Un système haptique est potentiellement l’upgrade la plus coûteuse pour un simulateur, et pourtant le marketing qui l’entoure est souvent trompeur ou avance avec des demi-vérités. Avec l’aide des ingénieurs de Sigma Integrale, nous allons nous plonger dans cette technologie qui se cache derrière le DK6 et le DK2 et comment elle fonctionne.
Vous verrez qu’il existe de nombreux parallèles entre les systèmes haptique et d’autres périphériques PC tels que les claviers, les souris, les moniteurs…
Et que les chiffres du marketing ne donnent pas toute la mesure de la situation.
INTRODUCTION
Je suis tombé amoureux des produits et des gens de Sigma. Sigma est une entreprise qui met l’accent sur le produit, c’est-à-dire sur le client. Cette priorité au produit est à la fois leur force et leur faiblesse, car ils accordent moins d’importance aux stratégies tentantes de croissance rapide telles que les publicités tape-à-l’œil, les séances photos fantaisistes, les rendus de produits irréalistes, les accords de licence douteux et les parrainages.
Sigma Integrale est ancrée depuis longtemps dans les marchés professionnels et commerciaux du mouvement, comme la transformation de vraies voitures en simulateurs pour les salons professionnels, les centres d’amusements, la recherche et le développement et les musées. La société n’a jamais eu l’intention de construire ses propres actionneurs et s’appuyait auparavant sur des systèmes disponibles tels que D-Box, jusqu’à ce qu’un équipementier automobile demande plus de capacité de déplacement et de poids pour soulever des voitures et des camions, ce qui les a obligée à construire leur propre système. C’est à ce moment-là qu’ils ont mis à profit leurs connaissances en ingénierie automobile, mécanique et informatique pour créer les produits qu’ils proposent aujourd’hui. Le système haptique DK destiné au grand public a toujours été un moyen de restituer leurs connaissances à l’ensemble de la communauté des simulateurs et, comme le dit le cliché, d’offrir le meilleur produit au meilleur prix possible.
La construction d’une seule billette est en fait plus difficile à réaliser que les produits concurrents fabriqués à partir d’assemblages et de composants multiples. Certaines entreprises utilisent des tôles standard coupées et pliées pour fabriquer leurs actionneurs, avec de nombreuses fixations, ce qui, selon Sigma, ajoute de la complexité, réduit la robustesse et peut, dans certains cas, supprimer le retour haptique obtenu à partir d’un boîtier et d’un support d’une seule pièce solide.
Contrairement à d’autres systèmes, le système Sigma est entièrement clé en main et est livré avec des supports de montage en fonte. Le montage du système est très important car c’est ce qui transfère fondamentalement l’haptique des mouvements fins et rapides des actionneurs au châssis et finalement au conducteur. Une mauvaise connexion entre le châssis et l’actionneur peut diminuer le retour d’information, la réponse et la qualité du signal. Toute option de montage éloignée du châssis et du conducteur peut en effet créer des mouvements mineurs, des torsions ou des flexions qui réduisent l’immédiateté du retour haptique. Sigma a choisi d’utiliser un support massif qui utilise à la fois la pression de serrage et la friction de la plaque contre la surface de montage pour fournir une force de maintien exceptionnelle.
Le système de mouvement DK est proposé en 3 variantes, le DK2, le DK2+ et le DK6+ . Le chiffre indique la course maximale disponible en pouces, 2 pouces (50 mm) et 6 pouces (150 mm). Le ” ” indique la limite de poids, 227 kg pour la version normale et 363 kg pour la version ” “. Le système est livré avec tous les supports de montage et les accessoires permettant de le monter sur les profilés d’extrusion en aluminium standard et courants.