Test : EndGame Gear XM1

0

Test :

La prise en main :

Positions-Mains-Palm-Claw-Fingertip-GripAu vu des dimensions de la XM1, la prise en main type « palm grip » nous paraît délicate dans la mesure où l’on manquera d’un peu de longueur et de hauteur. Les souris typées palm offrent bien souvent un pommeau proéminent ce qui n’est pas le cas ici.

Au vu du gabarit de ce mulot, on retrouve une prise en main typée finger grip, du moins chez nous.

Cette XM1, propose un positionnement facile et non guidé des doigts contrairement à une Kone Pure Ultra signée Roccat. Ces derniers viendront se placer naturellement sur ce mulot. Ainsi, le pouce se positionnera tranquillement sous le premier bouton latéral tandis que l’annulaire se placera sur l’auriculaire sur le côté du clic droit.

Le positionnement des divers boutons reste plutôt classique en somme. Ainsi, les boutons latéraux s’atteindront facilement en relevant légèrement le pouce… C’est surtout vrai pour le premier bouton. Le second étant plus en arrière, pour l’atteindre il faudra légèrement reculer le pouce. Une configuration très similaire à celui de la M65 RGB Elite de Corsair. Sur la Model O, le pouce se plaçait naturellement sous la jonction des deux boutons.

Publicité

Idem pour la molette où il faudra simplement décaler l’index vers la droite pour en atteindre le sommet. Au niveau de la taille, nous la trouvons plus petite que celle des deux modèles cités précédemment. Néanmoins, cela ne gêne en rien son fonctionnement. D’ailleurs, la bande de caoutchouc qu’elle présente agrippera bien le doigt.

Toujours en lien avec cette molette, nous retrouvons des crans parfaitement marqués. Cependant, le défilement est beaucoup plus marqué que sur la Model O, et de loin. Si la molette de la souris de Glorious ne nous posait pas de soucis particulier, nous devons avouer que nous préférons celle de la XM1, justement pour ce défilement moins fluide. Néanmoins, cela ne se fait pas sans contrepartie, comme nous allons le voir, cet élément s’avère particulièrement bruyant.

Le réglage des DPI se fait sous la souris… Ils ont osé !

EndGame Gear XM1

Pour finir, on passe rapidement sous la souris pour retrouver le bouton de réglage des DPI. Sur la Model O, nous ne trouvions pas malin de placer la diode à cet endroit, alors, y mettre le bouton de changement des DPI… C’est le pompon. Effectivement, ce placement force l’utilisateur à soulever sa souris et appuyer successivement sur ce fameux bouton pour trouver le bon réglage. Imaginez en jeu ? C’est aussi logique de passer sous la voiture pour faire le plein. Pas pratique…

Par ailleurs, ce bouton n’a pas que pour objectif de basculer d’un niveau de DPI à un autre. En restant appuyé quelques secondes, on pourra faire varier le polling rate de 250 Hz à 500 Hz puis à 1000 Hz. La fréquence de ce polling rate sera renseignée par les deux diodes d’états :

  • 250 Hz : diode de gauche allumée, droite éteinte.
  • 500 Hz : diode de droite allumée, gauche éteinte.
  • 1000 Hz : les deux diodes sont allumées.

Pour finir, l’indiction du niveau de DPI se fera en fonction de la couleur desdites diodes. Et pour la choisir, direction le logiciel.

Matériaux, une souris à prendre avec des gants :

Concernant les matériaux choisis, EndGame Gear propose une XM1 faite de plastique offrant un revêtement type soft touch. Comme pour les modèles de Roccat : Kain, Kone Pure Ultra, ce dernier a la fâcheuse tendance à marquer et ce, rapidement. À peine sortie de la boîte qu’on pouvait déjà observer nos empreintes se balader joyeusement sur la coque. Au bout de quelques heures le revêtement était complètement marqué. Le genre de souris que l’on utilisera avec une paire de gants si l’on veut qu’elle reste propre quelques temps. L’ensemble reste cependant bien construit.

Pour aller plus loin :
Test : Endorfy ARX700 RGB

Un cordon ultra souple ! 

Contrairement à la Kone Pure Ultra, la XM1 arrive avec un câble gainé de 1.85 m. Une longueur plutôt classique. Cependant, même reproche ici que sur la Model O puisque l’on retrouve le même phénomène concernant la gaine qui n’est pas des plus jolie à voir. Encore une fois, la gaine paraît hyper lâche comme si elle était présente en surabondance. D’autant que sur notre exemplaire, la gaine est pincée à plusieurs endroits.

EndGame Gear XM1

Tout comme la Model O, cette XM1 propose un câble souple baptisé : « Flex Cord ». Concernant la souplesse, honnêtement, nous n’avons rien à lui reprocher, au contraire. Ce dernier est encore plus souple que celui de la Model O que nous apprécions aussi pour cet aspect. Pour se faire une idée, le câble n’opposera aucune résistance, même si l’on a un objet placé à la sortie du cordon. On aurait presque l’impression de jouer avec une souris sans fil !

Visiblement, moins la gaine est tendue, plus le cordon est souple. Un mal pour un bien ?

Le bruit des switchs :

Au niveau du bruit, nous retrouvons quelque chose d’assez similaire à la Roccat Kone Pure Ultra. C’est à dire que le bruit des clics droit et gauche sonne plutôt creux. C’est encore pire si l’on relâche brutalement le clic comme vous pouvez le constater à la fin de l’enregistrement.

Idem côté molette où l’on retrouve un bruit de grattement particulièrement désagréable lorsque l’on scroll vers le haut. Le scroll vers le bas reste cependant assez discret. À titre de comparaison, la molette de la Model O reste plus silencieuse, peu importe la direction du scroll.

Le capteur optique et la glisse :

Concernant le capteur, nous n’avons, encore une fois, pas relevé de problème particulier. Ce dernier ne décrochera pas, même dans les phases de mouvement rapides. Autrement, nous avons successivement activé/désactivé l’option « Ripple Controle » avec différents niveaux de DPI sans constater de grands changements.

Au niveau de la glisse, ce modèle profite de quatre patins en téflon de couleur blanche. Dans les faits, nous retrouvons un profil de glisse très similaire à celui de la Model O. La XM1 se veut donc parfaitement à l’aise sur des tapis souples comme notre MM350 Extended XL. Idem sur des surfaces brutes comme le pin de notre bureau, mais dès que l’on passe sur un tapis rigide (MM1000 Qi), ça se complique.

Certes, on retrouve une glisse sans aucune retenue avec une sensation de liberté totale, néanmoins, les patins semblent avoir du mal à filtrer le grain de ce MM1000 Qi. En résulte donc une glisse audible dont le bruit généré se veut plus aiguë que celui de la Model O. Encore un modèle que l’on évitera d’utiliser avec un tapis rigide.