Test : Corsair IronClaw RGB Wireless

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Test :

Pour tester la IronClaw RGB Wireless de Corsair, nous l’avons mis à l’épreuve lors de séances de jeu mais aussi en bureautique somme toute classique.

La prise en main :

Positions-Mains-Palm-Claw-Fingertip-GripCette nouvelle version de la IronClaw partage les mêmes dimensions et la même forme que l’ancienne. On retrouve donc une souris pour droitier très massive. Clairement, la prise en main sera exclusivement palm grip. Le pommeau est proéminent et vient donc naturellement se caler sous la paume de la main tandis que les doigts viennent se poser à plat sur les clics.

Les différents mélanges de plastiques font que la IronClaw RGB Wireless est agréable à prendre en main. On apprécie particulièrement son revêtement en soft-touch qui rend la souris très douce. Les parties latérales en caoutchouc offrent également un bon grip et finalement la souris ne glisse pas.

Toutefois, le passage au sans-fil fait que la souris a pris pas mal d’embonpoint. Cela se ressent clairement, avec ses 130 gr, la IronClaw RGB Wireless est tout sauf une souris légère. A la longue, à force de jouer à faible DPI ou sur un bureau encombré (ce qui est notre cas, mais chut), le poids finit par se faire sentir lors des levées successives. Et contrairement à une M65 Elite, pas moyen de réduire ce poids. De plus, la batterie de ce modèle est situé à l’arrière, donc, lorsqu’on la soulève, on veillera à bien la saisir sous peine de voir notre IronClaw RGB Wireless basculer en arrière.

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Corsair IronClaw RGB Wireless

Comme nous vous le disions le positionnement des doigts se fait naturellement comme toute bonne souris. Le pouce profite de larges espaces sur la partie gauche tandis que l’index et le majeur se posent à plat sur les clics gauche et droit. En revanche l’annulaire et l’auriculaire sont plaqué l’un sur l’autre du côté droit de la souris. Une prise pas des plus agréables selon nous.

Autrement, les boutons latéraux restent toujours aussi accessibles. Comme pour la M65, une simple levée de pouce suffit pour atteindre les boutons « suivant » et « précédent ». Pour atteindre ceux à côté du clic gauche, il faudra relever l’index pour atteindre le premier bouton, une prise un peu crispante tandis que le second sera plus facilement atteignable. Enfin, ne reste que celui situé au dessus des boutons latéraux. Ici, le plus rapide reste de l’actionner avec la première phalange de l’index.

On termine rapidement avec la molette. A nouveau, Corsair présente sa souris IronClaw RGB Wireless comme une souris destinée aux MOBA et aux FPS. Toutefois, pour une souris FPS, nous trouvons la molette un peu trop « molle », les crans ne sont pas assez marqués selon nous… Pas de changements par rapport au modèle original finalement. En jeu, cela peut entraîner des ratés lors d’un changement d’arme par exemple. Honnêtement, nous préférions la molette de la M65 RGB Elite aux crans bien plus marqués.

Un RGB toujours invisible :

Comme toute bonne souris gaming, cette IronClaw RGB Wireless est doté d’un éclairage lumineux. Et par rapport à la première version, on gagne une zone, située à l’avant de la souris. Sinon, le pommeau ainsi que la molette offrent un éclairage, comme sur la première version.

Malheureusement, toujours pas de changements vis à vis de ces deux dernières zones. L’éclairage de la molette reste toujours aussi peu visible (à moins de bien se placer au dessus du mulot), et celui du pommeau sera invisible une fois la main sur la souris.

Enfin, la nouvelle zone ne vient pas bouleverser les choses puisque les diodes éclairent faiblement. Autant dire qu’à ce niveau, l’éclairage sera invisible en pleine journée… Dommage.

Cependant, on remarquera que les diodes indiquant le niveau de DPI de la souris sont elles, bien présentent et ressortent bien.

Autonomie de la batterie : 

L’autonomie de la batterie s’est avérée très bonne puisque nous avons pu l’utiliser une quarantaine d’heures environ en 2.4 GHz. Ici, l’autonomie est environ 10h supérieure à ce que pouvait annoncer la marque pour ce type de connexion. Une excellente autonomie pour notre sample. En Bluetooth, l’autonomie annoncée par le constructeur est encore plus importante, dans les faits on s’attend à encore mieux.

Le bruit des Switchs Omron :

A l’usage, la souris n’est pas particulièrement bruyante, et c’est surtout le cas pour la molette. Les scrolls passeront quasiment inaperçu. Néanmoins, le clic molette fait un bruit assez sourd, mais pas désagréable pour autant. Quant aux clics droit et gauche, celui de droite se fait légèrement plus entendre que celui de gauche. Clairement, nous avons connus plus bruyant à ce niveau.

Vous retrouverez dans l’enregistrement suivant les bruits émis par :

  • Clic gauche (jusqu’à 3 secs)
  • Clic droit (jusqu’à la sixième seconde)
  • Molette haut-bas (jusqu’à la neuvième seconde)
  • Clic molette (jusqu’à la douzième seconde)
  • Bouton latéral avant (jusqu’à la quatorzième seconde)
  • Bouton latéral arrière (jusqu’à la quinzième seconde)
  • Bouton du haut (jusqu’à là dix-huitième seconde)
  • Bouton clic latéral avant (jusqu’à là vingtième seconde)
  • Bouton clic latéral arrière (jusqu’à là fin)

Le capteur optique de la Harpoon RBG Wireless et la glisse :

Comme nous le voyions en seconde page, la IronClaw RGB Wireless est une souris équipée de quatre patins en téflons. Les deux plus gros sont positionnés à l’arrière tandis que les plus petits prennent place à l’avant. A l’usage, nous avons trouvé la glisse fluide, sans accrocs.

Corsair IronClaw RGB Wireless

Côté capteur, Corsair opte pour du haut de gamme avec un Pixart PMW3391, soit le même que celui de la M65 RGB. Le tout peu monter jusqu’à 18 000 DPI, ce qui est clairement plus que nécessaire.

A l’usage, la souris réagit bien, nous n’avons pas constaté de décrochages ni de soucis de réactivité, du moins à 2.4 GHz.

Côté Bluetooth, les choses se compliquent. Déjà, il faut connecter la souris au PC. Pour cela il faut donc que le PC dispose du Bluetooth et lancer une recherche de périphériques pour ensuite se connecter à la IronClaw RGB Wireless. Ici, le récepteur fournit ne reçoit que du 2.4 GHz, pas de Bluetooth. Et dans ce mode, pas de support de iCUE.

A l’usage, les choses ne se passent pas aussi bien qu’en 2.4 GHz. Nous avons constatés pas mal de décrochages ou encore de curseur de souris qui tressaute, très désagréable en jeu. Bref, une connectivité que l’on utilisera uniquement pour préserver la batterie du mulot.

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Le ptit breizhou
Le ptit breizhou
10 juin 2019 14h10

Elle a l’air vraiment énorme comme souris. Dommage que le RGB soit vraiment fade comme ça.

_0CooL_
Éditeur
8 juin 2019 9h16

c’est terne quand même comme souris. Un peu plus de couleur pour donner du peps ça serait bien non ? Ou alors se remettre en question et faire du vrai RGB comme le font d’autres marques. Ma Roccat Kone+ le fait depuis 2012