Test – Roccat Vulcan II

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Test

Passons maintenant au test de ce Vulcan II de Roccat. Nous l’avons mis à l’épreuve dans à peu près tous les scénarios : jeux vidéo, bureautique, etc…

La prise en main :

Sur le nouveau clavier de Roccat, nous avons affaire à une prise en main tout à fait classique. En effet, s’agissant d’un clavier au format 100%, il n’y aura pas spécialement de changement si vous êtes habitués à ce type de clavier. Contrairement à la solution de Corsair avec le K100 RGB, nous n’avons pas ici de touches macros positionnées sur la gauche du clavier. Cela évitera notamment de décaler toute sa saisie d’une rangée le temps de nous y habituer. Sur cette référence, on trouve aussi quelques raccourcis sur les touches FN+… qui permettent de gérer les profils et couleurs du Vulcan II.

De même, il y a quelques raccourcis pour changer d’effet ou l’intensité lumineuse des LED RGB. En plus de cela, nous avons le droit à une molette sur la droite du clavier qui permet d’augmenter ou de diminuer le volume du PC et quelques boutons pour passer à la chanson suivante ou précédente ou la mettre sur pause.

Avec ce nouveau clavier de Roccat, ne comptez pas sur la présence de touches en PBT. Ici, ce sera exclusivement des touches en plastique ABS. C’est un peu dommage quand on sait que d’autres marques en proposent désormais. Néanmoins, s’agissant de touches au format un peu spécifique chez Roccat, ce n’est pas si étonnant que cela que la marque ne dispose pas des moules PBT pour le Vulcan II.

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Le Vulcan II est lui aussi équipé d’un repose-poignets, mais contrairement au Vigor GK71 Sonic, lui il est en plastique dur. Ce dernier est non magnétique et s’installe via deux clips. À l’usage, il sera clairement moins agréable que celui de MSI. Il aurait été top d’avoir quelque chose de rembourré, moelleux sous les poignets.

Le clavier de Roccat est doté de pattes sur-élévatrices qui se relèvent sur un seul niveau. Cela fait tout à fait son office. Dans ce sens, c’est l’idéal. Car sur des claviers, comme sur le GK71 de MSI où les pattes sont disposées sur les côtés, elles peuvent se rabattre toutes seules quand on déplace notre clavier.

Contrairement au Vulcan II Max, nous retrouvons ici un câble d’alimentation fin et gainé. Pour rappel, celui du Vulcan II Max était très rigide, épais et bloquait deux ports USB seulement pour l’utilisation du RGB. Néanmoins, on regrette toujours que le câble ne soit pas détachable. C’est tout de même plus simple pour le rangement ou le transport.

 

Le design du Vulcan II : 

Le Vulcan II est vraiment très beau à regarder. Sa plaque en aluminium brossée est particulièrement esthétique et donnera une réelle impression de qualité. En plus de cela, elle fait l’office de réflecteur au vu de sa couleur claire et viendra diffuser toutes les LED RGB du clavier. C’est vraiment joli ! Notre clavier du jour est aussi équipé d’un câble gainé fin et non rigide. Comparé au Vulcan II Max par exemple, il est tout à fait oubliable au quotidien. Malgré tout, le repose-poignets vient aussi parfaire le tout. Bien qu’il soit moins classe et esthétique que celui du Vigor GK71 Sonic à mon sens, il fait quand même son effet.

En plus de cela, tout autour du clavier, nous retrouvons un petit liseré en aluminium qui est très esthétique à mon sens.

Roccat Vulcan II

 

Les commutateurs :

Le Vulcan II est proposé avec deux types de commutateurs. Évidemment, il s’agit des Titans II de Roccat. Tout d’abord, on trouve les switches linéaires rouges. Ces derniers sont conçus pour être rapides, précis et silencieux. Pour les activer, il faudra 1,4 mm pour une force de 45 G. Leur course totale est de 3,6 mm.

Au contraire, les commutateurs tactiles marrons sont idéaux pour les personnes appréciant le retour tactile des switches. Les Titans II tactiles sont moins silencieux que les rouges. Pour les activer, il faudra 1,8 mm pour une force de 45 G. Leur course totale, comme les rouges, est de 3,6 mm.

Notre modèle du jour est donc équipé de switches rouges, linéaires. Ces commutateurs sont plus sensibles que des Cherry MX Red et leur point d’accentuation de 2 mm. Ici, nous avons affaire à une frappe souple et légère. Il ne faut pas beaucoup de force pour activer la touche. Malgré que ces Titan II soient des commutateurs optiques, nous sentons un tout léger frottement à la descente. On est ici sur quelque chose de plus fluide qu’un MX Red (qui est plus ou moins le switch « classique » depuis longtemps) mais plus rugueux par rapport aux switches Omnipoint de Steelseries.

Bien entendu, avoir des commutateurs sensibles, c’est intéressant pour du jeu, cependant, en rédaction, les choses se compliquent un peu. Dès que l’on va déraper sur une autre touche, on fait obligatoirement une faute. Tout ceci demande un petit temps d’adaptation qui se fait heureusement très vite.

Roccat Vulcan II

 

Le bruit :

Contrairement au Vigor GK71 Sonic de MSI, le Vulcan II est bien plus silencieux grâce à ses commutateurs non tactiles. Néanmoins, notre clavier du jour est tout de même plus bruyant que le K65 Pro Mini de Corsair qui disposait d’une deuxième couche isolante pour rappel. En effet, ici les touches auront tendance à claquer en fin de course. Le bruit reste cependant assez contenu en comparaison avec d’autres références du marché. En plus de cela, nous n’entendons pas de bruit de ressort ou autre à la frappe, c’est assez confortable.

 

Le RGB :

On finit cette partie test en parlant du RGB présent sur la solution de Roccat. Ici, le résultat est vraiment très beau. Comme d’habitude avec Roccat, les LED RGB ressortent vraiment bien. En plus, ici, elles se reflètent sur la plaque de couche en aluminium gris. Attention toutefois à la fatigue oculaire que cela peut occasionner. Il ne faudra pas hésiter à baisser un peu la luminosité si le besoin s’en faire sentir.

Roccat Vulcan II

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