Vers l’installation d’une « fonderie » en France ?

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Nous le savons, c’est l’Allemagne qui a décroché le jackpot avec l’installation future des capacités de fabrication d’Intel en Europe ( près de Magdebourg ). Néanmoins, la France pourrait aussi disposer de capacités avancées de fabrications de semi-conducteurs. GlobalFoundries et STMicroelectronics sont actuellement en pourparlers avec le gouvernement français pour construire conjointement une usine sur le territoire avec l’aide de financements nationaux. En combinant des financements internationaux et ses compétences locales, la France pourrait ainsi se doter d’une fonderie avancée dans le futur.

fonderie puces france

STMicroelectronics est une entreprise franco-italienne qui a ses origines dans le CEA-Leti de Grenoble, une région dans laquelle elle dispose d’usines. Concernant GlobalFoundries, c’est une entreprise issue de la séparation d’AMD de ses capacités de productions il y a quelques années. Aujourd’hui GlobalFoundries est détenue majoritairement par un fond d’Abu Dhabi. L’entreprise possède une grande usine de fabrication à Dresde, en Allemagne.

Des capacités de productions avancées en France ?

Pour le moment, aucun accord n’a été communiqué et il semble que les deux entreprises sont encore en discussions pour avancer vers un accord. En avril, GlobalFoundries, STMicroelectronics, Soitec et le CEA, ont annoncé le début d’une collaboration pour développer la prochaine génération de technologie FD-SOI. Si les deux sociétés parviennent à un accord, GlobalFoundries et STMicroelectronics créeraient la deuxième fonderie issue de la loi européenne sur les puces après l’implantation d’Intel.

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 » L’usine française pourrait se concentrer sur la production de puces économes en énergie avec des procédés de fabrication avancés  » ont déclaré plusieurs sources proches des discussions.

Pour aller plus loin :
Des RTX 4070, 4060 Ti et 4060 avec de nouvelles puces ?

 

 

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1 Commentaire
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Argonaute
Argonaute
16 juin 2022 18h09

Mouais…

Quand on sait que SOITEC ou ST se limitent au mieux au 10/12 nm de finesse de gravure, ce n’est pas ce qui va favoriser une émergence Européenne sur le secteur, surtout vu les budgets R&D de nos entreprises.

Alors certes, on va pouvoir produire des puces génériques notamment pour l’industrie automobile ou la défense, mais pour les processeurs, c’est une tout autre histoire.

Or, ce dont à besoin l’Europe est un leader dans le domaine des processeurs.