Test : Phanteks Eclipse P400S

Intérieur :

Maintenant que le petit tour de l’extérieur a été fait, nous pouvons maintenant passer à l’intérieur du P400S de Phanteks. Pour ce faire, il suffit de dévisser les panneaux et petit bonus, les vis à mains restent en place. C’est un bon point, cela nous évitera de les égarer par la suite.

Ainsi, nous pouvons apercevoir le revêtement anti-bruit que la firme a appliqué sur chacun des panneaux. Ledit revêtement est aussi présent en façade, ainsi, tout le boîtier est insonorisé, c’est une bonne chose !

Maintenant que les panneaux ont été retirés, nous pouvons voir comment est agencé le châssis.

Ce dernier est on ne peut plus classique puisque nous retrouvons un large accès backplate, pratique pour l’installation du ventirad CPU. Des passages de câbles sont disponibles sur les côtés, dans le bas, ainsi que dans le haut du boîtier. Notons aussi la présence de deux caches en caoutchouc sur les passages les plus larges.
Afin de faciliter le câblage, le boîtier dispose de trois bandes velcro, les câbles de l’alimentation (et pas que) seront donc bien plaqués. Normalement, pas de difficultés pour refermer les panneaux !

Concernant l’intégration, le P400S est capable d’accueillir des composants de taille intéressante. En effet, nous avons :

• 395 mm de long pour la carte graphique (280 mm avec baies 3’5 optionnelles)
• 160 mm de hauteur pour le ventirad CPU (Attention aux gros dual tower)
• 270 mm de longueur pour l’alimentation

Passons maintenant aux capacités de stockage du P400S. De base, pour cette référence, nous avons quelque chose de plutôt light. En effet, nous retrouvons deux platines pour les SSD/HDD 2’5 de l’autre côté de l’emplacement de la carte mère.
Pour les unités en 3’5, Phanteks équipe son boîtier d’une cage HDD de deux unités. Celle-ci est amovible, ce qui permettra d’intégrer un radiateur de watercooling en 360 mm. On y reviendra d’ici peu.
Enfin, vous conviendrez que deux paniers 3’5 ce n’est pas suffisant pour quiconque voudrait transformer son PC en unité de stockage. Sachez qu’en achetant des paniers séparément, nous pouvons aller jusqu’à six emplacements 3’5, ce qui est déjà mieux !

Pour ce qui est de l’alimentation, sachez que celle-ci s’installera à l’arrière d’un tunnel qui parcourra la longueur totale du boîtier. Au moins, les blocs aux stickers disgracieux seront masqués et nous aurons le droit à un espace de stockage pour les câbles superflus. De même, nous retrouvons des dispositifs anti-vibrations dans le bas. Néanmoins, le pourtour ne présente rien de particulier.

Avant de passer au bundle, parlons des emplacements pour les ventilateurs et les radiateurs. Le P400S dispose donc de :

• 3x emplacements de 120 mm ou 2x de 140 mm en façade
• 2x emplacements de 120/140 mm dans le haut
• 1x emplacement de 120 mm à l’arrière

Ceci se traduit également par une compatibilité avec les radiateurs de watercooling en 360 mm en façade (à condition de retirer la cage HDD). A l’arrière, nous aurons la possibilité d’installer un radiateur de 120 mm. Dans le haut du boîtier, malgré la présence de deux emplacements de 120 mm, Phanteks n’indique aucune compatibilité.

Côté accessoires et bundle, tout ce petit monde repose dans une petite boite en carton. Laquelle contient :

• 1x brève notice de montage
• 1x fascicule de garantie
• 2x filtres magnétiques anti-poussière (pour les emplacements de ventilation du haut)
• 1x sachet avec visserie et serres-câbles

Finalement, nous sommes face à un châssis qui promet de belles intégrations et un montage aisé, surtout au niveau du câblage. Les bandes velcros ainsi que le cache alimentation n’y sont pas pour rien. Il ne reste plus qu’à voir ce que cela donnera dans la pratique et… Ça tombe bien, c’est le sujet de la partie qui suit !