Test : Corsair A500

0

Corsair A500 :

Déballage : 

À l’instar du H115i RGB Pro XT, cet A500 arrive dans une boîte (imposante) faisant la part belle au noir et au jaune. Sur cette dernière figure des illustrations du ventirad sur les faces avant et arrière ainsi qu’un rappel des caractéristiques détaillées.

Lors de l’ouverture, la première chose à laquelle nous faisons face est une boîte jaune renfermant le bundle. Le dissipateur prendra place en contrebas bien au chaud dans ses protections en plastique transparent.

Le radiateur :

Très clairement, avec cet A500 nous ne nous attendions pas à quelque chose comme ça. Pour se faire une idée, ce dissipateur est un modèle de type simple tour qui affiche un encombrement similaire à celui d’un NH-D15 disposant de deux tours de refroidissement.

Le poids et les dimensions : 

En matière de dimensions, cela se traduit par 144 (L) x 171 (P) x 169 (H) mm. Précisons toutefois que la hauteur pourra être amenée à varier en fonction de la hauteur des ventilateurs. À titre de comparaison, le NH-D15 chromax.black testé récemment mesure 150 (L) x 161 (P) x 165 (H) mm. Pour ce qui est du poids, ce modèle signé Corsair pèse 1.460 kg, il boxe clairement dans la catégorie poids lourd ! 

Publicité
La base : 

Comme nous vous le disions, le A500 est un dissipateur simple tour affichant un total de 48 ailettes en aluminium. Ces dernières sont traversées par un total de seulement quatre caloducs en cuivre. Concernant les caloducs, ces derniers affichent une configuration peu banale. En effet, deux d’entre eux affichent un diamètre de 6 mm contre 8 mm pour les deux autres. À savoir qu’au niveau des heatpipes, les plus gros sont placés au centre de la base tandis que les plus fins sont placés vers l’extérieur.

Corsair A500
(GIF).

La base en elle-même affiche de la pâte pré-appliquée. D’ailleurs, le motif de la pâte en question est des plus originale puisque l’on retrouve plein de petits carrés. Lorsqu’on la retire, cette dernière laisse place aux caloducs qui sont montés en direct-touch. En d’autres termes, ils entreront en contact direct avec l’IHS du CPU. Il est d’ailleurs surprenant de voir une telle configuration sur un dissipateur de cette gamme, nous nous attendions à une base en cuivre. À voir sur le plan des températures comment il s’en sort.

La finition : 

En terme de finitions, clairement, nous n’avons rien à reprocher à cet A500. Les ailettes disposent d’une anodisation qui les teinte légèrement, idem pour le caloducs. Sur le dessus, on retrouve un top amovible en aluminium. Ce dernier affiche une grille avec un logo Corsair en lasercut. Idem, il affiche aussi deux finitions différentes : sablées et brossées. En le retirant, on se rend compte qu’il masque un gros trou au niveau des ailettes. Un espace qu’il faudra exploiter pour le montage, mais ça, on y reviendra.

Compatibilité : 

En ce qui concerne la compatibilité des sockets, le A500 pour s’installer à peu près partout. Le ventirad prenant en charge les sockets :

  • Intel : LGA-115x / LGA-1366 / LGA-2000
  • AMD : FMx(+) / AMx(+) dont l’AM4

Finalement, un seul socket manque vraiment à l’appel : le TR4, rien de surprenant à ce sujet. Les ventirads TR4, pour être bien efficaces, nécessitent une large base afin de recouvrir l’intégralité du CPU Threadripper placé en contrebas.

Le ventilateur : 

En ce qui concerne la ventilation, Corsair livre son A500 avec deux ventilateurs à lévitation magnétique, les ML120. À la rédaction, il est question d’une série de ventilateurs que nous connaissons maintenant bien. Nous les avons testé en version RGB sur le H100i RGB Platinum et en 140 mm non RGB sur le H115i RGB Pro XT.

Pour le coup, on retrouve des ventilateurs simples avec un cadre noir et des pâles grises. Sur ce modèle, nous n’avons pas de silentblocs ni de câble gainé. Au lieu de ça, le câble est de couleurs noir et de type plat.

Au niveau des caractéristiques, les ventilateurs affichent une plage de rotation démentielle. Cette dernière étant comprise entre 400 RPM et 2400 RPM. En outre, les ventilateurs devraient pouvoir miser sur le silence à faible régime et aller chercher les degrés à plein régime. Au niveau du flux d’air, Corsair revendique 75 CFM et une pression statique de 4.2 mmH2O. N’oublions pas de préciser que l’alimentation se fait via une prise PWM.

Des caractéristiques très similaires à leur homologues employés pour le refroidissement des AIO.

Le bundle :

Comme nous vous le disions dans la partie déballage, le bundle du A500 arrive dans une boîte jaune. Cette dernière renferme alors :

  • Une notice de montage
  • Un splitter PWM pour deux ventilateurs
  • Trois colliers en nylon
  • Une seringue de pâte XTM50 1g
  • Les bras de montage et la visserie pour socket AMD
  • Les bras de montage, la visserie et la backplate pour socket Intel
  • Tournevis

La partie bundle renferme quelques accessoires bienvenus. On pense surtout au splitter qui nous permettra d’économiser des prises fans sur notre carte mère par exemple. Idem, pour la pâte thermique fournie en rab. Avec celle déjà appliquée, on aura quelques (ré)installations d’avance. Enfin, les colliers nylons, avec un ventirad, c’est vraiment pas banal, mais croyez-nous, ça sert toujours. En prime, un tournevis vient parfaire l’ensemble. C’est parfait, même pas besoin de courir après ses outils.

 

Dans les grandes lignes, le A500 est un dissipateur très imposant. D’ailleurs, il faudra veiller à la place disponible dans son boîtier avant d’acquérir une telle pièce. À côté de ça, ce modèle présente bien et la finition est soignée. De plus, Corsair se distingue avec un bundle bien fourni : colliers nylon, tournevis, splitter et on a même du rab en pâte thermique. Franchement, que demander de plus ?

S’abonner
Notifier de
guest

0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires