Test : Oraxeat TK700

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Confort et ergonomie

Il est temps de tester le confort et l’ergonomie du TK700 de chez Oraxeat. C’est parti !

À l’usage, qu’est-ce que ça donne ?

Le fauteuil est monté et il est maintenant temps de s’asseoir dedans histoire de voir ce que ça donne. Clairement, une fois installé à l’intérieur, on s’y sent plutôt bien, l’assise est profonde et « ouverte ». Ouverte dans quel sens nous direz-vous ? Tout simplement, nous n’avons pas de partie baquets sur les côtés, chose que personnellement, je n’ai jamais supporté. Effectivement, cela est trop dirigiste à mon sens et vraiment pas agréable dès qu’il s’agit d’écarter, rien que légèrement les jambes.

Oraxeat TK700 + chat

Concernant l’accueil, forcément, avec une mousse en 55 kg/m3, nous avons quelque chose de très ferme, mais utilisant un noblechairs Hero au quotidien cet aspect ne m’aura pas contrarié, bien au contraire. Je préfère être assis sur un fauteuil ferme que d’avoir l’impression de m’enfoncer dedans.

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Par ailleurs, à la longue, j’ai constaté qu’à l’avant de l’assise, la mousse formait une arrête franche, à la longue, cela a tendance à se faire sentir puisque ça « coupe » l’avant des cuisses et cela devient gênant. C’est une chose que je n’ai pas constaté sur mon fauteuil de tous les jours, l’avant étant davantage arrondi.

En matière de dossier, je le trouve bien adapté à ma morphologie. Petite précision, je mesure 1m90 pour 110 kg à 115 kg suivant s’il s’agit de la saison des raclettes ou des crudités (bien que plus porté sur le barbecue à ce moment-là ?). Dans le bas de l’assise, je m’y sens vraiment bien, les parties baquets maintiennent bien les hanches et s’y sent comme dans un cocon.

Par ailleurs, j’aurai apprécié un dossier un peu plus haut, particulièrement au niveau des épaules. Les parties élargies étant trop basses, mes épaules arrivent pile au dessus. Rien de bien méchant, d’un côté, ça permet d’écarter les bras sans contrainte.

Pour le dos, je regrette juste l’absence d’une molette permettant de gérer la profondeur du bas du dossier à l’instar du Hero de noblechairs. Ceci aurait permis de creuser davantage les lombaires et surtout d’adapter le dossier selon nos goûts. En l’état, avec le coussin fourni, ce n’est pas évident puisque l’on retrouve le syndrome du « trop avec ou pas assez sans lui ». C’est une chose que nous reprochions au Hero avec son coussin qui perdait son intérêt avec ce système. D’autant que le coussin du TK700 ne sera maintenu par aucune sangles, donc, dès que l’on se penchera un peut en avant, on se retrouve avec le coussin qui tombe et on doit de nouveau ajuster sa hauteur.

Oraxeat TK700 hateur

Par ailleurs, pour ce qui est des ajustements en hauteur, je trouve que la marque propose une amplitude de réglage idéale. Avec mon 1m90, même réglé au plus haut, j’arrive à toucher le sol avec mes talons, ce qui ne sera pas le cas d’une personne plus petite. Cependant, avec ce réglage, c’est mon bureau qui n’est plus assez haut et je me retrouve à devoir pencher la tête pour regarder l’écran et mes coudes forment un angle supérieur à 90°.

Au minimum, ça coince toujours avec les coudes où l’angle est inférieur à 90°. L’idéal pour moi si situe plutôt à mi-course du vérin afin d’être le mieux assis tant en fonction de la hauteur de l’écran que de la position des genoux et des bras.

Idem, le vérin se veut fluide à l’usage puisque l’on pourra tourner sur son siège sans retenue. Chose qui s’avère plus compliquée sur mon Hero où le vérin est bien plus freiné.

Enfin, à l’usage, le fauteuil émet un bruit de skaï qui craque, semblable à celui du cuir d’un bon vieux fauteuil de salon. Ce bruit se fait surtout entendre lorsque l’on incline le dossier, la jonction dossier/assise n’y étant clairement pas pour rien. En soi, je trouve ce bruit plutôt agréable même, d’autant qu’il sera pas présent à chaque fois que l’on bouge, il n’aura donc pas tendance à être trop présent.

Un petit mot sur l’aspect esthétique du TK700 :

Visuellement parlant, nous retrouvons quelque chose d’assez proche au Hero de noblechairs, surtout au niveau des formes finalement. Sortie de ça, Oraxeat emploie un revêtement radicalement différent. Là où ce dernier est plutôt lisse sur les chaises nobles, celui de notre fauteuil du jour est plus granuleux, nous rapprochant de ce que proposait le X Comfort Real Leather de Thermaltake par exemple qui était en cuir pour rappel.

Oraxeat TK700 arrière

Sorti de la texture de l’ensemble, nous avons quelque chose de très joli avec un logo Oraxeat brodé à l’avant et à l’arrière de l’appuie tête. Contrairement à certaines références, cela habille l’arrière du siège, ce qui n’est pas désagréable.

L’autre aspect très sympathique concerne la forme donnée aux coutures du sièges qui s’apparentent à des hexagones imbriqués les uns dans les autres. Sur d’autres versions, on pourra s’offrir des bandes colorées sur les côtés du dossier, ici, c’est tout noir, et ça rend l’ensemble plutôt sobre. D’ailleurs, avec ce design, le siège se fondra sans encombre dans un beau personnel ou professionnel… En tout cas, l’esthétique ne nous choque pas.

Oraxeat TK700 poignéePar contre, il est dommage que la marque n’ait pas davantage travaillé l’aspect esthétique de sa poignée pour gérer l’inclinaison du dossier. En l’état, on se retrouve avec une poignée carrée en plastique granuleux. Certes, nous ne nous attendons pas à une poignée métallique comme sur les Black Edition de noblechairs, mais quelque chose de plus arrondi aurait été plus agréable. Et c’est sans parler du jeu que l’on a avec. Comptez un débattement de plusieurs millimètres avant de réellement actionner la commande.

Mais quelques défauts… 

Par ailleurs, sur notre exemplaire, nous avons remarqué quelques défauts dans le revêtement. Par endroit, ce dernier manque de « tension », comme si il avait « la peau qui flotte ». Nous retrouvons ce phénomène au niveau de l’assise (coin droit) et sur le dossier au niveau de l’épaule de gauche. Idem au niveau de l’appuie-tête qui présente une marque circulaire, certainement lié à la position de cette pièce dans le packaging placé contre le support à bascule.

Oraxeat TK700

En soit, ça ne gêne pas le confort du fauteuil, c’est simplement un détail esthétique, toutefois, à 400 € le siège… C’est assez fâcheux. Précisons également que contrairement à ce que stipulait la notice, ces défauts sont toujours présents après plusieurs semaines de test.

Parlons des accoudoirs :

Pour finir, nous allons parler des accoudoirs qui sont plutôt orientés vers l’avant du siège. De mon côté, le réglage idéal était les accoudoirs reculés au maximum moins un cran. Ainsi, peu importe la manière dont j’étais penché sur le fauteuil, j’avais toujours les coudes sur les accoudoirs. Idem pour ce qui est de la hauteur, puisqu’ils offrent une bonne plage de réglage.

En revanche, nous avons trouvé le rabattement vers l’assise plutôt anecdotique. L’amplitude proposée avec ces accoudoirs n’étant pas suffisante pour apporter une quelconque différence.

Maintenant, pour ce qui est de leur fermeté , le plastique employé est plus souple que sur un Hero de noblechairs. Ceci permet aux coudes de s’enfoncer plus facilement ce qui est moins susceptible de causer des douleurs dues à une surface trop dure au fil des heures.

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