Test : Cooler Master CK721

0

Test

Passons maintenant au test de ce CK721. Nous l’avons mis à l’épreuve dans à peu près tous les scénarios : jeux vidéo, bureautique, etc…

La prise en main :

Ayant pas mal utilisé un K65 RGB Mini, autant vous dire que les formats compacts de clavier ne me font pas peur. En réalité, en migrant d’un modèle à l’autre, la principal difficulté sera de mémoriser les divers raccourcis qui parcourent le CK721. Heureusement, ils sont moins nombreux que sur un 60% puisque ce modèle est au format 65%. Il y a plus de touches physique et donc moins de manipulation à faire… Surtout au niveau des flèches directionnelles, il est donc plus aisé de naviguer dans un texte par exemple.

Autrement, ce clavier dispose de bonnes idées pour améliorer la prise en main. On pense notamment aux pattes de surélévation sur deux niveaux. Ces dernières permettent des angles de 5° lorsqu’elles sont repliées, 8° au premier cran et 10° lorsque totalement relevées. À titre personnel, j’utilise le clavier avec une inclinaison à 8° que je trouve la plus agréable.

Néanmoins, si ce modèle débarque avec un repose-poignet, dès les premiers instants, ça a été rédhibitoire, je l’ai de suite retiré. Si la profondeur de ce dernier est suffisante pour mes mains, il les positionne trop haut par rapport au clavier… Sans parler de la coupe franche de la mousse qui se fait de suite ressentir. Bref, pas agréable du tout.

Publicité

Autrement, la sélection du mode de connexion se fera sur le côté droit du CK721 via un sélecteur trois positions. La connexion Bluetooth se fait en basculant le sélecteur vers le haut. Vers le bas, nous avons le 2,4 GHz et au milieu, on bascule en USB, ou on éteint le clavier si le câble n’est pas branché. Cette fois-ci, contrairement au SK622, le clavier a bien voulu se connecter à mon PC. Pour ce qui est du Bluetooth, ce modèle peut être appairé à trois appareils différents. On basculera de l’un à l’autre via les combinaisons FN DELPGUP ou PGDN. Enfin, en cas de déplacement, sachez que le dongle se range sur la gauche du CK721 via une petite trappe.

Une plaque de couche amovible : 

Cooler Master SK721

Si vous lisez cet article depuis le début, vous savez déjà que le clavier dispose d’une plaque de couche en aluminium. Sachez également que cette dernière est amovible et qu’elle se détache grâce à un locket présent dans le compartiment du dongle USB. En poussant ce dernier, la plaque se soulève et on peut la retirer. L’idée derrière tout ça, c’est de pouvoir en changer par une autre, colorée par exemple. L’idée est bonne, mais…

Effectivement, cette fameuse plaque en aluminium est maintenue au socle via des encoches en plastique. Le soucis, c’est que cette dernière n’est pas des mieux maintenue et on retrouvera une jeu latéral pas des plus agréable. D’autant que si la plaque n’est pas bien positionnée, la molette aura la fâcheuse tendance à frotter dessus et c’est dommage puisque la molette est franchement très agréable à utiliser.

La molette d’ailleurs : 

Cooler Master CK721L’un des atouts de ce CK721 réside dans sa molette multifonction présente dans le coin supérieur droit. Contrairement à celle du K100 RGB Midnight Gold, elle est en aluminium et non en plastique, d’autant qu’elle est bien ajustée et ne présente pas de jeu particulier. À l’usage, les crans sont bien marqués et suivant le profil, on pourra gérer le volume, l’éclairage ou offrir des fonctions multimédias : play, pause, etc. Encore une fois, c’est une option intéressante d’autant qu’elle est très peu présente sur des claviers de ce format. Le deuxième modèle qui nous vient en tête est le GMMK Pro de Glorious PC Gaming Race.

Les commutateurs TTC Brown :

Ce clavier CK721 nous est parvenu avec des commutateurs marrons signés TTC, tout comme ceux du CK352. Dans les faits, on retrouve donc les mêmes caractéristiques avec un feeling tactile. La course totale du switch se fera sur 4 mm au total avec un point d’accentuation à 2 mm. Pour l’activation, il faudra générer une force de 55 g, c’est un peu plus dur que la plupart des interrupteurs linéaires rouge, mais un peu plus léger que du noir.

Cooler Master CK721

Au niveau du comportement, on retrouve quelque chose de propre aux switches marron avec une butée sans clic audible comme sur du bleu par exemple. D’ailleurs, cette butée arrive quasiment dès le début de la pression, où l’on ressent le point dur. Une fois franchi, la course est de suite plus libre et la frappe est de suite pris en compte. Et contrairement à des switches bleus, il n’y a pas de clic audible comme sur un HyperX Alloy FPS par exemple.

À titre personnel, je ne suis pas très fan des switches tactiles, à la frappe, la butée me donne l’impression de taper avec des commutateurs « cassés », mais ce n’est qu’une impression. D’autant qu’en frappant vite, par moment, il m’arrive de me poser la question de savoir si j’ai bien actionné la touche. C’est un coup à prendre et le choix des commutateurs est propre à chacun, néanmoins, ma préférence va pour des commutateurs linéaires et durs si possible (noirs de préférence).

Quid de l’autonomie ? 

Ce modèle étant sans fil, forcément, on retrouve une batterie lui permettant de fonctionner en sans-fil. De notre côté, nous avons voulu voir ce que ça donnait du côté de l’autonomie. Pour cela, nous avons utilisé le clavier en 2,4 GHz via son dongle USB et avons laissé l’éclairage à son intensité maximale. Dans ces conditions, nous avons mesuré une autonomie de 20h15, soit près de trois journée de 7h de travail. Néanmoins, même s’il aurait été possible de tirer un peu plus loin, le clavier devenait inutilisable à mesure que la batterie se vidait.

Effectivement, lorsque cette dernière atteignait un niveau bas, le clavier réagissait un peu « n’importe comment ». Entre les frappes « oubliées » et les touches qui restaient comme « enfoncées » il était bien compliqué de terminer une phrase sans revenir sans arrêt dessus. Dès que ce phénomène se présente, il faudra penser à recharger la batterie au risque de passer le CK721 par la fenêtre.

Le bruit :

Malheureusement, le CK721 ne brille pas par son silence à l’usage. D’une part parce qu’il n’y a pas de matériaux isolant. Lors de la frappe, le socle fait office de caisse de résonnance. D’autre part, les commutateurs marron de chez TTC ne sont pas des plus silencieux non plus. Si vous tendez un tant soit peu l’oreille, vous pouvez entendre le ressort raisonner lors de la frappe. Bref, nous sommes loin de ce que peut proposer NZXT avec ses modèles Function MiniTKL avec des commutateurs Gateron par exemple. Pour rappel, le bruit des ressorts était quasi inexistant, même sur les modèles rouge !

Le RGB :

Cooler Master CK721

Finalement, l’un des aspects les plus réussi de ce clavier réside dans son éclairage RGB qualitatif. D’une part, le lettrage des keycaps est transparent, d’autre part, on retrouve un réflecteur blanc sous la plaque en aluminium. Bref, tout ceci contribue à une bonne diffusion et à une bonne intensité de l’éclairage.

S’abonner
Notifier de
guest

0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires