Petit à petit, NVIDIA se retrouve sous le coup d’enquête dans différents pays du monde pour violation de lois antitrust. Effectivement, depuis l’avènement de l’intelligence artificielle l’entreprise est massivement présente dans ce milieu à tel point qu’elle se retrouve en position de quasi-monopole. Malheureusement, ses concurrents, AMD et Intel ne parviennent pas à suivre malgré des avantages certains.
Cette situation attire donc les regards des autorités de pays comme les États-Unis ou encore en France. En Chine aussi une enquête a été ouverte, toutefois, on se pose la question de la légitimité d’une telle chose. Ne s’agirait-il pas plutôt de représailles de la part du gouvernement de Beijing suite au durcissement des sanctions américaines ?
NVIDIA sous le coup d’une enquête antitrust en Chine !
Ce qui nous fait penser que cette enquête est des représailles du gouvernement chinois à l’encontre de NVIDIA, c’est tout simplement la manière dont elle a été annoncée. En effet, l’Administration d’État pour la Régulation du Marché (SAMR) qui annonçait cette enquête n’a pas précisé sur quels éléments cette dernière se basait. De plus, elle indiquait que le caméléon était également soupçonné d’avoir violé des engagements pris lors du rachat de Mellanox Technologies.
Lors du rachat, les verts ont pris pour engagement de « fournir des GPU au marché chinois dans des conditions justes et raisonnables et non discriminatoires », lit-on sur Reuteurs. Forcément, avec le gouvernement américain qui contraint les verts, on peut imaginer que le gouvernement chinois y voit une forme de discrimination vis-à-vis de son marché puisque l’entreprise y propose des puces modifiées.
L’annonce de cette enquête a eu quelques effets sur NVIDIA et son cours en bourse qui a légèrement baissé de 2,5%. Rappelons toutefois que l’entreprise était encore récemment la plus grosse valorisation boursière au monde avec un total de $3,5T, une baisse de 2,5%, cela fait un paquet d’argent.
De plus, les sanctions américaines ont aussi un effet sur les revenus de l’entreprise. Avant les sanctions, les verts avaient 90% de parts de marché et la Chine représentait 26% de leur chiffre d’affaires il y a deux ans. Cependant, cette part est à la baisse, on évoque le chiffre de 17% pour l’année se terminant en janvier.