défaut, cette dernière permet de gérer le volume en passant simplement le doigt dessus. Mais via Armoury Crate, on pourra la configurer pour effectuer d’autres actions et se l’approprier davantage. On pourra lui attribuer des fonctions liées à Windows par exemple ou la saisie d’un message préenregistré voire même de texte. Il faudra juste faire attention à ne pas appuyer dessus en repositionnant le clavier sur le bureau.
Enfin, lorsque l’on fini de se servir du PC, il ne reste plus qu’à protéger le clavier de la poussière grâce à son couvercle. Notez également que l’on pourra déposer le clavier dans le couvercle lorsque l’on se sert du PC. Des découpes ont été effectuées de sorte à laisser la connectique libre à l’arrière, idem pour la zone tactile latérale. Mais ce dernier a tendance à surélever légèrement le clavier, à modifier le bruit qui devient beaucoup plus mate et le clavier adhère encore moins sur le bureau.
Pour finir, via les pattes de surélévation, on pourra choisir trois niveaux d’inclinaisons différentes. De mon côté, j’ai préféré taper avec le clavier reposant sur ses pattes intermédiaires. À plat comme complètement relevé, l’inclinaison est soit trop faible, soit trop forte et j’ai dû mal à taper dans faire de faute… Déjà qu’il faut composer avec des commutateurs sensibles, n’en ajoutons pas !
Les commutateurs :
Le Falchion Ace d’Asus est proposé avec trois types de commutateurs au choix. Nous retrouvons alors des modèles rouges, marrons et bleus. Le but étant de proposer trois sensations de frappe différentes. Avec les rouges, nous retrouvons une descente linéaire alors qu’elle sera tactile avec des switches marron et clicky (tactile et audible) avec les bleus.
Avec notre exemplaire, nous avons le droit aux interrupteurs rouges, les ROG NX Red. Et oui, ce sont des switches maison. D’ailleurs, leur fiche technique mentionne un point d’accentuation situé à 1,8 mm (sur une course de 4 mm) tandis qu’il faudra une force de 40g pour l’activation. Ces commutateurs sont, grosso modo, un poil plus sensibles que les MX Red de Cherry… Et beaucoup, beaucoup plus que les Gateron Ink Black Silent que nous testions avec le Function MiniTKL de NZXT.
Par ailleurs, ils se distinguent de la concurrence du fait qu’ils soient lubrifiés de base. Sur le papier, cela permet de diminuer les frottements et donc d’améliorer le confort de frappe tout en améliorant l’acoustique en générant moins de bruit. Avec un peu de lubrifiant, on supprime alors les bruits de ressorts lors de la remontée de la touche.
Finalement, je dois bien l’avouer, les commutateurs d’Asus sont bien agréables à l’usage. Comparé aux Gateron Ink Black Silent de mon NZXT Function MiniTKL, ils offrent une frappe plus sensible et surtout, beaucoup plus souple. À l’usage, une différence de 20 g à l’activation, ça fait une différence énorme… D’ailleurs, je me retrouvais à faire pas mal de faute durant les premières heures d’utilisation : trop sensible par rapport à ce que j’utilise actuellement.
À la frappe, la descente est fluide, par j’entends bien sûr que l’on ressent peu de frottements. En réalité, la lubrification aide énormément puisque qu’en terme de sensation, nous avons quelques chose de similaire au Gateron Ink Black Silent, en beaucoup plus sensible il va sans dire. D’ailleurs, tout comme les switches de Gateron, on entend très peu, voire pas du tout le bruit des ressorts et c’est très appréciable. Il n’y a rien de plus énervant qu’un clavier qui raisonne quand on appuie sur une touche.
Le bruit :
Au niveau du bruit, comme on peut l’entendre, le Falchion Ace génère un bruit très sec à la frappe. Et comme nous vous le disions plus haut, il n’y a pas de bruit de ressort désagréable lorsque la touche remonte. Même constat au niveau des grandes touches : barre espace, touche entrée, la lubrification des stabilisateurs fait son office. De nouveau, ces touches émettent un son très sec et très matte. Clairement, c’est bien plus agréable que ce l’on a pu expérimenter ici.
Si on le souhaite, on pourra encore modifier la sonorité du clavier en le déposant dans sa protection. Cette dernière rendra le son beaucoup plus mate et grave. Personnellement je n’aime pas, mais écoutez vous-même :
Le RGB :
La partie éclairage de ce clavier reste tout à fait satisfaisante du fait des keycaps au lettrage translucide. Idem, la lumière générée pour chaque touche est assez vive et les couleurs convaincantes. D’ailleurs, le blanc ressort bien blanc, bon point. Cependant, il ne sera pas aussi présent que sur un Roccat Vulcan, ce qui est en soit n’est pas plus mal. Plus le temps passe, et plus je me dis qu’un éclairage vif génère de la fatigue visuelle. Donc c’est bien, mais si vous jouez dans le noir, n’hésitez pas à réduire l’intensité lumineuse.
