Tuto – Overclocking GTX10-16 et RTX20-30 sur MSI Afterburner

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Overclocking GPU - Les bases

Overclocking GPU – Les bases

On commence ce tutoriel par la méthode la plus adaptée à un overclocking daily. Il s’agit de la méthode offset+palier sur Afterburner.

Quelques notions avant de commencer 

Fréquence réelle : fréquence à laquelle tourne le GPU.

Fréquence effective : fréquence à laquelle le GPU réalise le rendu, celle-ci doit toujours être la plus proche possible de la fréquence réelle. L’objectif étant de rester à moins de 10MHz d’écart.

Power Limit : puissance maximale que la carte peut tirer des différentes sources d’alimentations. Atteindre le power limit engendrera une perte tension et donc de fréquence réelle.

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Limite de température : il existe plusieurs paliers de limite de température, à chaque fois qu’un palier est atteint, il y aura une perte de fréquence. Le palier de throttle est géré via Afterburner, il est compris entre 79ºC et 93ºC. Le second palier est à 60ºC, il engendrera une perte de fréquence pouvant varier au delà. En dessous de ce palier, la fréquence sur la courbe de Afterburner sera celle demandée. Pour finir, en dessous de 40ºC le GPU pourra donner le maximum de puissance possible avec des fréquences plus élevées avec la même tension.

 

Score de référence et analyse de la configuration

Avant de débuter, il est nécessaire d’avoir un ou plusieurs scores de référence avec notre carte graphique aux fréquences stock, c’est-à-dire, sans avoir réalisé aucune modification.

Dans mon cas, seule la ventilation a été poussée à 100% pour minimiser l’impact de la température.

Au préalable, je lance divers logiciels afin de récupérer des informations importantes qui me serviront par la suite. Il y a MSI afterburner, GPU-Z sur l’onglet sensors et HWinfo.

Il est recommandé d’avoir deux écrans pour relever les informations en temps réel. Ou alors d’utiliser Rivatuner et HWinfo pour afficher la tension, la fréquence GPU, la fréquence effective et la consommation.

On lance un Time spy et on surveille les valeurs sur HWinfo et GPU-Z.

Time Spy scores

Lors du benchmark, j’ai relevé plusieurs informations telles que : la tension, la fréquence GPU, la fréquence effective et la consommation.

La tension Oscillait autour de 925mV, avec une fréquence à 1875 et une fréquence effective à la même valeur. La consommation quant à elle ne dépassait pas 320W à cause du Power limit.

Voici donc pour le score de référence :

Maintenant que nos valeurs d’entrées de base ont été obtenues, nous pouvons passer à l’overclocking.

 

Augmentation du Power limit

On commence par préparer le GPU sur Afterburner. Dans un premier temps, on augmente le power limit à son maximum puis on valide.

Pour connaître à quelle valeur de puissance correspond ce power limit, il faut aller sur GPU-Z. Ensuite dans l’onglet Advanced, sélectionnez NVIDIA BIOS dans le menu déroulant. Vous y verrez le power limit avec default qui correspond au slider à 100% sur Afterburner et ensuite maximum qui correspond au slider au maximum. Dans mon cas, 100% correspond à 320W et 115% à 370W.

Réglage de la ventilation

Ensuite, dans mon cas, je mets la ventilation à 100% pour être le moins limité possible par la température. Dans votre cas, vous pouvez créer une courbe de ventilation dans les options de MSI Afterburner.

On règle la ventilation sur un niveau sonore acceptable. Dans mon cas à 50%, les ventilateurs commencent à se faire entendre. Je choisis donc de faire un palier de 50% de ventilation de 50°C à 60°C puis une augmentation à 80% pour 70°C.

On finit avec un palier à 0% de 0°C à 40°C en cochant bien « Overide zero fan speed with hardware curve » qui permet l’arrêt des ventilateurs.

Overclocking du Core clock

On en vient maintenant à l’overclocking du GPU. Afin tester cette OC en temps réel, je lance d’abord MSI Afterburner, GPU-Z sur l’onglet sensors et HWinfo.

Pour commencer, nous allons figer la tension et la fréquence sur Afterburner. Allez sur la courbe et sélectionnez un point à une tension voulu(925mV dans mon cas). Puis pressez « L » sur votre clavier et validez.

Si vous revenez sur MSI Afterburner, vous verrez que la tension et la fréquence du GPU sont verrouillées (à 925mV et 1800MHz dans mon cas). Il s’agit là de la méthode la plus simple pour verrouiller une tension sur Afterburner.

Ensuite, on lance Time Spy en boucle fenêtrée sur le graphic test 2 via le menu custom run du benchmark sur 3DMark.

Sur cette valeur de tension, on peut voir que la puissance est à 300W sur GPU-Z et la fréquence effective à 1792MHz. Nous avons donc 70W de marge pour monter la fréquence GPU, qui même à iso-tension demandera plus de puissance pour des fréquences plus hautes. Quant à la mémoire, elle demandera aussi quelques Watt de plus pour monter en fréquence.

On va donc commencer à monter la fréquence du GPU. Pour se faire, il faut monter le core clock à +45Mhz sur Afterburner et valider. Pour rappel, la fréquence s’augmente par palier de 15Mhz.

Avec un offset de +45MHz, la fréquence est montée à 1845MHz pour une tension de 925mV. On peut voir que la puissance a augmenté à 319W sur GPU-Z. Et aussi que la fréquence effective à 1837MHz pour un GPU clock de 1845MHz.

On va donc continuer à monter la fréquence du GPU. Toujours par palier de 45Mhz jusqu’à temps que la fréquence effective soit à plus de 10MHz de la fréquence réel. Ou bien que le benchmark crash. Ou alors que la puissance atteigne 20W en dessous du power limit.

Nous atteignons donc un offset de +195MHz. Au delà, des artefacts apparaissent. La fréquence est montée à 1995MHz pour une tension de 925mV. On peut voir que la puissance a augmenté à 361W sur GPU-Z. Et aussi que la fréquence effective à 1985MHz pour un GPU clock de 1995MHz.

Je réalise ensuite un benchmark complet pour voir le gain de score actuel.

Le score monte donc à 18115 en graphics. La fréquence réelle reste presque stable à 1995MHz avec une fréquence effective à 1985MHz. On note toutefois des baisses à 1965MHz en fréquence effective, ce qui reste correct. On reste donc dans le target de 10MHz entre effective et GPU clock. L’overclocking du GPU apporte donc un gain de 961pts au score graphique, soit 5,6% d’augmentation.

La partie overclocking GPU étant fini, on peut passer à l’overclocking de la VRAM.

 

Overclocking de la mémoire

Il reste ensuite à augmenter la fréquence de la mémoire, par palier de 100MHz jusqu’à temps de ne plus être stable. Ou alors d’avoir de la correction d’erreurs qui influe sur les performances.

Je préconise donc de monter la fréquence par palier de 100MHz avec Time Spy en boucle et de faire le benchmark complet tous les 500Mhz pour vérifier la correction d’erreur.

Dans mon cas, j’atteints 1300MHz d’offset avant la correction d’erreur. Mais je me place à 1000MHz pour garder une marge sur le power limit car la puissance est montée à 372W.

Je réalise ensuite un benchmark complet pour voir le gain de score de cette overclocking.

Le score monte donc à 18537 en graphics. La fréquence réelle reste presque stable à 1995MHz avec une fréquence effective à 1985MHz. On note également des baisses à 1965MHz en fréquence effective et GPU clock ce qui reste correct. On reste donc dans le target de 10MHz. L’overclocking de la VRAM apporte donc un gain de 422pts au score graphics.

L’augmentation des performances graphiques est donc de 8,06% avec un overclocking GPU + VRAM.

 

Passage en mode daily

Afin de pouvoir utiliser cet overclocking en daily, il faut déverrouiller la fréquence et la tension pour ne pas faire tourner le GPU à plein régime quand cela n’est pas nécessaire.

Pour se faire, il faut se rendre sur la courbe GPU sur Afterburner, puis retirer le verrouillage en pressant « L » sur votre clavier et valider. Ensuite, on sélectionne tout les points à droite de 925mV avec shift + sélection à la souris. Puis on baisse un de ces points en dessous du point à 925mV et on valide.

La courbe devrait maintenant être plate à partir de 925mV. Enregistrez le profil et c’est fini.

On obtient donc un score final identique à la méthode de verrouillage via Afterburner.

Nous en avons fini avec la méthode d’overclocking daily, nous allons maintenant passer aux méthodes utiles en benchmark pure.

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