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Core Ultra 300 : seuls les K et KF rafraîchis !

Décidément, le chemin est tumultueux pour Intel et ses processeurs Arrow Lake Refresh. Initialement annulés (selon les rumeurs), puis remis sur les rails, aujourd’hui, nous apprenons que les Core Ultra 300 pourraient bien voir le jour sous la forme de processeurs K et KF. Les modèles non-K resteraient alors tels quels, Intel ne prévoyant pas de changement les concernant. Bien sûr, tout ceci reste à prendre avec des pincettes.

Core Ultra 300 : des modèles K et KF en prévision ?

Colis presse Intel Core Ultra 200S Visiblement, le refresh des Core Ultra 200 serait bel et bien au programme et arriverait donc sous la forme de processeurs débloqués/overclockable. Par ailleurs, on ne sait pas encore quelles seront les améliorations qui y seront apportées. Si certains parlaient d’améliorations au niveau du NPU (amélioration des performances en passant de 13 à 48 TOPs), on peut aussi imaginer une amélioration au niveau des fréquences… Ce qui risque fortement d’arriver d’ailleurs. La bonne nouvelle dans cette histoire, c’est que les processeurs profiteront toujours du socket LGA-1851 des bleus avant un potentiel changement en 2026 avec Nova Lake, mais ça reste à confirmer. En attendant, pour Intel, le fait de lancer quelques processeurs refresh, l’idée n’est pas mauvaise puisque cela permettrait au bleu de proposer quelque chose d’ici l’an prochain. En effet, 2026, ce n’est pas pour demain d’autant que sans cette génération intermédiaire, le secteur desktop serait bien vide par rapport au mobile. Entre-temps, nous aurions le temps de voir venir Panther Lake et Nova Lake. IPO Intel Core Ultra 300 De plus, dans un même temps, les bleus lanceront de nouveaux profils de performances pour les processeurs Arrow Lake actuels. Ces derniers seront à destination des OEM et intégrateur système afin de les aider à tirer le meilleur parti de leurs assemblages. À noter que ces profils n’impacteront pas la garantie. Bref, une nouvelle fournée de Core Ultra qui semble se dessiner principalement pour les overclockers. Car oui, ne perdons pas de vue qu’un processeur débloqué sert principalement à l’overclocking. Si la pratique ne vous intéresse pas, les modèles non-K sont tout indiqués.

Apple passe une méga commande chez Nvidia

Ces derniers mois, alors que les principaux géants de la technologie investissaient massivement dans les centres de données pour s’armer dans l’intelligence artificielle, l’entreprise Apple est restée à l’écart, préférant éviter la flambée des dépenses d’investissement. Mais d’après certaines sources dans les milieux financiers, la marque à la pomme vient de décider de changer radicalement de stratégie. Ce retournement semble essentiellement motivé par les difficultés rencontrées lors de la commercialisation de Siri, son assistant numérique doté d’IA. Initialement, l’entreprise espérait lancer les fonctionnalités d’IA en début d’année après les avoir présentées en avant-première lors de sa Worldwide Developers Conference en juin dernier. Apple avait même fait la promotion de ses capacités d’IA dans des publicités télévisées. Mais rien ne s’est passé visiblement comme prévu. Apple semble s’être beaucoup trompé sur ce projet et a multiplié les reports et la communication nébuleuse autour de la sortie du nouveau Siri. Il est d’ailleurs fort probable qu’ un recours collectif pour publicité mensongère soit engagée au sujet de la communication autour des capacités d’IA de l’iphone 16.
Nvidia GB300 NVL72 for Apple AI
Des serveurs Nvidia GB300 NVL72

Apple : une (grosse) commande pour Nvidia

L’analyste de Loop Capital, Ananda Baruah, vient ainsi de déclarer qu’Apple était en train de commander pour environ 1 milliard de dollars de systèmes basés sur 250 serveurs Nvidia GB300 NVL72 (un rack unifiant 72 GPU NVIDIA Blackwell Ultra et 36 CPU NVIDIA Grace). Dans son malheur, ce retard permet cependant à Apple de s’équiper avec les systèmes NVIDIA les plus avancés. Les deux autres gagnants de cette opérations sont DELL et Supermicro. Ils sont partenaires de NVIDIA en termes de déploiement de ces serveurs. Cet investissement est tout de même un sacré aveu d’échec alors qu’Apple semblait chercher à développer ses propres puces spécialisées pour l’IA comme Microsoft l’a fait avec ses Azure Maia par exemple.  

Bon plan : MSI Force GK310, un clavier méca hotswappable à 35 € !

Vous cherchez un clavier « apacher » pour vos déplacements en LAN ou un clavier pour votre petit dernier qui souhaite se lancer dans le gaming PC ? Bonne nouvelle puisque sur Amazon, le Force GK310 de MSI se retrouve actuellement à 35 €. Pour ce prix, nous avons tout de même affaire à un modèle mécanique. Et si vous trouvez les switches « bif-bof », vous pouvez toujours les changer, ils sont hotswappables !

Force GK310 : un clavier MSI mécanique hotswappable !

MSI Force GK310Avec ce clavier, nous retrouvons une référence au layout français bien évidemment. De plus, il ne s’agit pas d’un modèle compact où autre, non, nous avons affaire à un clavier 100% avec toutes ses touches dont le pavé numérique. La finition est plutôt soignée pour un modèle de ce prix puisque l’on retrouve une plaque de couche métallique aimantée. Vous pourrez la change facilement pour changer le style de votre clavier si vous le souhaitez. Par ailleurs, pas de PBT ici, les keycaps sont en ABS. Le choix des commutateurs, par défaut, se porte sur des modèles rouges, mais MSI ne précise pas l’origine. On sait par ailleurs qu’ils encaisseront 60 millions d’activations. Si ces derniers ne vous conviennent pas, vous pourrez toujours les changer par des commutateurs à trois broches ! Bien entendu, un éclairage RGB est présent bien qu’il ne pourra pas être réglé touche par touche. Sinon, une molette est présente et permettra un basculement facile entre le mode jeu et bureau. Pour finir, on retrouve des fonctions 6-Key Rollover et N-Key rollover. Bref, pour 35 € neuf chez Amazon, ça s’annonce plutôt bien.

Selon ASRock, si les Ryzen 7 9800X3D meurent, c’est la faute d’AMD ?

Si vous vous souvenez bien, il y a quelque temps en arrière, un nombre croissant de rapports faisaient état de CPU Ryzen 7 9800X3D partis en fumée. Malheureusement, la plupart du temps, ces rapports impliquaient une carte mère ASRock. La marque ne se considère cependant pas comme responsable. Évidemment, nous arrivons dans ce cas merveilleux où c’est « la faute de personne » ou à « pas de chance ».

Ryzen 7 9800X3D morts : ce n’est pas de la faute d’ASRock !

X870E Nova + 9800X3D Dans les grandes lignes, nous apprenons qu’ASRock a testé une config dont le CPU est revenu HS et que la marque n’a rien trouvé de particulier. Effectivement, après avoir nettoyé le socket et monté un CPU alternatif, il s’est avéré que la configuration démarrait sans opposer la moindre résistance. D’ailleurs, nous apprenons que la marque a mené un stress test avec succès. Après inspection approfondie, il en ressort que la carte est clean. L’étage d’alimentation ne présente pas de trace de brûlure ou autre. Les différents composants se voyaient appliquer des tensions de fonctionnement dans les normes et au bilan, tout tournait dans les plages opérationnelles spécifiées. Bref, le diagnostic tombe : ASRock en conclut que le problème ne vient pas d’eux… Du moins, pas sur ces cas de processeurs brûlés. Par ailleurs, la marque stipule avoir lancé une nouvelle version du bios il y a quelques semaines. Cette dernière, la 3.20 corrige ainsi les problèmes au démarrage. Bien sûr, si une version plus récente est disponible, installez-la. Sinon, si le problème persiste, ASRock vous invite à contacter le support en cas de besoin. Au final, il n’est pas non plus impossible que la forte présence d’ASRock dans les cas de problèmes liés aux Ryzen 9000 provenait d’un bios foireux, du moins, pour ceux concernant les échecs au démarrage. Les cas de processeurs brûlés sont plus problématiques, mais si ASRock nous dit que leur matos fonctionne correctement, à qui est la faute ? AMD ? Peut-être, rappelons qu’un 9800X3D brûlait également sur une X870E Tomahawk de MSI.

Les MSRP ne sont qu’un lointain, doux et agréable souvenir…

Fut un temps, si vous cherchiez une carte graphique, ces dernières étaient abondamment disponibles, mais surtout au juste prix. Toutefois, les bonnes choses ont une fin et le temps où les prix d’annonce étaient respectés est révolu. Actuellement, il faut se lever tôt pour trouver une carte disponible et mettre la main au portefeuille. Une analyse de Tom’s Hardware montre que les prix MSRP ne sont qu’un lointain souvenir sur les cartes de nouvelle génération.

Le MSRP est mort, vive le MSRP !

RTX 50 prix dollar livre Dans les grandes lignes, toutes les cartes actuelles sont à des prix explosés. Effectivement, si l’on regarde les RTX 50, la carte la moins gonflée reste la RTX 5070 dont le prix de vente moyen est de $700. Face au prix d’annonce de $550, comptez une hausse moyenne de 27% contre 50% pour la RTX 5080. Le pire étant la RTX 5090 dont le prix a complètement explosé à tel point que la situation en devient burlesque : +111% de hausse. Eh oui, les cartes se vendent à plus de $4200 contre $1999 en prix d’annonce. Via une moyenne de prix sur eBay de 30 jours, les cartes d’ancienne génération comme les RTX 4060 et 4060 Ti s’en sortent pas trop mal. En effet, ces dernières sont environ 3 et 5% plus chères que leurs MSRP en moyenne. Par ailleurs, garder à l’esprit que le lancement des nouvelles cartes arrive et que les stocks des ces RTX 40 vont se réduire. En espérant que le caméléon ait prévu du stock. Sinon, la situation risque vraiment d’être bizarre pour NVIDIA. N’espérer pas non plus trouver une porte de sortie du côté d’AMD puisque les RX 9000 sont aussi exagérément chères. Là où une RX 9070 était annoncée à $550, elle se retrouve à $817 (+48%), idem pour la RX 9070 XT à $1001 contre $600 officiellement, soit une hausse de 66%. Comme quoi, si l’on se base sur le prix d’annonce, la RX 9070 non-XT n’a que peu d’intérêt face à la XT… Dans les faits, c’est la carte dont le prix est le moins gonflé. Et cette tendance peut potentiellement empirer notamment avec la fin des exemptions de taxes douanières de Trump comme nous le voyions ici.

NVIDIA G-Assist : l’optimisation pour les feignasses ?

Le 1er Avril 2017, NVIDIA lancé son poisson d’avril : un outil nommé GTX G-Assist capable d’optimiser tout seul votre PC. En 2025, ce n’est plus une blague puisqu’avec l’IA (évidemment), NVIDIA propose réellement ce G-Assist. Avec cet outil, Nvidia peut contrôler un large éventail de paramètres de votre PC un utilisant plusieurs API logiciels, y compris en provenance d’applications tierces. Actuellement il peut envoyer des commandes à des logiciels tiers de chez Corsair, MSI, Logitech et Nanoleaf. Magie de l’IA, vous n’avez pas besoin de faire la conversation trop longtemps façon Chatgpt. G-Assist n’a pas besoin de recevoir des instructions détaillées. Un exemple ? En cas de bruit de ventilateur, l’IA comprendra que réduire la vitesse du ventilateur devrait résoudre le problème.
G-Assist 2017
La blague du 1er Avril 2017 est devenue réalité.

Skynet NVIDIA, a pris le contrôle de votre machine

Mieux, l’IA va vous recommander d’activer/désactiver des paramètres pour optimiser la qualité d’image, la latence ou des fréquences d’images plus élevées. Cela peut aussi aller à des propositions pour overclocker ou de sous-cadencer votre GPU selon vos besoins. Et évidemment, c’est G-Assist qui se chargera de la besogne si vous choisissez l’une de ses propositions. NVIDIA indique qu’il fera vire ce projet et que les verts ajouterons sans doute de nouvelles fonctionnalités. L’idée était aussi de mettre tout ça dans les mains de « la communauté » et lui permettre ainsi de développer ses propres connexions. Des plugins sont d’ores et déjà disponibles en téléchargement pour contrôler le volume et d’autres fonctionnalités pour des applications comme Spotify.
Pour tester G-Assist, vous aurez besoin d’une carte graphique RTX série 30, 40 ou 50 avec 12 Go de VRAM ou plus. Ce petit détail signifie que G-Assist s’exécute localement sur votre GPU et peut donc entraîner des baisses de performances si vous le sollicité en même temps qu’un gros jeu tourne par exemple.
G-Assist repose sur un modèle de langage compact dérivé de Llama, doté de 8 milliards de paramètres. Cela lui permet de traiter efficacement vos interrogations sur le matériel, sans toutefois avoir la capacité de fonctionner comme un assistant conversationnel complet. L’interaction avec G-Assist peut se faire soit par saisie de texte, soit par commande vocale.

Petit déballage de la RX 9070 XT Red Devil Spectral White par OC3D

Fin de semaine dernière, nous apprenions que PowerColor allait proposer une nouvelle carte graphique. La carte en question n’est autre que la RX 9070 XT Red Devil Spectral White. Un modèle assez étrange dans le sens où PowerColor tord le cou à ses classiques. Par essence, une Red Devil est une carte haut de gamme noire et rouge… Rien que le nom de la carte est évocateur, mais peu importe. Ce qui compte ici, c’est qu’Overclock3D a eu un exemplaire limité de la carte et qu’il nous en propose un unboxing !

RX 9070 XT Red Devil Spectral White : unboxing par OC3D !

RX 9070 XT Red Devil Spectral WhiteComme on peut le voir, avec cette carte, la marque nous propose un modèle intégralement blanc. En effet, le carénage, les dissipateurs ainsi que la backplate virent au blanc intégral… Et c’est sans compter le circuit imprimé ainsi que les trois connecteurs d’alimentation PCIe 8 broches. Bref, les amateurs de configurations blanches apprécieront assurément ce type de cartes. En soit, onsait qu’il n’y a pas de changement au niveau des dimensions. Ce modèle restera imposant : 34 cm de long sur trois slots d’épaisseur. Côté fréquence, à voir si des ajustements seront faits, en attendant, on peut tabler sur du 3060 MHz en boost ainsi qu’un double bios OC et Silent. Avec cette série limitée, la carte arrive dans un emballage soigné qui intègre un certain nombre d’éléments. Toutefois, on retiendra la présence d’accessoires blancs avec une touche pour clavier reprenant la forme de la carte avec des ventilateurs qui tournent. Il y a également un sticker métallique ainsi qu’un support GPU assorti à la couleur de la carte.
Bref, une partie accessoire complète pour le coup. Pour l’instant, si certains médias/vidéastes ont pu recevoir un exemplaire, les tests ne sont pas encore ligne… La raison est simple : NDA. La levée de ces derniers aura lieu le 2 avril tandis que la carte sera commercialisée le 8 avril. Reste à savoir qu’elle sera la tarification officielle, mais surtout de combien le prix ne sera pas respecté.

Genèse de l’overclocking extrême d’une RTX 5090D

C’est un article très très intéressant que nos confrères suédois de Nordic Hardware viennent de mettre en ligne. Cet article a été rédigé par Tobias Bergström, plus connu dans le mode de l’overclocking via son pseudo « Rauf ». Ce dernier va nous conter son expérience de l’overclocking extrême d’une carte graphique GALAX RTX 5090D HOF. Ce dossier est assez éducatif puisqu’il va reprendre le principe de l’overclocking, le matériel nécessaire pour du XOC (overclocking extrême), l’intérêt d’avoir un OS optimisé ainsi que les logiciels adéquats et enfin sa séance d’overclocking extrême sous LN2. Pour ceux qui pensent encore que l’overclocking extrême est une sinécure, vous ne pouvez pas faire sans aller lire cet article. Rauf nous explique en détails les difficultés rencontrées avec la GALAX RTX 5090D HOF, mais qui sont communes à l’ensemble des RTX 5090. Lors des tests sous LN2, impossible de baisser la température au maximum, puisque celle-ci rencontre des soucis de fonctionnement, cold bug et/ou cold boot, à partir de -40 °C. Il explique aussi la difficulté de gérer cette température en sachant que la carte passe d’une consommation de 150 watts à 1000 watts lorsque le benchmark est lancé, d’où l’intérêt de connaitre parfaitement le déroulement de chaque benchmark. Si vous êtes un accro de l’overclocking et surtout des tests sous froid, c’est le p’tit article du jour à aller consulter.

Le WireView Pro de Thermal Grizzly évolue encore !

En novembre 2023, nous vous avions proposé le test d’un accessoire très intéressant en provenance de chez Thermal Grizzly : le WireView. Ce petit module vient s’insérer directement sur le ou les connecteur(s) d’alimentation de votre carte graphique et vous permettra de visualiser en direct, la consommation de votre GPU. En octobre 2024, Thermal Grizzly faisait évoluer ce module qui s’appelle dorénavant WireView PRO. Il reprenait toutes les caractéristiques de la version précédente, en venant se brancher sur la prise 12VHPWR ou 12V-2×6 de votre carte graphique. On disposait toujours d’un écran OLED pour afficher la tension, la puissance absorbée ou encore l’intensité, mais disposait en plus, de deux sondes de températures. Aujourd’hui, Thermal Grizzly propose une nouvelle version qui se distingue par la position du connecteur d’alimentation. Toujours co-développé par Jon Sandström d’ElmorLabs et contrairement aux versions précédentes qui acheminaient le câble d’alimentation par-dessus la backplate, la variante 90° dirige le câble d’alimentation vers le bas, vers le fond du boîtier, lorsque le GPU est monté horizontalement. Le GPU WireView Pro 90° partage toutes les fonctionnalités clés de la version WireView Pro, notamment des capteurs de température interne et externe, ainsi qu’un système de détection des broches de capteur pour le connecteur d’alimentation 12VHPWR. Ces fonctionnalités, ainsi que l’alarme sonore, sont conçues pour protéger la carte graphique contre les dommages, une protection essentielle compte tenu des récents défis rencontrés par l’industrie en matière de connecteurs d’alimentation pour GPU. Thermal Grizzly annonce un tarif de 69,90 euros pour cette version 90°.

Vers une explosion du prix des cartes graphiques en juin (+60%) ?

La Chine et les États-Unis se mènent une guerre commerciale qui, sous Biden était plutôt tranquille… Mais maintenant que Trump est aux affaires, ce n’est plus la même tisane. Effectivement, ce dernier n’hésite pas à imposer des tarifs douaniers à toutes les productions venant de pays où la balance commerciale est déficitaire. Donc en ce qui concerne la Chine… n’en parlons pas. Le problème dans cette histoire, c’est que certains composants profitaient encore d’exemption de la part de la section 301 (section définie par la loi de commerce des États-Unis de 1974), ces dernières pourraient ne pas être renouvelées cette année. Ceci ferait péter le prix des cartes graphiques, une hausse estimée comprise entre 35 et 60% !

Cartes graphiques : vers une hausse de 60% en juin ?

Stonks Actuellement, le prix des GPU est élevé, mais les choses pourraient bien empirer. Via Moore’s Law is Dead, nous apprenons qu’un certain gros partenaire vend ses RTX 5080 $1400 à des grossistes. Par ailleurs, les grossistes achètent puisque les prix pourraient encore augmenter prochainement, à cause de la fameuse fin des exemptions (prévue pour le 31 mai 2025) liées aux prix des composants. Ici, l’AIB en question s’attend à ce que les prix restent au minimum 35% plus élevés. Mais avec la fin des exemptions, les cartes pourraient prendre jusque 60%. Bien sûr, reste à savoir si cette exemption sera prolongée où non, mais il semblerait que ça ne soit pas le cas pour l’instant. Malheureusement, cette hausse tarifaire pourrait se faire sentir en Europe également pour des raisons logistiques d’une part, d’autre part, parce que les prix sont souvent fixés en fonction du marché US. Ensuite, les prix globaux pourraient être ajustés à la hausse dans le monde afin de compenser les pertes liées aux marché américain. Enfin, tout ceci pourrait avoir de graves conséquences sur les entreprises américaines comme NVIDIA, AMD ou encore Intel. Eh oui, bien que ces entreprises soient basées aux États-Unis, le gros de la production est assuré à l’étranger. Or, si le prix augmente de manière significative, cela va ralentir tout le marché, les PC se vendront moins, les renouvellements de cartes graphiques seront beaucoup plus étirés et ces marques incontournables risquent de prendre du plomb dans l’aile… Tout comme leur cours en bourse. Affaire à suivre donc.