La carte :
Aorus essaye de se démarquer de ses homologues en jouant sur le design. Il reste cependant très proche globalement. La qualité est cependant au rendez-vous, Aorus jouant sur un caréna en aluminium très bien constitué.
La GTX 1080 Xtreme Edition joue dans la classe des poids lourds. Les dimensions sont impressionnantes : elle mesure donc 290 mm de long pour 145 mm de haut. Prévoyez de la place, la carte occupant aussi 3 slots de hyuteur. Même si la bête n’atteint pas les dimensions de la HOF (317mm), elle ne rentrera assurément pas dans tous les boîtiers.
Architecture :
Vous pouvez retrouver ici le détail du GPU GP104.
La GTX 1080 utilise un GP104 complet. C’est un GPU d’architecture Pascal composé de 4 SMM ayant chacun 5 SMX. Nous avons donc 20 SMX de 128 CUDA Core et de 8 TMU. Cela fait donc un GPU avec 2560 CUDA Core et 160 TMU.
Le GPU possède 64 ROPs, sous forme de 4 groupes de 16 et 4 contrôleurs mémoire 64b, pour un bus en 256 bits.
Spécifications techniques :
Passons maintenant à l’ensemble des spécifications techniques de la carte :
Cette GTX 1080 est bien Xtrem dans son rapport aux MHz. Le Boost culmine à 1936 MHz en mode OC (1300 MHz pour la mémoire) et 1898 MHz en mode Gaming (mémoire à 1275 MHz). Notez que ce’est le mode Gaming que nous utiliserons dans les benchs.
Vous pouvez retrouver ces spécifications avec le logiciel GPU-Z :
Connectiques :
Comme toutes les GTX 1080, la version Xtreme proposée par Aorus est donc compatible SLI. Nous retrouvons donc deux connecteurs bien utiles en cas de configuration multi-GPU. Cependant, pas de SLI à trois ou quatre cartes, la connectique étant de type HB Bridge.
Coté énergie, Aorus a mis le paquet avec un double connecteur 8 broches. Tout cela sera bien nécessaire pour dompter le GPU et ses fréquences diaboliques.
Pour les sorties vidéos, nous avons le droit à :
- 1x DVI-D Dual Link
- 3x Display Port 1.4 (4K @60Hz)
- 1x HDMI 2.0b (4K @60Hz)
La connectique est complète et l’apparition du DP 1.4 et du HDMI 2.0b sera bien plus agréable pour les hautes résolutions. Mais comme les cartes de générations précédentes, nous déplorons la disparition du RAM-DAC, empêchant toute sortie analogique sur la carte. Adieu le DVI-I, il faudra se contenter de DVI-D. Impossible donc de câbler son écran VGA, à moins de passer par un convertisseur (et non un adaptateur, la différence étant souvent le prix).
Notez qu’il est possible de gérer 4 écrans simultanément.
Vous pouvez avoir à cette adresse plus de détails sur ce que permettent les connectiques.
Refroidissement :
Aux vues des fréquences, AORUS se devait de fournir un système de refroidissement adapté. Si ce dernier est sous-dimensionné, la carte va se mettre en protection, et descendre automatiquement ses fréquences, et ça, c’est bien dommage.
Ici, le GPU est en contact direct avec une énorme base en cuivre. Les puces mémoires sont également refroidies par ce même bloc. 6 Heatpipes prennent le relais pour transférer l’énergie accumulée vers les radiateurs en aluminium. Par contre, un second bloc en aluminium permettra le dégagement des calories des étages d’alimentation.
AORUS a également pensé à refroidir l’arrière du GPU, côté PCB. Ainsi, un petit radiateur en cuivre ressemblant au maze des waterblock est fixé au dos du PCB.
Nous avons également le droit à une backplate en aluminium. Et pour une fois, cette dernière n’est pas là simplement pour le design et la protection ! Elle est en contact avec le PCB au niveau des étages d’alimentation, le transfert de chaleur se faisant comme d’habitude avec des pads thermiques.
Enfin, l’ensemble est refroidi par 3 ventilateurs de 100 mm. Le ventilateur du milieu tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, alors que les deux aux extrémités brassent l’air dans l’autre sens.
