Test : Thermaltake Level 20 MT

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Conclusion :

Nous arrivons maintenant à l’issue du test de ce boîtier Level 20 MT signé Thermaltake. Sommes-nous en présence d’un bon boîtier ou pas ?

Les choses qui fâchent, la ventilation !

Thermaltake Level 20 MT

Pour cette conclusion, on commence par la fin avec le refroidissement puisque le Level 20 MT déçoit sur cet aspect. D’une part parce qu’on ne peut pas gérer la vitesse des ventilateurs en façade, à cause de leur connectique propriétaire et de l’absence de Rhéobus intégré. Et d’autre part parce que la vitre à l’avant sape littéralement le flux d’air. En la retirant, on a enregistré de gros gains : 15°C sur le GPU et 7°C sur le CPU. Cette vitre gêne plus que celle de l’Eclipse 600S, alors que ce dernier a vocation à être hermétique.

De plus, la non régulation des ventilateurs facade a une influence négative sur le bruit, car ce dernier ne peut pas être abaissé. Dommage. Le boîtier n’isole pas si bien que cela du bruit également.

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En clair, ce qui lui manque c’est surtout un rhéobus qui aurait permet de réguler ces ventilateurs.

Un boîtier polyvalent mais…

Sinon, le boîtier de Thermaltake arbore un joli design caractéristique des références de la série Level 20. L’ensemble se veut sobre avec sa face en verre et ses parties latérales grises. 

A l’intérieur, on retrouvera un châssis qui change un peu avec la possibilité d’installer un radiateur de watercooling sur le côté. On pourra donc mettre en avant son AIO en 240 mm si l’envie nous prend, en contrepartie il faudra faire attention à la longueur de la carte graphique. De plus, l’ensemble permettra d’installer un grand nombre de ventilateurs en 120 mm : jusqu’à 10 malgré un manque de compatibilité en 140 mm (une seule pièce possible).

Malgré un montage et un câble management se faisant sans accrocs, le manque de place à l’arrière se fait rapidement sentir au moment de refermer le boîtier. Ici, il faudra jouer des muscles pour remettre le panneau. 

Autre point qui agace : la visserie. Ici, que l’on retire un panneau, un panier HDD ou une platine SSD, il faudra veiller à ne pas perdre la vis maintenant le tout. C’est dommage puisque des modèles de gamme équivalente ont une visserie qui reste fixé sur ces parties. Idem pour le filtre d’alimentation où il faudra coucher le boîtier pour pouvoir le nettoyer.

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Thermaltake Level 20 MTMalgré tout, l’équipement est satisfaisant puisque l’on retrouve deux panneaux en verre. A l’intérieur, on aura une carte pour la gestion du RGB que l’on pourra piloter, si possible, avec une carte mère ainsi que quatre ventilateurs dont trois aRGB. L’éclairage est plutôt bon puisque l’on retrouve quelque chose de similaire aux Pure 12 aRGB testés précédemment. En plus, si la carte mère ne suit pas, la sélection des effets/couleurs se fait directement via un bouton sur le panneau de contrôle.

La facture, douloureuse ou pas ? 

Pour le prix, il faudra compter dans les 90€ environ. Un prix plutôt bon si l’on retient les trois ventilateurs aRGB et les deux panneaux en verre. Attention cependant, ce segment de prix est très concurrentiel, on peut par exemple parler du Phanteks P400A qui vient d’être annoncé.

Thermaltake Level 20 MT :

On a aimé :
  • Le design propre à la série Level 20 qui est agréable
  • Les quatre ventilateurs fournis (dont 3 aRGB)
  • La gestion du RGB via le panneau de contrôle
  • La possibilité d’installer jusqu’à 10 ventilos en 120 mm
  • Les deux panneaux en verre pour un boîtier de cette gamme
  • Le prix de 90€ en moyenne
On aurait aimé :
  • Plus de place à l’arrière du plateau de la carte mère
  • Avoir accès plus facilement au filtre de l’alimentation
  • Une meilleure compatibilité avec les ventilateurs en 140 mm
  • Des vis maintenues en place sur les différents paniers/panneaux du boîtier
  • Moins de vibration au niveau de la cage disque dur
  • Pouvoir gérer la vitesse des ventilateurs en façade
  • Avoir un flux d’air malgré la ventilation
  • Avoir des connectiques de ventilateurs non propriétaires
  • Régler la ventilation (via un rhéobus avec les bonnes connectiques par exemple)

Malgré un design agréable et des fonctionnalités intéressantes pour un boîtier de cette gamme, l’impossibilité de gérer la ventilation en façade et son flux d’air amputé sont pénalisants. Il embarque certes 4 moulins et possède 2 panneaux en verre trempé, ce qui a 90€ est très bien. Mais ce segment de prix est très concurrentiel, et ses défauts multiples ne lui permettent pas d’être LA référence. C’est d’ailleurs pour ces raisons qu’il repart avec le bronze.