Test : Chieftec Scorpion III

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Montage

On passe maintenant à l’étape de montage de notre configuration à l’intérieur de ce Scorpion III de Chieftec. Voici donc les composants qui serviront pour le montage :

  • Carte mère : ASUS Crosshair VI Hero
  • CPU : AMD Ryzen 7 1700X
  • Carte graphique : ASUS HD 7970
  • Ventirad : be quiet! Dark Rock 4
  • Alimentation : Corsair CS650

L’alimentation :

Avant toute chose, nous débutons le montage de notre configuration par le bloc d’alimentation, ici, une CS650M signée Corsair. L’installation de ce dernier ne sera pas bien compliqué puisqu’il s’agira de glisser l’alim par le côté du boîtier. On viendra fixer le tout à l’aide de quatre vis par l’arrière. Contrairement à d’autres, il n’y a pas d’éléments à visser à l’arrière de l’alimentation avant de la faire rentrer par l’arrière du boîtier. On s’évitera des manipulations supplémentaires. 

Le stockage :

Pour le stockage, on reste sur une démarche simple et classique. Du côté des disques durs, il faudra retirer l’un des deux paniers et y insérer l’unité de stockage à l’intérieur. Pour cela, on écartera légèrement le panier avant d’y glisser notre disque. Ce dernier sera maintenu par un système de taquets présent à l’intérieur du panier. Pour les plus parano, sachez qu’on pourra visser le disque au panier par le dessous. 

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Concernant les SSD, vous aurez la possibilité de les monter sur une des deux platines situées à l’arrière du plateau de la carte mère. Pour cela, on dévisse une platine via la vis à main et on positionne le SSD dessus. Ne reste plus qu’à le fixer sur la platine et remettre le tout en place. 
Sinon, la troisième option consiste à placer le SSD sur les paniers HDD. Néanmoins, la forme de ces derniers s’avérera gênante pour le branchement du connecteur d’alimentation SATA

La carte mère, ventirad, carte graphique :

La mise en place des autres composants ne sera guère plus compliquée. Du côté de la carte mère, nous avons simplement déposé et vissé notre Crosshair VI Hero sur son emplacement. Les entretoises étant déjà en place, il n’y aura rien de plus à faire à ce sujet. 

L’installation du Dark Rock 4 s’est également déroulée sans la moindre encombre. En effet, le large accès backplate facilite l’installation dans la mesure où l’arrière de la carte mère est bien accessible. On peut donc maintenir la backplate d’un côté tout en vissant de l’autre. 

Enfin, pour ce qui est de la carte graphique, pas de changements quant à son montage. On repère les équerres à retirer, on les enlèves et on insère la carte sur son port. A l’issue de tout ceci, il ne restera plus qu’à la visser au boîtier. Sur ce modèle, il n’y a pas de montage alternatif comme cela peut être le cas sur un P120 Crystal, ou un P600S de Phanteks par exemple. 

Le câblage :

Chieftec Scorpion 3 câblage

Vous savez jouer à Tetris ? Car c’est ainsi que nous résumerons la partie câblage à l’intérieur de ce Scorpion III. Effectivement, à l’arrière du plateau de la carte mère, nous n’avons pas beaucoup de place : ~1.5 cm à ~2.5 cm au maximum. Pour réussir à caser les câbles de l’alimentation ainsi que ceux des ventilateurs et du contrôleur, cela n’aura pas été une mince affaire. 

Pour aller plus loin :
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Le panneau de contrôle :

Comme à notre habitude, on commence par câbler le panneau de contrôle. Pour cela, on fait descendre la connectique le long du boîtier à l’avant en se servant du système de goulotte. Par la suite, nous faisons ressortir tout ce petit monde par l’ouverture du cache alimentation. Dommage de ne pas avoir d’autre ouvertures supplémentaires le long de la carte mère puisqu’on se retrouve avec un câble audio et USB 2.0 à se balader assez longuement dans le bas. Idem, pour l’USB 3.0 qui forme une grosse boucle pas très esthétique dans le bas. 

La carte mère :

On enchaîne avec le câblage de la carte mère et plus précisément avec le connecteur ATX 24 broches. Ainsi, on fait monter ce câble dans la goulotte puis on le fera ressortir par l’ouverture la plus haute afin de le brancher sur la carte mère. Quant à l’EPS12V pour le CPU, on le fait repartir par l’arrière du boîtier pour le faire ressortir au niveau du passage supérieur au niveau de la carte mère. 

La carte graphique :

Pour ce qui est du câble de la carte graphique, pas de grosse difficulté puisqu’il suivra, à peu près, le même chemin que l’ATX 24 broches. On le fera juste sortir une ouverture en-dessous afin d’alimenter notre HD 7970

Le stockage :

Dans ce boîtier, le câblage de la partie stockage peut s’avérer problématique puisque la connectique principale du boîtier passe devant la cage HDD. Si vous êtes un peu manche (comme nous, mais faut pas le dire), vous devrez écarter les câbles déjà présents pour brancher les HDD ou simplement commencer par ça. Côté SSD, nous avons ajouté un brin SATA supplémentaire sur l’alimentation pour alimenter tout ce beau monde. D’ailleurs, ce brin supplémentaire servira à alimenter le contrôleur des ventilateurs. 

Les ventilateurs :

En parlant de ventilateurs, pour les brancher, nous avons fait longer leur câble le long des goulottes pour tenter de masquer les longueurs en trop dans le bas du boîtier. Pour le ventilateur arrière, nous avons fait longer son câble avec l’EPS12V avant de le brancher au contrôleur en passant devant le SSD

Le RGB :

A l’instar du Level 20 MT de Thermaltake (à titre d’exemple), l’éclairage RGB de ce boîtier passera par les ventilateurs. Et à ce sujet, on doit reconnaître qu’il est vraiment efficace dans la mesure où les couleurs sont belles et bien restituées. De plus, la signature lumineuse affichée par les moulins donne une certaine profondeur à l’ensemble, ce qui est vraiment agréable. Pour finir, via le contrôleur, on retrouvera un nombre conséquent d’effets d’animations et autres.  

Globalement :

Comme nous l’avons vu, l’installation des composants principaux ne pose pas de problème majeur, seul le câblage s’est avéré complexe. En effet, nous avons dû jongler avec une grosse quantité de câble et un espace arrière restreint. Précisons également que les trois colliers fournis n’aurons pas été suffisants et que nous avons dû piocher dans notre réserve personnelle.

Par ailleurs, le système de goulotte s’avère vraiment efficace pour le plaquage des câbles puisque nous n’avons pas eu à forcer pour la fermeture des panneaux. 

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