Test : DeepCool AK400 WH Digital

L'AK400 Digital WH

Concernant le packaging, on retrouve la boîte habituelle de DeepCool : toute blanche avec quelques teintes vertes. Sur cette dernière figure, bien évidemment, l’illustration du dissipateur ainsi qu’un rappel de ses caractéristiques qui sont présentes au dos de la boîte.

En matière de protection, rien à redire, l’AK400 Digital WH est confortablement enveloppé dans ses protections en mousse blanche. Sur le dessus se retrouve la partie bundle avec la notice de montage. Bref, c’est toujours aussi efficace : pas de casse à l’arrivée.

Le radiateur :

Le poids et les dimensions : 

Après avoir testé un certain nombre de gros ventirads (Assassin IV, MA824 Stealth, A115), ce modèle nous paraît tout petit. En effet, il ne dispose que d’une seule et unique tour de refroidissement contrairement aux modèles cités précédemment. Cependant, cette version Digital White reste très jolie, mais nous y reviendrons.

Concrètement, cela se traduit par des dimensions de 126 (L) x 94 (P) x 156 (H) mm. Nous avons donc affaire, comme pour le modèle original, à un dissipateur slim qui devrait entrer dans bon nombre de boîtiers. Effectivement, 160 mm étant la hauteur généralement limite pour un bon nombre de référence, on ne se fait donc pas de souci à ce niveau.

Enfin, au niveau du poids, ce n’est pas un poids lourd qui arrachera votre carte à la moindre secousse en cas de transport puisqu’il pèse moins de 1 kg, comptez 695g sur la balance.

La base : 

Conformément au modèle de base, cette version reprend la même base où l’on y retrouve les caloducs entrant en contact direct avec le CPU. Comme on peut le voir, les deux du milieu sont davantage resserrés que les deux à l’extérieur. Sur un Core i d’Intel, il ne fait aucun doute qu’ils passeront pile au-dessus du die, la puce de silicium du processeur. Encore une fois, le traitement est bon et au toucher, le passage des caloducs ne se ressent que très peu.

Comme on peut le voir, la marque pré-applique de la pâte thermique ce qui est une pratique courante. Néanmoins, ne comptez pas sur une seringue en supplément malheureusement.

Le radiateur : 

De nouveau, nous avons affaire à un radiateur typique de ce que l’on retrouve en entrée de gamme. Ce dernier affiche un profil slim tandis que les ailettes sont au nombre de 54 et sont traversées par un total de quatre caloducs en cuivre de 6 mm chacun. Enfin, on retiendra leur profil en forme de créneau dont le but est d’augmenter la surface d’échange. En attendant, cela présente très bien.

La finition : 

Sur cette version blanche, nous retrouvons une très jolie finition également. Déjà, il dispose d’un revêtement blanc intégral. Il est donc présent sur les ailettes ainsi que sur les caloducs. Le ventilateur, afin de ne pas jurer avec le reste, est blanc également.

Toutefois, ce que l’on apprécie vraiment avec DeepCool, c’est qu’ils masquent le bout disgracieux des caloducs. Sur le modèle initial, cela se faisait avec un capot plastique, ici, nous retrouvons une bande plastique blanc transparent entourée par des liserés RGB. Vous l’aurez compris, c’est sous cette dernière que se trouve l’affichage LCD renseignant sur la température de votre CPU notamment.

Compatibilité : 

En matière de compatibilité, Corsair indique que son ventirad pourra se monter sur les cartes mères suivantes :

• Intel : LGA-115x – LGA-1200 – LGA-1700
• AMD : AM4 – AM5

Ici, vous l’aurez compris, il n’y a pas de compatibilité avec les cartes mères HEDT d’assuré. Étant face à un dissipateur entrée de gamme, les processeurs en question ne sont pas supportés. On comprend aisément pourquoi : leur consommation est importante et le dégagement thermique également !

Les ventilateurs : 

Du côté de la ventilation, le ventilateur en question, nous le connaissons puisqu’il s’agit du même moulin que celui de l’AK400 original… Pour cette version, il est simplement passé au blanc.

Dans les faits, la forme reste identique avec un cadre de 25 mm d’épaisseur de forme carrée. Des silentblocs caoutchoutés blancs sont aussi présents afin d’atténuer les vibrations parasites émises par le moulin en fonctionnement.

Concernant les pales, nous en retrouvons neuf. Elles sont d’ailleurs assez épaisses à leur extrémité tout en affichant une courbure assez prononcée.

Pas de changement au niveau de l’alimentation, ici, nous retrouvons toujours un câble de type PWM à quatre broches. Côté vitesses, la marque annonce une plage de rotation s’étendant de 500 tr/min à 1850 tr/min. Pour finir, le flux d’air est de 68,99 CFM tandis que la pression statique atteint les 2,19 mmAq.

Le bundle :

La partie accessoire met en avant :

• Un guide de montage
• Un bras de fixation universel AMD et Intel
• Une backplate noire en métal pour plateformes Intel
• La visserie pour le montage côté AMD
• Deux griffes en acier pour le montage d’un second ventilateur
• La visserie pour le montage côté Intel

En bref, la partie accessoire se concentre sur l’essentiel avec tous le nécessaire pour le montage de votre dissipateur. On pourrait regretter l’absence de pâte thermique en seringue, mais la pilule passe mieux ici quand on sait face à quelle gamme de dissipateurs nous sommes.

Grosso modo :

Dans les grandes lignes, ce modèle Digital White partage la même base que la version originale. Cependant, une différence de taille se présente : l’ajout d’un affichage digital sur le dessus du dissipateur. Une option qui, sur le papier, permet une lecture instantanée de la température de votre CPU. Utile ou pas, on ne le sait pas encore, mais en tout cas, l’intégration est soignée.