Il y a un mois, Thermaltake lançait un nouveau boîtier appartenant à la série “S”, le S500 TG. Au programme, la marque dévoilait un boîtier assez costaud en acier dont le prix de 114.90€ nous avait interpellé. Effectivement, sur le papier, ce modèle propose pas mal de choses, dont des fonctionnalités que l’on ne retrouve que sur des modèles à 200€. Bref, vous voulez en voir plus ? Et bien c’est parti.
Extérieur :
Comme toujours on commence notre test par quelques caractéristiques. Tout d’abord, ce S500 TG n’est pas un boîtier moyen tour compact comme le H510 Elite de NZXT. Ici, nous sommes face à un modèle mesurant 240 (L) x 500 (P) x 565 (H) mm. Idem pour le poids, ce n’est pas un poids plume avec 15.04 kg sur la balance. A titre de comparaison, c’est 1.5 kg de plus que le P600S de Phanteks, boîtier qui proposait une isolation phonique sur tous ses panneaux. Ce poids s’explique par les matériaux : acier et verre trempé de 4 mm.
Visuellement, avec ce S500 TG, nous avons une référence proposant un design monolithique. Le boîtier est assez haut, large et sa façade est dépourvue d’artifices si ce n’est un logo “Thermaltake” peint sur sa partie basse. L’ensemble affiche également des angles arrondis à l’images de ceux du In Win 909 bien qu’il ne s’agisse pas d’une seule pièce d’acier pour l’extérieure. Effectivement, sur le dessus, nous avons la jointure entre le top et la façade.
Sur la façade à proprement parler, il n’y aucune ouverture visible. Les entrées d’air se situes donc sous cette dernière ainsi que sur les côtés où l’on peut effectivement apercevoir des ouvertures allongées. On les retrouvera jusque dans le haut. Celles présentes dans le bas n’ont aucun intérêt pratique puisqu’elles sont bouchées, le but ici est purement esthétique.
Le panneau de contrôle :
Après le test du H510 Elite et son panneau de contrôle bien vide, on passe au S500 TG où c’est le grand luxe. Tout comme le boîtier de NZXT, le panneau du Thermaltake trône sur le dessus de notre exemplaire et il affiche :
- Un bouton reset
- Des entrées/sortie Jack 3.5″
- Une diode d’activité du stockage
- Le bouton de mise sous tension
- Deux USB 2.0 Type A
- Deux USB 3.0 Type A
Clairement, avec quatre ports USB, on aura de quoi faire. Inutile de fouiller derrière sa tour pour trouver de quoi brancher son disque dur externe. Surtout que le boîtier pèse 15 kg à vide.
En revanche, les boutons power et reset ne sont pas des plus agréables à utiliser. Lors de la pression en ne sent pas le “clic” d’activation.
Le dessous :
Sous le boîtier, nous avons un grand filtre à poussière qui court sur toute la longueur du S500 TG. Le genre de filtre que l’on ne croise pas toutes les 30 secondes. La dernière fois, c’était avec le C700P Black Editon… Mais encore avant, ça remonte à Janvier avec le SL600M. Malheureusement, il n’y a pas d’articulation à mi-longueur comme celui du SL600M, on sera donc contraint de dégager le boîtier du mur pour le manipuler. Bien souvent, on se contente de filtre ne protégeant que l’emplacement d’alimentation.
Sinon, nous avons quatre pieds avec un caoutchouc rond qui adhérera bien à la surface sur laquelle le boîtier est posé.
L’arrière :
A l’arrière, on retrouve quelque chose de très intéressant et pour cause. Outre l’agencement classique, ce modèle offre pas moins de huit slots d’extension. Rappelons que nous sommes sur une base tarifaire de 115€.
De plus, il est important de noter que ces huit slots sont montés sur un support orientable à l’image de ce que propose le SL600M (encore une fois) ou un Level 20 GT, un autre boîtier à 200€. Une option bien pratique puisqu’elle permet de gérer l’écart entre la carte graphique et le panneau en verre. Idem, il sera possible d’installer plusieurs cartes dans ce sens ou encore des références triple slots.
Le dessus :
Le dessus reste la partie la plus simple du boîtier puisque Thermaltake propose une partie pleine. L’aération passe, pour rappel, par les côtés et sur toute la longueur de cette référence.
Après ce petit tour extérieur, on peu le dire, ce S500 TG propose quelque chose d’intéressant. D’une part parce qu’il offre un panneau de contrôle plutôt fourni. D’autre par on retrouve huit slots d’extension, tous orientable, une option habituellement réservée aux boîtier à 200€ et plus. Malgré cela, il faudra composer avec un modèle avec un poids conséquent pour le format.
J’aime beaucoup le design de cette référence.
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