Test : Glorious Model O Wireless

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Test

Il est temps de prendre en main la nouvelle Model O Wireless et de vous donner nos impressions à son sujet. Nous l’avons utilisé pendant des parties de jeux vidéo ainsi qu’en navigation et bureautique plus classique. Qu’en avons-nous pensé ? Réponse maintenant !

La prise en main :

Positions-Mains-Palm-Claw-Fingertip-GripComme vous devez vous en douter, la prise en main ne change clairement pas avec cette version sans fil. Effectivement, la marque reprend la même forme que la Model O originale.

Dans les faits, la prise en main est facile et ne nécessitera pas de temps d’adaptation. Ainsi, ayant l’habitude de prendre notre souris en « claw grip », le pouce se pose naturellement sur le côté gauche tandis que l’index et le majeur se placent sur les clics en formant des crochets. Idem pour l’annulaire et l’auriculaire qui viennent saisir le côté droit de la Model O Wireless. Enfin, avec ce type de prise en main, l’arrière de la souris viendra se placer au niveau de la paume de notre main.

Le palm grip sera également possible en plaquant le creux de la main directement sur le sommet de la souris. Ici, la longueur d’environ 13 cm de ce modèle rend cette prise en main confortable. Pour le reste, les doigts viendront enserrer cette version de la Model O. En revanche, la longueur du mulot rend le finger grip très délicat, à moins d’avoir des mains de géants.

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Encore une fois, les boutons latéraux de ce modèle tombent bien sous les doigts. Concernant les boutons « suivant » et « précédent », sachez qu’on les atteints aisément en relevant légèrement le pouce. Au niveau de la sensation, nous les trouvons légèrement plus fermes que ceux du premier modèle que nous testions l’an passé, du moins, ils nous paraissent moins « mous ».

Puisque nous en sommes à parler des boutons, sachez que la marque continue de nous proposer des commutateurs Omron certifiés à 20 millions de clics. Au niveau du feeling, nous n’avons pas constaté de différence particulière avec la première Model O. La course demeure toujours courte et nette. Le bruit changera légèrement, mais nous y reviendrons dans la partie dédiée.

Model O

Physiquement parlant, la molette n’a pas évolué non plus. Cependant, nous retrouvons un peu plus de fermeté dans son défilement. Les crans sont ainsi légèrement mieux marqués que sur la première version. À titre de comparaison, la Burst Pro de Roccat (dernier modèle testé) offre une molette plus crantée qui s’avère être plus agréable.

Derrière cette molette, nous avons le bouton de réglage des DPI. Pour l’atteindre, il faudra relever l’index, pas très confortable, mais ça marche. Cependant, il n’y a pas de changement au niveau de la diode des DPI, toujours aussi mal positionnée : sous la souris. Pour savoir à quelle sensibilité nous sommes, il faudra soulever la souris, c’est dommage puisqu’il s’agit, selon nous, de l’un des principaux défauts de cette référence.

À l’utilisation : 

À l’usage, cette Model O Wireless se comporte comme la version filaire, mais reste plus agréable encore. En effet, l’absence de cordon nous confère une sérieuse sensation de liberté que nous n’avons pas avec le premier modèle. Déjà, même si le cordon est souple, ce dernier impose toujours une petite résistance notamment en venant buter sur les divers objets présents sur le bureau. À ce niveau, nous n’avons pas non plus les longs gestes amples afin de tirer un peu plus de câble, nous n’avons pas d’autres mots : « c’est vraiment le pied ».

Par ailleurs, en cas  de panne de batterie, la marque propose toujours un cordon souple que l’on branchera à l’avant de la souris. D’ailleurs, ce dernier est plus aboutis que celui de sa grande sœur dans la mesure où il est encore plus souple que le précédent. Donc même si on doit recharger, on ne sera pas gêné par un cordon trop rigide.

Enfin, l’autre point fort de ce modèle provient de son poids, comme la première Model O nous direz-vous. Oui, mais là c’est encore pire (enfin, mieux) puisque la marque est parvenue à faire tenir une batterie en alourdissant son mulot de seulement 2 gr, c’est un « truc de fou ». Une fois en main, cette différence est vraiment insignifiante, en réalité, nous ne la sentions pas une fois dans les doigts.

Un éclairage inchangé :

Glorious PC Gaming Race Model O Wireless

Cette version de la souris propose le même système d’éclairage que la version originale. Ainsi, nous avons trois zones éclairées : deux liserés latéraux en plus de la molette. Comme sur le premier modèle, malgré la main sur la souris, l’éclairage reste visible.

Par ailleurs, certaines couleurs ne sont pas idéalement restituées. On pense surtout aux couleurs « difficiles » comme le jaune ou le blanc. Sur le jaune par exemple, on distingue aisément l’emplacement des diodes sur le liseré puisqu’à leur emplacement, la lumière tire davantage vers le rouge, orange. Même constat sur le blanc où, cette fois-ci, c’est le bleu qui se manifeste davantage.

Le bruit des boutons de la Model O Wireless :

Concernant le bruit, nous avons noté un petit changement de sonorité au niveau des clics droit et gauche. Effectivement, sur cette version wireless les boutons principaux sonnent moins aigue, c’est surtout flagrant au niveau du clic gauche.

Autrement, la molette propose un défilement silencieux malgré un petit grincement lors des scrolls rapides. Sinon, le clic molette sonne toujours aussi matte, pas de quoi réveiller son entourage lorsque l’on est sur le PC.

Enfin, les clics latéraux sont également silencieux à l’usage. On notera que le premier bouton, vers l’avant de la souris, émet un bruit plus aigue, semblable à celui d’un clic gauche.

La glisse :

En matière de glisse, cette version propose plus ou moins la même chose que la première Model O. Ainsi, cette déclinaison sans fil profite de patins blanc en PTFE qui offriront une glisse exemplaire, et ce, quel que soit le support. Par ailleurs, cette glisse ne se fera pas dans les mêmes conditions que l’on soit sur un tapis en tissu ou rigide.

Sur notre MM350 Pro Extended XL de Corsair, la glisse sera fluide et lisse. Par ailleurs, la souris sera légèrement retenue par le tapis. Cependant, si l’on passe sur un modèle rigide, comme le MM1000 Qi, on sent que les patins ont du mal à filtrer le grain du tapis. Lors du défilement, on sent toute la rugosité du tapis dans la souris, ce qui n’est pas forcément agréable. En revanche, il n’y a aucun frein à l’utilisation, mais la glisse sera bruyante, ce qui ne sera pas le cas sur un tapis en tissu.

Toujours en lien avec les patins, il faut savoir que ce modèle utilise les mêmes patins que la version filaire, ils seront facilement trouvable dans le commerce. Une bonne chose pour les amateurs de tapis rigide qui usent les patins à vitesse grand V.

L’autonomie de la batterie :

Pour mesurer l’autonomie de la batterie, nous activons l’éclairage RGB sur l’intensité la plus forte, comme sur toutes les autres souris testées d’ailleurs. À ce sujet, notre philosophie est : « puisque c’est là, autant que ça serve ! ».

Glorious PC Gaming Race Model O Wireless autonomie
Autonomie relevée avec le RGB actif.

Malheureusement, l’autonomie s’avère être décevante puisque nous ne relevons que 16 h d’utilisation. Sachez que les 71 h annoncées par la marque concerne la souris avec son éclairage coupé.

Comme on peut le voir face à la concurrence, cette Model O Wireless ne tient pas la comparaison. Ici, elle fait aussi bien que la Dark Core RGB SE de Corsair, un vieux modèle. Dans les grandes lignes, c’est une souris que l’on rechargera toutes les deux journées de bureau.

Par ailleurs, il faut également garder en tête le poids de la souris. Certes, la concurrence tient plus longtemps, mais, il faut voir combien pèsent ces modèles. Dans tous les cas, nous retrouvons des références approchant des 100 gr.

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toto
toto
11 janvier 2021 16h21

gramme c’est g et pas gr 😉