Il a été rapporté que certaines entreprises chinoises qui administrent des serveurs dédiés aux calculs intensifs et à l’IA, modifient des cartes graphiques RTX 4090D et 4080 Super pour augmenter leurs performances. Ces “bricolages” des cartes graphiques RTX 4090D et RTX 4080 SUPER permettent notamment de doubler la mémoire en portant ces versions à respectivement 48 Go et 32 Go de mémoire GDDR6X. Les RTX haut de gamme permettent de faire tourner des modèles d’IA élaborés mais rapidement, la mémoire devient leur goulet d’étranglement. Ces cartes “boostées” sont destinées à l’entraînement de modèles linguistiques volumineux et d’autres modèles d’IA générative nécessitant une puissance de calcul et une capacité mémoire considérables.
C’est avec ces modifications que la Chine peut contourner les barrières et étendre ses capacités de calcul IA dans le pays. Dans ces conditions, la carte graphique RTX 4090D de Nvidia, qui contourne les sanctions, devient encore plus attrayante en Chine. En effet, pour avoir un accès à 48 Go de mémoire, il faut logiquement s’équiper de cartes professionnels coûteuses mais surtout frappées par l’embargo. Les modifications deviennent donc pertinentes à conditions d’avoir accès à des PCB et des capacités techniques…ça tombe bien c’est en Chine que sont localisées la majorité des usines des marques de cartes graphiques.