Test : Thermaltake Core P3

Installation

Nous pouvons maintenant passer à l’installation de notre configuration. Cette fois-ci on se lâche vu qu’il n’y aura pas de phase de relevés. Nous avons donc décidé de monter une configuration totalement différente de l’accoutumé. Nous retrouvons donc :

• Carte mère : ASUS Maximus V Formula
• Cartes graphiques : deux GTX 970 Gaming de MSI
• Ventirad : Cryorig R1 Ultimate
• Alimentation : Corsair CS650M

Comme à chaque montage, on commence par l’alimentation. Cette dernière s’insère dans son support et se fixe via quatre vis. Comme dit en première partie, cette dernière est comme suspendue. En cas de bloc plus imposant, la structure est amovible et peut-être déplacé sur trois crans. Ceci autorisant donc l’installation d’alimentations de 20 cm de longueur.

En cas de configuration au format mini-ITX, Thermaltake laisse également la possibilité d’installer le bloc à plat contre la paroi du châssis. Ainsi, vous aurez tout le loisir d’admirer le ventilateur du bloc fonctionner.

Pour ce qui est de l’installation de la partie stockage, les disques durs prennent place dans les deux paniers. On les glisses dedans, puis, pour les maintenir en place, un système de clips en plastique vient se caler dedans. On termine par les remettre à leurs emplacements respectifs, on visse et le tour est joué.

Pour le SSD, qui n’est autre qu’un Force GS de 180 Go, on le glisse au niveau de l’emplacement de la ventilation puis on le visse par l’arrière du boîtier. Une étape simple et le rendu est plutôt bon. Il faudra être vigilant lors du câblage si l’on ne veut pas voir une gerbe de câbles à ce niveau.

Vient maintenant le tour des autres éléments de la configuration comme : la carte mère, les cartes graphiques et la ventilation.

Après avoir mit en place les entretoises, on dépose la carte mère sur son emplacement et on la visse. Vu que la Maximus V Formula est annoncée comme étant au format E-ATX, cette dernière déborde sur les passages de câbles. Néanmoins, le passage du 24 pins s’est fait sans contraintes contrairement aux câbles SATA où l’utilisation d’un chausse-pied est requise.

Pour la carte graphique, il faut passer par un raiser PCI express qui est fourni en bundle. On le fixe sur une barre en acier qui elle-même sera fixée à la platine horizontale faisant office de support. On connecte le raiser PCIe à la carte mère et c’est good !

En cas de configuration multi-GPU, à moins d’avoir un second raiser (qui vous sera facturé la bagatelle de 43.65€ sur Amazon), il vous faudra basculer les slots d’extensions à l’horizontale. Une fois fait, l’installation des cartes se fait de manière classique : on les insères dans les ports de la carte mère puis on les visse.

Avec 4.5 cm à l’arrière du boîtier, inutile de vous dire que la partie câblage n’a pas été très compliquée. Ceci dit, à cause du format de la carte, certains câbles (câble SATA ou PCIe pour l’alimentation des GPU) ont dû être glissés au chausse-pied. Néanmoins, malgré l’utilisation de rallonges gainées brins par brins, nous avons réussi à tout mettre.

Maintenant que tout est câblé et vissé, on peut appuyer sur le bouton « power ». La configuration s’allume donc et les halos de lumières dégagés par les Riing 12 RGB viennent flatter notre rétine.

Finalement, l’installation s’est faite sans encombres et l’espace à l’arrière permet de glisser une bonne quantité de câbles. Le tout se veut logeable et le pole carte graphique peut-être modelé en fonction de nos envies/besoins.

Nous tenons à préciser que pour ce test, nous n’avons pas effectué de relevés de températures. Le boîtier étant de conception « open frame » et les composants ne bénéficiant pas de flux d’air direct, selon nous, les résultats n’auraient pas été révélateurs.
Quant au bruit, la conception du Core P3 empêche également toute atténuation de celui-ci. Donc si vous êtes allergique au bruit de ventilation, il faudra veillez à choisir des composants pas trop bruyants.