Intel Meteor Lake : un bond en avant de la partie graphique

Pour plein de raisons, l’arrivée de Meteor Lake va marquer une étape importante dans l’évolution d’Intel. Au delà des aspects marketing et commerciaux, cette génération va inaugurer des changements majeurs d’architectures de base dans pratiquement tous les compartiments de la puce. Il s’agit également de la première famille de processeurs d’Intel qui utilisera l’architecture chiplet grâce aux dernières technologies de packaging telles que Foveros. Avec Meteor Lake, Intel propose une toute nouvelle configuration de puces qui comprend diverses tuiles. Sur la grande majorité des CPU Meteor Lake, vous retrouverez un total de quatre tuiles. La disposition en quatre tuiles comprend la partie CPU, la partie graphique, la partie SOC et la partie IOE. La particularité principale sera de proposer une architecture triple hybride (cœurs P/E/LP-E).

Meteor Lake : une vraie rupture

Pour la conception de ces tuiles, là encore les bleus vont innover puisque plusieurs process de fabrication vont être utilisés :

• Tuile CPU Meteor Lake : Intel 4 « soit du 7 nm EUV »
• Tuile GPU Meteor Lake : TSMC 5 nm
• Tuile SOC Meteor Lake : TMSC 6 nm
• Tuile IOE Meteor Lake : TSMC 6 nm

Enfin, pour éviter les confusions, si Meteor Lake fait bien partie de la « 14eme génération » de processeurs Intel, il faudra bien penser que les processeurs PC de bureau sont totalement différents. La famille Meteor Lake ne sera proposée que sur les laptops. 

Une avancée décisive dans la partie graphique

La partie graphique intégrée aux processeurs Intel est clairement un point faible en comparaison évidemment avec AMD mais aussi avec ce que fait Apple. Sur Meteor Lake Intel exploitera son architecture graphique Arc Alchemist dans sa déclinaison Xe-LPG. L’assurance d’une prise en charge améliorée de DirectX 12 Ultimate et XeSS. Cette puce contiendra un total de 128 UE dans la tuile GPU qui utilise le nœud de processus 5 nm de TSMC. Certaines fuites évoquent que l’iGPU peut atteindre une fréquence de 2,2 GHz, une fréquence qu’on retrouve sur des cartes dédiées Alchemist… 

Ces indications laissent présager des performances de calcul FP32 de la puce autour de 4,5 TFLOP. Il s’agit d’une puissance de calcul 2,25 fois supérieure à celle des graphiques Iris Xe 96 EU présents sur les processeurs Raptor Lake-H. Difficile de se prononcer, à cet instant, sur une comparaison objective avec ce que fait AMD, mais il semble qu’Intel puisse prendre une avance considérable sur les iGPU Radeon 700M « RDNA 3 » d’AMD. Plusieurs fabricants L ont cependant évoqué des performances tutoyant une RTX 3050 avec cet iGPU.

Enfin, l’incertitude porte aussi sur la présence du système de cache « Adamantine » qui pourait être implanté sur certaines références de Meteor Lake. Ce cache peut doper considérablement les performances de l’iGPU en lui apportant une vraie bouée de sauvetage pour la bande passante.