Test : Glorious Raptor

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Déballage et sous les doigts !

Déballage : 

Nos commutateurs arrivent donc dans de jolies petites boîtes noires et jaune où l’on peut les admirer sur le devant. L’arrière du packaging nous apprend qu’il s’agit de switches audibles et lubrifié. De plus, ils sont « RGB friendly » grâce aux plastiques transparents qui les composent. Pour finir, la marque indique qu’ils sont compatibles avec la plupart des claviers mécaniques !

Glorious RaptorÀ l’intérieur de ces petites boîtes, nous retrouvons alors nos 36 commutateurs Raptor bien emballés dans des sachets plastiques refermables. Par ailleurs, la marque glisse aussi un petit stickers ainsi qu’une carte présentant la marque dans les grandes lignes.

Les commutateurs en eux-mêmes : 

En eux-mêmes, les commutateurs en question ressemblent à n’importe quels switches du marché. Cependant, ils se distinguent par un plongeur de couleur verte là où l’on retrouve du bleu sur les séries habituelles de commutateurs clicky. Comme on peut le voir également, la carcasse est en plastique transparent, ce qui doit bien aider à la diffusion de l’éclairage aRGB d’un clavier… Du moins plus que sur des Gateron Ink Silent Black et leur carcasse noire transparente.

Sinon, pour le montage sur un clavier, il faudra s’assurer de bien avoir un PCB conçu pour accueillir les commutateurs en cinq broches. Comme on peut le voir, sous le switch, nous retrouvons le plot central suivi de deux ergots latéraux. Pour finir, nous avons deux broches métalliques, ce sont ces dernières qui enverront le signal au clavier comme quoi une touche a été pressée.

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Ces interrupteurs étant de type Cherry MX, les dimensions sont donc identiques à ceux de la marque allemande. En résultent alors des dimensions de 15,6 mm de côté pour une hauteur totale de 18,1 mm. Pour finir, le support de touche sera en forme de croix.

Montage et sous les doigts : 

Glorious Raptor
Notre NZXT Function MiniTKL équipé des Raptor !

En soit, le montage n’a rien de bien compliqué puisqu’il suffit simplement de les insérer sur son clavier. Avant, il faudra retirer les commutateurs déjà en place à l’aide d’un switches puller normalement fourni avec votre clavier. Sinon, il faudra regarder pour s’en procurer un. Suivant la taille de votre clavier, cela ne prend guère plus d’une dizaine de minutes, mais c’est plus long si vous faites un échange. Puisqu’en plus des commutateurs, il faudra également retirer les keycaps de votre clavier.

Une fois le tout remonté, on peut enfin profiter de ces interrupteurs. Clairement, passant de switches Gateron Ink Silent Black à ceux-là, le changement et radical. D’une part le feeling n’a rien à voir avec du linéaire d’un côté et du clicky pour l’autre. Mais pire encore, le bruit n’a strictement rien à voir, clic, clic, clic contre une frappe beaucoup plus atténuée.

Quoi qu’il en soit, si vous aimez les commutateurs tactiles qui font du bruit, vous devriez être satisfaits de ce modèle. Face à du Cherry MX Blue, la sensation de frappe est assez différente puisque le point tactile nous semble vraiment dur sur le Raptor alors qui est beaucoup plus mou côté Cherry. La raison derrière tout est simple, c’est parce que le Raptor dispose d’une épingle métallique et non d’une seconde pièce plastique amovible.

À l’utilisation, ces commutateurs sont extrêmes précis et le point d’accentuation est facilement cernable. Dès la pression, on ressent une petite zone de mous avant d’arriver sur une butée nette impossible à manquer. Si l’on augmente la pression, la touche descend de manière franche et la frappe est prise en compte. C’est également le type de sensation que nous avons sur du MX Blue à un détail : la limite est bien moins franche et la frappe part un peu plus facilement.

Sinon, à la pression, il est assez difficile de ressentir la lubrification des commutateurs de Glorious… Encore une fois, l’aspect tactile n’aidant pas à en profiter, la descente du switch étant « perturbée » par l’épingle métallique. Cependant, on sent bien qu’il n’y a rien de plus à bouger dans le commutateur que le plongeur.

Le bruit : 

Au niveau du bruit, forcément, ce n’est pas ce qu’il y a de plus silencieux, bien au contraire. D’ailleurs, ce n’est peut-être qu’une impression, mais les commutateurs de ce type ne semblent être appréciés que par ceux qui les utilisent, leur entourage les appréciant généralement beaucoup moins 🙃. Plus sérieusement, face à un MX Bleu, le clic audible sera plus aigu, mais également plus fort. Entendez par vous-même :

Et les MX Blue, montés sur un HyperX Alloy FPS :

Si à la frappe la lubrification ne se ressent pas ou presque, en revanche au bruit, cela fait une sacrée différence. Ainsi, face à au MX Blue, il n’y a pas cette raisonnante métallique qui n’est pas franchement agréable, loin de là.

L’éclairage, ça dit quoi ? 

Glorious Raptor
L’éclairage RGB passe bien !

Avec leur « carcasse » transparente, forcément l’éclairage RGB de notre clavier NZXT se diffuse correctement. Face aux Gateron Ink Silent Black, il n’y a pas match puisque l’éclairage était fortement atténué à cause de la teinte noire des commutateurs… D’autant que le keyset PBT proposé avec le clavier n’est pas transparent ce qui atténue grandement l’intensité lumineuse. Là, on peut profiter un peu plus facilement des diodes RGB de notre clavier.

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oufouf
oufouf
30 septembre 2023 7h37

c’est vraiment cool que vous testiez le bruit des switch et en faite un enregistrement 😉