Test : Roccat Vulcan 121 Aimo

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Test :

Passons maintenant au test de ce Vulcan 121 Aimo. Nous l’avons mis à l’épreuve dans à peu près tous les scénarios : jeux vidéo, bureautique, etc…

La prise en main :

Le Vulcan 121 Aimo reprend la même base que le Vulcan 100 que nous testions précédemment. Finalement, les seuls changements sont à regarder du côté du design avec un passage au noir et des switchs. Grosso modo, pas de grands changements à ce sujet, mais détaillons tout de même.

Le Vulcan 121 Aimo propose une disposition de touches classiques, on pense surtout à la première ligne du bas. Ainsi, là où la touche contrôle d’un ROG StriX Scope pouvait être déroutante les premiers temps, ici, nous ne sommes pas confrontés à ce problème.

Comme pour le premier modèle, les touches multimédias dédiées manquent à l’appel. Cependant, on aura toujours affaire à des raccourcis présents sur les touches fonction. Idem, la marque dispose quelques raccourcis supplémentaires pour la gestion des profils, l’explorateur Windows, le navigateur, le client mail et la calculatrice. Tout ceci sera disponible sur des touches F1 à F8.

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Enfin, les diodes d’état du clavier ne se situent pas dans le coin supérieur droit, mais inférieur droit. Cet élément peut dérouter lorsque l’on aborde le clavier pour la première fois. Nous autres à la rédaction sommes rodés dans la mesure où il s’agit du second Vulcan à nous passer entre les mains.

Roccat Vulcan 121 Aimo

Bien entendu, nous n’oublierons pas de vous parler du repose-poignets, un accessoire que l’on ne retrouve qu’à partir des Vulcan 12x. Si le choix des matériaux est des plus basiques (plus de détails dans la section suivante), il n’en reste pas moins bien proportionné et agréable à l’usage.

Même si vous avez de grandes mains, vos poignets tomberont pile dessus et non devant comme avec certaines références de claviers. À l’usage, nos mains sont donc légèrement rehaussées et nous atteignons aisément les touches.

Roccat Vulcan 121 Aimo repose-poignet
Cliquer pour agrandir.

Précisons que si vous n’aimez pas les repose-poignets, il ne sera pas bien compliqué de le retirer. Ce dernier étant magnétique, il suffit de l’enlever en le soulevant.

Néanmoins, nous regrettons l’absence d’aimants plus puissants comme celui de l’Apex Pro. Là où chez SteelSeries nous pouvions tirer le clavier par le repose-poignets, ici, c’est impossible. D’ailleurs, durant le stress de la partie, il nous est arrivé de le déboîter.

Roccat Vulcan 121 AimoVulcan oblige, on retrouve toujours cette molette de gestion du son tellement agréable à manipuler. Contrairement aux modèles de la concurrence, celle-ci est parfaitement crantée, on n’a pas peur de manquer le cran. De plus, elle servira à la gestion du son ou de l’intensité de l’éclairage. Cela dépendra du bouton « FX », à savoir si il aura été pressé au préalable.

Malgré tout, petit regret concernant la connectique du clavier où le manque d’un petit déport USB se fait sentir.

Les matériaux utilisés :

Au niveau des matériaux, c’est toujours le grand luxe chez Roccat puisque la marque n’hésite pas à mettre en avant une jolie plaque en aluminium brossée anodisée noir. Celle-ci donne un aspect très classe à l’ensemble, clairement, nous sommes à mille lieues des modèles typés « gamer » comme le Horde Aimo par exemple.

Bien sûr, l’aluminium n’est pas le seul matériau à l’œuvre puisque l’on retrouve du plastique, surtout présent pour le socle ainsi que sur le repose-poignets. Ce dernier propose deux finitions : granuleux et glossy. Le plastique glossy se retrouvera sur le pourtour de la plaque en alu, il bordera le lasercut de cette dernière.

Roccat Vulcan 121 Aimo

Pour ce qui est de l’aspect granuleux, il sera présent dans le bas du clavier, où le grain sera important et sur le repose-poignets où il sera fin. D’ailleurs, on ne tardera pas à rapidement distinguer l’emplacement de vos poignets à cause des zones brillantes qui apparaîtront à l’utilisation.

Pour ce qui est des keycaps, ici, pas de secrets puisque l’on reste sur des touches en ABS peinte. Une finition que nous déplorions sur l’Apex Pro de SteelSeries, mais qui nous chagrine moins ici compte tenu de la gamme inférieure de ce modèle. Toutefois, à l’usage, les touches prendront rapidement un aspect brillant pas forcément des plus flatteurs pour la rétine.

Les commutateurs :

Le Vulcan 121 Aimo arrive avec deux types de commutateurs : les Titan Tactiles (testés avec le Vulcan 100) et les Titan Speed que l’on retrouve aujourd’hui.

Globalement, il s’agit de commutateurs linéaires, mais qui restent très sensibles. Effectivement, la marque annonce un point d’accentuation situé à 1.4 mm sur une course totale de 3.6 mm. Malheureusement, la force nécessaire à l’activation n’est pas précisée, mais à vu de nez, on est sur une force à peu près équivalente à du MX Red. Toutefois, pour ce qui est des distances, on se rapproche d’un MX Red Low Profile qui affiche un point d’accentuation à 1.2 mm sur une course totale de 3.2 mm.

À l’usage, on retrouve des commutateurs très sensibles. Durant nos parties sur Rising Storm 2 par exemple, il n’était pas rare de voir notre personnage se décaler seul sous le feu ennemi. La faut liée à un point d’accentuation ne laissant pas de place l’erreur.

En bureautique, le constat reste le même qu’avec un clavier pourvu de commutateurs Cherry MX Red : les fautes de frappes seront vites arrivées. En effet, avec une telle réactivité, dès que l’on glissera sur une touche non désirée, cette dernière sera assurément prise en compte. Malgré cela, contrairement au SK650, les fautes seront moins nombreuses du fait de l’espacement et du profil des touches bien plus adapté à de la rédaction selon nous.

Roccat Vulcan 121 Aimo

Le bruit :

Concernant le bruit, globalement, on retrouve quelque chose d’assez similaire au Vulcan 100 Aimo pourtant équipé de commutateurs tactiles et non linéaires. On suppose que cette similitude est liée au profil des touches, mais aussi aux matériaux similaires employés sur les deux claviers. Néanmoins, une différence se fait quand même entendre : celle des bruits de ressorts moins présents dans ce cas précis.

Finalement, le constat sera le même que sur le premier modèle : on reste sur du mécanique, mais globalement, on ne perdra pas en audition, loin de là.

Le RGB :

Comme lors de notre première rencontre, l’éclairage de ce modèle reste encore ce que nous avons vu de mieux. Les touches low profile permettent de bien dégager le pourtour du commutateur faisant bien ressortir le RGB. D’ailleurs, l’usage d’une plaque en aluminium noir n’entache en rien le rendu visuel de l’éclairage.

Pour ce qui est de la personnalisation (effets disponibles) en revanche, le résultat est le même que celui du Vulcan 100 Aimo : la concurrence fait mieux.

Clairement, nous pensons que l’éclairage de ce clavier reste supérieur aux modèles que nous vous proposions en test précédemment. Encore une fois, chapeau bas Roccat.

Roccat Vulcan 121 Aimo

Nous avons fait le tour du dernier clavier de Roccat, le Vulcan 121 Aimo. Passons donc maintenant à la conclusion.

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