Présentation : chiller Alphacool Eiszeit 2000

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C’est un colis, que dis-je, une palette de produits que nous avons réceptionné de la part d’Alphacool France dans le courant du mois de juin. Parmi les produits réceptionnés, nous avons déjà l’occasion de passer en revue l’excellent waterblock Core 1 CPU ainsi que la boucle de refroidissement complète Alphacool Eiswolf 2 AIO pour notre carte graphique Asus RTX 4090 TUF OC Edition. Avant de prendre quelques jours de repos, nous avons décidé de vous présenter le chiller Eiszeit 2000 d’Alphacool ainsi que son principe de fonctionnement.

Une fois de plus, merci à Alphacool France pour la mise à disposition de tout ce matériel !

Unboxing du chiller Eiszeit 2000 d’Alphacool :

Comme vous vous en doutez, au vue des dimensions du chiller, la boite contenant ce dernier à des dimensions très imposantes. Le poids est lui aussi très important, 29 kg, ce qui justifie que la livraison se soit faite sur une palette. Le chiller est parfaitement protégé par un film plastique transparent et d’imposants blocs de mousse assurant une livraison dans de parfaites conditions. Alphacool annonce une puissance de refroidissement équivalente à 1500 watts. Ce système de refroidissement a un coût non négligeable puisque le Eiszeit 2000 est tarifé à presque 1 000 euros.

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Le chiller Eiszeit 2000 est vraiment très imposant avec des dimensions de 560 x 280 x 470 mm et surtout un poids de 29 kg à vide. En effet, il faudra le remplir et sachant que le réservoir à une capacité de 9 litres, vous pouvez aisément ajouter ce poids lorsqu’il sera opérationnel. Alphacool a prévu deux poignées sur la partie supérieure pour son déplacement. Il repose sur quatre pieds en caoutchouc mais nous aurions finalement préféré le voir doté de quatre petites roulettes.

La face avant dispose d’un écran LCD qui permettra notamment de régler la température de sortie du liquide, un bouton de mise sous tension et deux diodes, une verte et une rouge. Celles-ci ont pour but de vous indiquer si il y a un problème de débit. Le Eiszeit 2000 bénéficie de plusieurs fonctions de sécurité comme une protection contre les surtensions du compresseur ainsi que des températures trop élevées.

Les deux faces latérales bénéficient chacune d’une porte ajourée afin de permettre à l’air de pénétrer à l’intérieur et ensuite d’être évacué par l’arrière du chiller. Les deux portes bénéficient d’un filtre anti-poussière qui peut être enlevé afin de le nettoyer.

Lorsque la porte est ôtée, on peut apercevoir le réservoir d’une capacité de 9 litres. Celui-ci est isolé avec de l’armaflex comme la plupart des éléments qui constituent le chiller.
À l’intérieur du réservoir se trouve l’évaporateur. C’est lui qui sera en charge de refroidir le liquide selon la température demandée via l’écran LCD. Le remplissage du réservoir se fait par le dessus du chiller via le port de remplissage.

À droite du réservoir, on distingue le compresseur qui a une puissance de 0,49/0,57 KW (0,66/0,77 HP). Sachez d’ailleurs que le gaz utilisé dans le circuit est le R-134a. On peut aussi repérer le grand radiateur, qui porte le nom de condenseur. L’air passera à travers ce dernier et sera évacué par les deux ventilateurs placés à l’arrière du boitier.

Parlons justement de la face arrière. On distingue les deux ventilateurs chargés d’aspirer l’air à travers le condenseur pour l’évacuer hors du chiller. Ces deux ventilateurs ont comme dimensions 160 mm et sont dotés d’une grille de protection afin de vous éviter de perdre un doigt. Sur la partie supérieure gauche, on distingue l’entrée et la sortie du réservoir, qui sont compatibles G1/4, la norme utilisée par la majorité des embouts dans le monde du watercooling.

Pour faire circuler le liquide, comme dans n’importe quelle boucle de refroidissement, il faudra compter sur une pompe dont le débit ici est de 10L/min. La puissance de celle-ci va vous permettre de déporter le chiller si vous désirez le mettre dans une autre pièce pour éviter par exemple les nuisances sonores. Sachez aussi que la pompe a une hauteur manométrique de 10 mètres ! Si le débit vous semble trop important, vous pouvez le limiter en ajoutant sur votre boucle de refroidissement une vanne à boisseau sphérique.

Vous devrez aussi être attentif au niveau de liquide présent dans le réservoir. Pour ce faire, Alphacool a prévu une fenêtre qui vous indique le niveau qui devra se situer dans la partie verte. En bas de la face arrière se trouve un bouchon permettant de vidanger le circuit.

 

Le principe de fonctionnement d’un chiller :

Nous allons essayer de vous expliquer simplement le principe de fonctionnement d’un chiller en nous basant notamment sur cette vidéo du site abcclim. Il faut avoir en tête, comme nous vous les avons présenté, que les quatre éléments importants sont le compresseur, le condenseur, le détendeur et l’évaporateur. Gardez en tête, que dans le cas de notre Alphacool Eiszeit 2000, l’évaporateur a une forme de serpentin et est inséré dans le réservoir afin de faire baisser la température du liquide de votre boucle de refroidissement liquide.

Sur notre exemplaire de l’Alphacool Eiszeit 2000, nous disposons en plus d’une partie électronique qui va permettre de choisir la température du liquide, celui-qui se trouve dans le réservoir. Alphacool permet d’opter pour une température minimale de 20 °C. Effectivement, dans notre cas, nous aurions aimé pouvoir descendre plus bas mais il ne faut pas oublier, dans ce cas, les risques de condensation.

Pour faire simple et face à une boucle de refroidissement classique, nous aurons bien notre waterblock sur le processeur, nos tuyaux, la pompe, le réservoir mais pas de radiateur, c’est le chiller qui va jouer ce rôle afin de maintenir le liquide à la température demandée.

N’hésitez pas à poser vos questions en commentaire et rendez-vous d’ici une quinzaine de jours pour le test complet de ce chiller Eiszeit 2000 de la marque Alphacool.

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Bertrand Ducrot
Bertrand Ducrot
31 juillet 2023 11h17

J’ai essaye le watercooling et les Freezer (Artic en l’occurence). Aucune différence de température à noter et pourtant, je fais des tâches qui sollicitent beaucoup mes composants. Ma tour est bien ventilée, c’est important et la GPU possède 3 fans donc pas de soucis. J’avoue ne pas être pour les lumières partout, pour un épileptique, c’est mieux d’ailleurs. Mais finalement, les 2 se valent à mon sens, j’ai une température au repos de 31 degrés sur un i9 13e génération et qui monte à 58 maximum quand je lance un rendering. Ces fichiers font plusieurs centaines de gigas pour en… Lire la suite »

guj
guj
12 juillet 2023 12h08

Intéressant merci ,ça ce fait rare ce genre e truc .

yuma
yuma
20 juillet 2023 12h13
Répondre à  CornerJack

intéressant oui comme le test du waterblock gpu , ses tests sont trop rare comme ceux des radiateurs aussi ils permettent de faire un choix et pour les marques de corriger leur produits avec des retours pertinents