Test : Aorus RTX 2080 Xtreme

La carte :

Architecture :

Nous ferons un dossier spécifique sur l’architecture Turing, nous mettrons à jour rapidement les tests concernés.

En ce qui concerne le GPU de NVidia, il s’agit du TU104. Sa superficie est de 545mm², comprend 13.6 milliards de transistors et est gravé en 12nm FinFET. Il est composé de 3072 cœurs CUDA (unités de calcul) et 192 unités de texture (TMU). Un GPU de taille conséquente pour une série 4.

Pour le reste, le GPU propose 64 ROPs et un bus mémoire 256 bits, comme pour le GP104 et le GM204.

Les fréquences de base de la RTX 2080 sont de 1515 MHz pour le GPU avec un Boost à 1800 MHz. La mémoire est quant à elle cadencée à 1750 MHz (14000 Mbps)

Spécifications techniques :

Un petit état des lieux des caractéristiques des RTX, GTX et RX Vega donne déjà un bon aperçu :

Si vous n’êtes pas familiers avec les architectures GPU, n’hésitez pas à aller lire l’article suivant (les unités de base d’un GPU) et ici comment ces unités sont organisées.

Les fréquences de la Aorus RTX 2080 Xtreme sont quelque peut remaniés, avec une timide amélioration sur le boost (1890 au lieu de 1800 MHz) et la mémoire qui passe de 1750 à 1768 MHz.

C’est pas folichon tout ça dites moi.

Vous pouvez retrouver ces spécifications avec le logiciel GPU-Z

Connectiques :

Voilà une nouveauté, depuis le temps qu’on attendait quelques chose dans ce domaine. Exit le vieux SLI et son plus récent HB Bridge, bienvenue au NVLink.

Coté alimentation, le double connecteur 8 broches est de mise.
Pour les sorties vidéos, nous avons le droit à un panel bien complet :

• 3x HDMI-2.0b
• 3x Display Port 1.4
• 1 x USB Type-C avec support VirtualLink pour la VR

Comme pour la RTX 2070, le DVI est totalement enterré. 20 ans pour cette techno, ça commence à dater (pour le DVI-D). Il existe ceci dit toujours des convertisseurs.

Refroidissement :

Comme nous l’avons mentionné plus haut, la Aorus RTX 2080 Xtreme est bien rondouillarde et prend au moins 3 slots. La faute est à imputer au radiateur imposant. Forcément, avec 7 heatpipes qui feront l’interface direct entre le TU104 et le gros radiateur en aluminium, et les 3 ventilateurs de 100 mm, il en fallait de la place.Une plaque en alu est idéalement positionnée sur les VRM et la VRAM pour les refroidir. Cette dernière sera directement fixé au radiateur en aluminium pour un meilleur transfert des calories.

N’oublions pas non plus une très belle backplate, élément de finition indéniable, mais également appréciée pour son pouvoir rigidificateur et protecteur du PCB et sa capacité à plus ou moins dissiper la chaleur.

Vous retrouverez un micro-site à cette adresse pour des compléments techniques sur l’ensemble des composants intégrés au système de refroidissement.