Lors du développement de la nouvelle mise à jour de GPU-Z, TechpowerUp a remarqué qu’il y avait deux ID pour une seule carte Turing. Clairement, nous avons des cartes “A” et des “non-A”. Et cette différence aura une influence sur l’overclocking d’usine !
RTX 2000 : “A”, “non-A”, quelle différence ?
Après s’être renseignée auprès de ses sources de l’industrie, nos confrères ont appris que nVidia triait ses puces. Ainsi, une bonne puce passe avec le suffixe “A”, par exemple : TU102-300-A et une plus médiocre sans ce suffixe “A” : TU102-300.
Par la suite, on apprend que les GPU “non-A” se destinent aux cartes partageant les specs de références. Ainsi, il n’y aura pas d’overclocking d’usine possible sur ces GPU. De l’autre côté, les puces estampillées “A” pourront être OC d’usine par les partenaires de nVidia. Par exemple, celui qui recherche une RTX 2080 Ti “Top Budget” ou “Marque repère” (à 1200€ quand même…) se tournera vers un TU102-300, sans OC d’usine.
Cependant, vous imaginez bien que derrière tout ça il y a des enjeux financiers. Effectivement, on imagine aisément nVidia vendre plus cher ses GPU “A”. Les “non-A” se destinant davantage aux cartes dont le prix de vente est proche du prix de vente conseillé (MSRP).
Fort heureusement, ce choix n’a pas d’incidence sur l’utilisateur final. En effet, il n’y a aucune différence entre un GPU “A” et “non-A” sur le plan technique. Et si l’envie lui prend, l’utilisateur pourra toujours overclocker sa RTX 2000 manuellement… Bien que les capacités d’OC risquent d’être moins élevées qu’un GPU A. Le consommateur a, potentiellement, une chance d’être lésé malgré tout.
Toutefois, ça sent la douille à plein nez pour les AIB qui n’ont plus le droit d’overclocker ni de vendre leurs cartes comme ils l’entendent…