AMD revient de très, très loin. Effectivement, avant ses Ryzen, la dernière série de CPU à peu près potable qui était sortie, c’était les Phenom II. Entre-temps, il y a eu toute la période FX et c’était une catastrophe. Les performances étaient loin d’égaler les Core i d’Intel tandis que du côté des cartes graphiques, les consommateurs avaient toujours une préférence pour NVIDIA. Conséquence, la marque est passée à deux doigts de la faillite, heureusement que Sony et Microsoft, via leurs consoles, étaient là pour maintenir le navire à flot !
Depuis le retour de l’entreprise avec les Ryzen 1000 et les générations suivantes, la marque regagne des couleurs et des parts de marché. D’ailleurs, ces dernières sont en hausse de 3,8% sur ce second trimestre 2024.
AMD : 3,8% de hausse de parts de marché !
Pour faire simple, au T2 2024, AMD représente 21,1% des parts de marché des processeurs x86 et pèse actuellement 18,1% des revenus du secteur. Par rapport à l’année passée, cela représente une hausse de 3,8 pts de pourcentage face à l’année précédente à la même période.
Du côté des serveurs, là où les rouges avaient une présence anecdotique il y a quelques années, la marque pèse pas moins de 24% actuellement tout en représentant 33,7% des revenus générés sur ce secteur.
Côté laptop, même chose, la marque progresse et atteint les 20% de parts. L’arrivée des nouvelles générations de puces risque encore d’améliorer la situation.
Enfin, pour ce qui est des processeurs de bureau, l’entreprise est passée à 23%, une légère baisse par rapport au premier trimestre 2024. Cependant, cela peut s’expliquer par l’attente des Ryzen 9000, certains ont donc retenu leurs achats au T2 2024.
Bref, ces hausses des parts de marché et de revenus sont de bon augure pour l’entreprise qui semble promise à un avenir radieux… Bien que la marque se permette d’être un poil agressive sur le marketing par moment. En parallèle, nous avons un Intel en déclin avec des processeurs de 13e et 14e génération instables, un plan de licenciement de 15 000 employés et une perte de $30 milliards de valorisation boursière.
