Test : Roccat Vulcan II Mini

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Test

Passons maintenant au test de ce Vulcan II Mini. Nous l’avons mis à l’épreuve dans à peu près tous les scénarios : jeux vidéo, bureautique, etc…

La prise en main :

Au fil du temps, nous avons fini par nous habituer aux formats 60% et 65%, donc taper avec ce modèle ne nous surprend plus. Cependant, pour ceux qui découvrent ce type de clavier, cela peut s’avérer déroutant… Surtout lorsqu’il s’agit de taper des chiffres. Effectivement, il ne faudra plus aller les chercher sur le droite, au niveau du pavé numérique, mais faire une combinaison Shift + caractère spécial. Selon nous, c’est la principale différence entre un modèle compact et un clavier plus classique en 104 touches.

Roccat Vulcan II Mini

Néanmoins, en 65%, le clavier conserve quelques touches de navigation ainsi que le pavé fléché. Selon nous, si vous faites beaucoup de rédaction, ce sont des alliés fort utile. Les sélection à base se font alors plus facilement que sur un clavier 60%. Ici, un simple combo Shift + flèche suffit à sélectionner du texte quand il faut rajouter un FN sur un clavier 60%.

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En fin de compte, vous l’aurez compris, ce qui est très fortement appréciable avec ce type de clavier, c’est le gain de place sur le bureau. À titre de comparaison, ce Vulkan II Mini n’affiche que 324 mm de largeur contre 462 mm pour le Vulcan et 360 mm pour le modèle TKL. Ce gain de place se ressent surtout au niveau de la souris, puisque l’on retrouve plus d’espace pour effectuer nos mouvements de souris. Pratique, surtout si vous jouer à faible DPI notamment.

Par ailleurs, la contrepartie d’avoir un modèle aussi compact, c’est son poids, de seulement 542g. Sur le bureau, on pourra le bouger facilement et ce ne sont pas les deux bandes caoutchouc qui changent énormément la donne.

Roccat Vulcan II Mini
Le câble USB est détachable.

Qui dit format mini, dit également fonction doublé, notamment pour tout ce qui à trait à la gestion de contenu multimédia. Là, il n’y a pas de surprise, il faudra passer par un combo FN + touche dédié. La gestion du son est placée sur les touches « , » , « ; » et « : » alors qu’il faudra appuyer sur « w » , « x » et « c » pour la gestion des pistes. Enfin, l’intensité de l’éclairage sur fait via les touches de navigation tout à droit du clavier.

Le design du Vulcan II Mini : 

Au niveau du design, nous retrouvons un clavier Vulcan pur jus, mais format réduit. Ainsi, nous retrouvons un look tout en finesse avec une construction à base d’aluminium sablé et anodisé. Bref, déjà, ça fait bien envie.

Ensuite, l’autre particularité de cette série de clavier, c’est d’avoir les commutateurs directement assemblé sur la plaque de couche. Ceci leur permet d’être bien mis en valeur, particulièrement le boîtier du switch qui est alors très visible. À l’usage, cela permet de bien mettre en avant le rétro-éclairage, d’autant que l’on retrouve des keycaps low profile.

Roccat Vulcan II Mini

Cependant, ne vous attendez pas à un soin particulier à ce niveau puisque les touches sont simplement en ABS avec une gravure laser pour le lettrage. De plus, la marque annonce qu’il sera possible de changer facilement de keyset puisque l’on retrouve un support de touche en croix standard. Néanmoins, en version ISO, cela s’annonce assez compliqué étant donné que l’on retrouve très peu de sets sur le marché.

Pour aller plus loin :
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En revanche, le changement de câble est tout à fait envisageable… Sous condition d’avoir un manchon fin. Par exemple, le câble jaune de notre clavier NZXT Function BLD ne rentre pas dans l’orifice du port USB de ce Vulcan II Mini… Donc personnalisable, mais pas tant que ça.

Les commutateurs :

Le choix des commutateurs se porte sur des switches maison de Roccat, les Titan II Optical. Pour l’instant, un seul type de sensation est proposé avec une frappe linéaire. Le reste des caractéristiques techniques mentionnent une force d’activation de 45 g et un point d’accentuation situé à 1,4 mm. De facto, ce commutateur est légèrement plus sensible qu’un MX Red de chez Cherry et son point d’accentuation placé à 2 mm.

Roccat Vulcan II Mini

Clairement, venant du NZXT Function MiniTKL BLD et de ses commutateurs Gateron Ink Black, la frappe est clairement plus souple et plus légère. Il faut exercer moins de force pour activer la touche… En même, avec des switches noirs, la force nécessaire est de 60g, sacrée différence.

Par ailleurs, malgré qu’il s’agit de commutateurs optique, on sent un léger frottement à la descente. En terme de rugosité, nous dirions qu’il se situe au niveau d’un Gateron Ink Black. Nous sommes donc plus fluide qu’un MX Red que l’on qualifiera de classique, mais plus rugueux qu’un OmniPoint de chez SteelSeries qui est exemplaire sur cet aspect !

De plus, les switches semblent bien construit puisqu’à la frappe, nous n’avons que très peu, voire pas, cette résonnance métallique caractéristique des ressorts, mais ça, on y fera un peu plus attention lors de la bruit.

Bien entendu, avoir des commutateurs sensibles, c’est intéressant pour du jeu, cependant, en rédaction, les choses se compliquent. Dès que l’on dérape sur une autre touche, on fait une faute. Tout ceci demande également un petit temps d’adaptation qui se fait très vite. Il m’aura fallu quelques heures pour m’habituer à ce modèle après avoir délaissé mon clavier NZXT et ses Gateron Ink Black.

Le bruit :

Là, clairement, nous n’avons pas affaire à des commutateurs dits « silencieux » proposant un amortissement en fin de course. Forcément, dès que l’on arrive au bout, ça fait un « tac » audible. Par ailleurs, nous apprécions fortement l’absence de bruit de ressort à chaque pression, ça c’est très appréciable. Selon nous, il n’y a rien de plus désagréable que d’entendre une résonnance métallique à chaque pression. Sur ce Vulcan II Mini, forcément, la touche la plus audible sera la barre espace. Néanmoins, nous nous attendions à pire de la touche entrée ou du backspace.

Le RGB :

Forcément, avec une telle configuration touche/commutateur, l’éclairage RGB est clairement mis en avant par ce modèle… Comme sur les autres claviers de la série bien entendu ! Là, dès que l’on branche le Vulcan II Mini, on en prend plein les mirettes, clairement c’est agréable. Nous sommes bien loin de l’éclairage proposé par le Function MiniTKL BLD de chez NZXT notamment. Même constat face au K70 Pro Mini Wireless de Corsair qui propose des keycaps en PBT double injection contrairement au modèle personnalisé de NZXT.

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