Les caloducs actuels utilisent un fluide caloporteur pour améliorer leurs performances de refroidissement. Au contact de la chaleur, ce dernier s’évapore pour monter dans la structure avant d’être refroidi par le flux d’air apporté par le ventilateur et se condense à nouveau. Cependant, le fluide en question, bien souvent à base d’eau, n’est pas efficace par des températures négatives, car il gèle. Congatec apporte une solution avec un système basé sur l’acétone.
Congatec : un caloduc à l’acétone pour les environnements à températures négative !
Dans des environnements dont la température est négative, l’utilisation de caloducs classique n’est pas une bonne idée. Comme dit plus haut, le liquide qu’il contient peut être amené à geler. Ceci risque donc d’endommager le système de refroidissement ainsi que les composants sur lequel il est monté. Et même haut delà de ça, il y a les problèmes de condensation que cela génère : composant chaud monté sur une surface gelée…
Pour cela, Congatec propose une solution innovante avec un caloduc rempli d’acétone. L’acétone gèle à une température bien plus basse que l’eau ce qui permet au constructeur d’annoncer des températures de fonctionnement comprises entre -40°C et +85°C.
Bien entendu, ce type de dissipateur n’est pas destiné à tout le monde bien au contraire, mais s’oriente à des applications en environnement difficile. On parle ici de besoin de refroidir des composants dans des milieux polaires en haute altitude par exemple. Que des endroits où la température peut descendre aisément sous 0°C. Par ailleurs, l’entreprise précise que dans des températures « classiques », les systèmes à base d’eau se montreront bien plus efficaces. Il s’agit là d’un système répondant à un besoin bien précis.