Tests
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Flux d’air :
La ventilation supplémentaire prend la forme de deux ventilateurs Silent Series de Fractal Design, placés sur la gauche du boîtier, en aspiration.
Flux d’air CPU, ventilation d’origine puis complétée :
On commence tout d’abord avec la température de notre CPU. On garde la façade ainsi que la partie supérieure de notre boîtier de test. Voyons si le flux d’air est suffisant pour le bon refroidissement du Ryzen 7 1700X.
C’est parti pour une nouvelle série de relevés. Là, on se concentre sur la température atteinte par notre processeur. À ce sujet, ce dernier affiche 55,1°C lorsque la ventilation fonctionne à plein régime, ce qui lui permet de rivaliser aisément avec les deux Sugo du même constructeur. En revanche, ça se complique grandement à bas régime avec 71,7°C. Etant donné que nous avons monté un ventirad top flow, il n’est pas impossible qu’il peine à capter le flux d’air apporté par les deux ventilateurs.
Dans tous les cas, ajouter deux ventilateurs en aspiration n’est pas une mauvaise idée. Certes, nous enregistrons un léger mieux à plein régime, mais on imagine que ça sera surtout bénéfique à basse vitesse.
Flux d’air CPU ventilation d’origine sans façade ni top :
Afin de s’assurer du facteur limitant dans l’histoire (et à quel point), nous retirons le dessus ainsi que la façade du boîtier. Le but ici est de montrer les performances brutes de la ventilation intégrée.
En retirant la façade, nous avons quelques gains également. Cependant, s’ils ne sont pas énormes à fond : 1°C tout pile, c’est à basse vitesse que les choses changent. Effectivement, dans ces conditions, nous gagnons 13,9°C. Les ventilateurs n’étant pas véloces, le fait de retirer le mesh en façade semble remplir son office.
Flux d’air GPU, ventilation d’origine puis complétée :
On réitère l’opération, mais avec des mesures effectuées sur la carte graphique. Ici, nous testons avec ventilation d’origine et ventilation complétée.
Au niveau de la carte graphique, la situation n’est pas catastrophique de base, loin de là. Avec la ventilation de base à bas régime, notre HD 7970 de référence se stabilise à 80°C. En poussant la ventilation, la carte tombe à 70°C, nous retrouvons donc une ventilation plus performante que dans les Sugo 14 et Sugo 15.
Néanmoins, l’une des choses à faire de toute urgence après avoir fait l’acquisition d’un Grandia GD11, c’est d’ajouter des ventilateurs en aspiration sur la partie gauche. Votre carte vous remerciera clairement puisqu’en faisant ainsi, notre modèle se stabilisait à 66°C.
Flux d’air GPU ventilation d’origine sans façade ni top :
Nous refaisons le même test, mais en retirant la façade et le top du boîtier. Voyons comment cela influera sur les températures de la carte.
Sans la façade, nous avons une situation assez similaire à celle de notre CPU. Entendez par là que les gains sont significatifs à basse vitesse, mais assez faibles à fond.
Isolation :
Ici, nous mesurons simplement le bruit émit par notre config lorsque l’on fait tourner le refroidissement CPU et refroidissement GPU très vite.
En matière d’isolation, on reste sur quelque chose d’assez classique avec 54,5 dB de mesuré. Rappelons qu’un ventilateur radial, ça fait du bruit, surtout à haute vitesse et que les cartes customs d’aujourd’hui sauront se montrer bien plus silencieuses.
En tout cas, pour un boîtier dont l’utilisation première sera la lecture de contenu multimédia, nous aurions apprécier une meilleure isolation phonique.
Bruit de la ventilation d’origine :
Cette fois-ci, nous mesurons le bruit émit par la ventilation d’origine du boîtier. Pour cela, la configuration tourne en idle (ventilation CPU et GPU au minimum) pendant que les relevés sont effectués successivement en 5V, 8V et 12V sur la ventilation du boîtier.
De base, les ventilateurs de 120 mm sont audibles lorsqu’ils tournent à plein régime. Il ne faudra pas hésiter à les museler pour obtenir du silence, ce qui est faisable à partir du mi-régime. Heureusement, à basse vitesse, nous ne les entendons pas du tout !
En résumé :
Grosso modo, le Grandia GD11 est un boîtier qui s’en tire plutôt bien sur le plan thermique. Avec ses deux ventilateurs en façade à plein régime, il permet de maintenir au frais nos composants. En revanche, à basse vitesse, c’est un peu plus délicat, surtout pour le processeur qui aura tendance à vite chauffer, surtout avec un ventirad top flow. La solution serait de migrer vers un AIO en 240 mm et d’ajouter deux ventilateurs en aspiration sur la partie de gauche. De la sorte, nous obtenons un CPU et une carte graphique correctement refroidis.
151mm de largeur pour le GPU, sachant que les RTX 4000 / RX 7900 font 14/15 cm de large, et que les connecteurs sont sur les côtés.
Donc, pour HTPC très haut de gamme, c’est mort.
Une RTX 4090 Phantom de Gainward (141 mm de largeur) + adaptateur 12VHPWR à 90°, ça passe ^^
https://www.ldlc.com/fiche/PB00519432.html
https://overclocking.com/12vhpwr-des-adaptateurs-a-90-disponibles-a-lachat/
Et les 7900 XTX de références encore bien présentes passent sans soucis au vu de leur gabarit compact et leur connectique en PCIe 8 broches.
Donc non, le HTPC haut de gamme bien énervé, c’est possible 🙂
J’ai opté pour un cube car les meubles TV laissent place aux bancs TV. Et rares sont les emplacements qui dépassent 13 cm de haut. Sachant qu’en plus, il faut trouver la bonne longueur pour une TV de plus en plus longue.
Bonjour, J’ai un grandia depuis de nombreuses années, intégré en toute discrétion (dimensions, couleurs, design) dans mon meuble Hifi, entre l’ampli H/C et la centrale. Ils ont effectivement leurs défauts inhérents à la conception htpc (Ils sont moins hauts qu’une tour peut être large) mais malgré cela ils conservent certains atouts qui méritent d’être mis en avant : – formats micro ATX voire ATX supporté. – carte graphique grande longueur supportée – format hauteur standard pour les cartes filles. Cela signifie que faire le choix d’un grandia n’implique pas de renoncer aux usages autres (bureau, jeux, etc.). Ma GTX 1060… Lire la suite »