L’Instruction per Clock (IPC) est une donnée intéressante qui permet de mesurer la hausse des performances d’une architecture à une autre. Si elle est plus facile à mesurer côté CPU, du côté des cartes graphiques, c’est plus compliqué. En effet, sur une carte graphique, il est difficile de trouver deux modèles avec des configurations de puces identiques tandis que la mémoire peut aussi fausser les résultats. Néanmoins, un confrère est parvenu à un résultat pas trop mauvais et conclue que l’IPC de RDNA4 progresse plus que celui de Blackwell qui fait vulgairement du sur surplace.
RDNA4 s’envole tandis que Blackwell fait du surplace !
Pour mesurer cette évolution du côté de NVIDIA, nos confrères allemands se sont tournés vers des RTX 4070 Ti Super et RTX 5070 Ti. Ces deux cartes proposent des configurations GPU assez proches. Quant à la mémoire, afin de limiter l’impact de la bande passante, les fréquences ont été réduites pour obtenir une bande passante similaire : 864 Go/s pour la 5070 Ti contre 784 Go/s pour la 4070 Ti Super.
Du côté d’AMD, c’est plus simple pour la configuration puisque les RX 7600 XT et RX 9060 XT partagent une configuration GPU équivalente avec la même quantité de VRAM. Cependant, là où ça se complique, c’est au niveau des fréquences, beaucoup plus élevées pour la nouvelle génération. Et là, nos confrères ont eu beau essayer au maximum, la 9060 XT affichait toujours des fréquences bien supérieures à la 7600 XT.
Quoi qu’il en soit, cela ne les a pas empêchés d’effectuer quelques tests et dans les grandes lignes il en ressort que l’IPC progresse peu du côté de NVIDIA. Au global, il en ressort que Blackwell n’offre pas de gains significatifs par rapport à Ada Lovelace que cela soit en rastérisation, en ray tracing ou en path tracing. Du côté du caméléon, l’amélioration des performances est davantage la résultante d’une hausse des cœurs et des fréquences !
En revanche, du côté d’AMD, avec RDNA4, on sent que les gars ont cravaché avec des gains architecturaux plus probants en rastérisation. Cependant, là où les gains sont les plus probants, c’est en ray tracing, mais surtout en path tracing où les rouges doublent leurs performances. AMD avait annoncé retravailler cette partie, promesse tenue.
Bien entendu, les résultats, bien que donnant une indication sur les gains apportés par les différentes architectures, ne sont pas non plus à prendre au pied de la lettre. Comme dit plus haut, mesurer l’IPC sur une carte graphique est un exercice difficile et pas forcément précis puisque de nombreux facteurs entrent en compte… À commencer par la fréquence qui implique quelques variations.