Test : Corsair Scimitar RGB Elite

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Test :

Il est temps de prendre en main la nouvelle Scimitar RGB Elite et de vous donner nos impressions à son sujet. Nous l’avons utilisé pendant des parties de jeux vidéos (The Witcher III entre autres) ainsi qu’en navigation et bureautique plus classique. Qu’en avons-nous pensé ? Réponse maintenant !

La prise en main :

Positions-Mains-Palm-Claw-Fingertip-GripConcernant la prise en main de cette Scimitar RGB Elite, nous l’avons personnellement plutôt utilisé en Claw Grip. À savoir que le Palm grip est possible. Le Fingertip Grip quant à lui sera plus difficile car la nouvelle référence de Corsair est assez imposante. Le problème ici, c’est qu’en tentant le finger grip avec de petites mains, le pommeau de ce Scimitar viendra taper dans le fond de la paume de votre main.

Sinon, on a ici une souris qui tient très bien en main, étant imposante de part sa taille et son poids, on ne peut donc pas la rater. La Scimitar RGB Elite possède un soft touch très doux sur une grande partie de la souris. Par contre, on regrettera cette impression de souris sale, grasse après quelques heures d’utilisations. C’est le même constat que pour les dernières souris de Roccat (cf : Kain 120 Aimo / Kain 200 Aimo et Kone Pure Ultra). En revanche, le plastique granuleux de la Model O ne laissait pas cette impression.

Corsair Scimitar RGB Elite

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De manière globale, cette Scimitar RGB Elite propose une prise en main assez guidée. Naturellement, le pouce vient se placer au niveau du pavé numérique afin d’avoir les 12 boutons à portée. L’annulaire de son côté profite d’une gouttière présente sur le côté droit de la souris. Enfin, l’auriculaire saisira la souris par le côté droit. Malheureusement pour lui, il se retrouve entre la souris et le tapis.

Le pavé de macros :

Concernant le pavé de macro, la sensation des 12 boutons sous les doigts est très agréable. Afin de reconnaître les boutons rapidement chaque colonne à une texture différente. Elle sera tantôt lisse, tantôt rugueuse grâce à des boutons à la texture « métallique ». Toutefois, chaque bouton étant relativement petit et serré, il faudra être extrêmement précis pour ne pas en presser plusieurs à la fois, surtout au début. Par contre, il faut l’avouer, pour les joueurs de MMO, cela fait de nombreux boutons supplémentaires accessibles en un seul geste.

De notre côté, nous avons remarqué que les « missclicks » sont fréquents sur le pavé de la zone latérale. Encore une fois, c’est lié à la taille des boutons.

Corsair Scimitar RGB Elite
(GIF)

Petit plus également. Le pavé de la zone latérale peut être bougé à la convenance de chacun. En effet, il pourra être placé entièrement sur la gauche, plus au centre ou alors complètement à droite. Cela permet une petite personnalisation non négligeable. À titre personnel, nous l’avons utilisé complètement à droite. Pour les plus grandes mains, ce pavé sera plus agréable si positionné vers l’avant de la souris, vers le câble.

Une souris lourde et imposante :

Le dernier mulot de Corsair pèse 122 gr au compteur, elle se rapproche donc de sa grande sœur, la Dark Core RGB SE qui pesait 128 gr, batterie incluse, puisqu’il s’agissait d’une souris sans-fil. Ce poids est probablement dû au pavé latéral présent sur cette référence. Clairement cette Scimitar sera réservée aux friands de souris lourdes et imposantes. Cela tombe bien, c’est notre cas ! Son poids est très bien réparti, puisque quand on soulève cette souris, elle ne part pas en arrière comme la Harpoon RGB Wireless par exemple.

Pour aller plus loin :
Test - MSI MPG 321URX QD-OLED

Corsair Scimitar RGB Elite

Les matériaux de la souris :

Comme on le retrouve souvent chez Corsair, la Scimitar RGB Elite ne déroge pas à la règle. Elle est dotée de matériaux solides et semble de très bonne facture. En effet, on retrouve des plastiques aux sensations différentes (soft touch doux et un second plus granuleux sur la droite). On a même le droit à une petite bande d’aluminium autour du capteur de la souris. De plus, les ajustements de la souris sont très bons.

Le RGB :

Sur la Scimitar RGB Elite, nous avons de nombreux emplacements dédiés au RGB. En effet, la molette est éclairée ainsi que le logo à l’arrière. Sur le devant, nous retrouvons une troisième zone de RGB. Une quatrième est disponible juste devant la zone latérale. Cette dernière permet de notamment connaître le niveau de DPI puisqu’elle est liée à cette donnée. Le RGB reste toutefois plutôt sobre chez Corsair. On est loin des bandes entières comme la Gladius II Origin de Asus ou encore la Kone Aimo de Roccat.

 

Le bruit des Switchs :

En soi la Scimitar n’est pas bruyante. En tout cas, elle l’est beaucoup moins que la Harpoon RGB Wireless que nous avions eu précédemment en test. Nous trouvons même que le bruit dégagé par les boutons de la zone latérale est plutôt agréable. Effectivement, les boutons génèrent un bruit plus feutré malgré une première rangée qui se fait davantage entendre.

Le capteur optique et la glisse :

Avec sa Scimitar RGB Elite, Corsair nous propose un capteur PixArt PMW3391 (pour rappel, c’est le même que sur la Ironclaw RGB Wireless) qui permettre d’atteindre les 18 000 DPI. Bien entendu, 18 000 DPI c’est bien compliqué d’utiliser sa souris avec ce taux. Nous l’avons personnellement utilisé entre 1600 et 3000 DPI, aucun décrochage même sur les bords de notre tapis de souris MM350. Sur le bureau en lui-même, même constat.

Concernant la glisse, les choses sont un petit peu moins reluisantes. Effectivement, nous avons remarqué que les patins freinaient légèrement la glisse. Comme ça, ça n’a l’air de rien, cependant, les patins de ce modèle ne tiennent pas la comparaison sur des surfaces souples (MM350) face à la Model O. La souris de Glorious PC Gaming Race offre une glisse sans retenue.

Le constat est le même sur des surfaces rigides. Sur notre bureau, une vulgaire planche en pin, idem, on ressent une glisse freinée, là où les Model O et M65 RGB Elite s’en sortent mieux.

Sur le MM1000 Qi c’est mieux, les patins filtrent assez bien le grain du tapis. Si on voulait hiérarchiser son comportement, elle se situerait entre la M65 et la Model O, la souris de Glorious filtrant mal le grain. Néanmoins, côté glisse, elle se retrouve bonne dernière avec la Master Race bien devant et la M65 s’intercalant entre les deux.

Nous arrivons au terme de notre partie « Test ». Passons maintenant à la conclusion.

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