Nvidia a émis un avertissement sur ces chiffres ces dernières heures. Les verts ont révélé que le trimestre se terminant le 31 juillet était largement en dessous des attentes. Plus tôt ces derniers mois, Nvidia évaluait les revenus du deuxième trimestre à 8,10 milliards de dollars, mais ils ont été révisés à la baisse de 21 % à 6,70 milliards de dollars. Les revenus concernant la divisons « gaming » de l’entreprise ont été particulièrement touchés, chutant de 33,33 % en glissement annuel, passant de 3,06 milliards de dollars à 2,04 milliards de dollars prévus. Ces chiffres font évidemment écho aux nombreuses autres communications d’entreprises du secteur du gaming subissant un retournement brutal du marché après deux années d’euphorie. L’avertissement préliminaire sur les bénéfices n’est jamais une bonne nouvelle pour les employés quand votre entreprise est en bourse. Dans la plupart des cas, ces derniers savent qu’ils sont la variable d’ajustement qu’il faut actionner pour satisfaire la déesse boursière. Mais à priori, chez Nvidia on souhaite faire autrement.
Nvidia : le Pdg Jensen Huang explique et rassure
Après ces annonces, Jensen Huang a communiqué avec ses salariés par l’intermédiaire d’un email. Sur les explications de la situation, le Pdg a blâmé la baisse de la demande et un excès de stocks au sein de l’écosystème pour expliquer son mauvais trimestre. Un moment ubuesque au regard des deux années passées où l’absence de stock était le problème numéro 1. Mais le patron a surtout voulu rassurer son personnel en déclarant notamment : Allons-nous licencier ? Non. Au lieu de cela, nous avons accordé des augmentations pour prendre soin de vos familles, car vous êtes tous confrontés à une inflation vertigineuse. Une déclaration rapidement contrebalancée par une mise en garde sur le fait que de futurs licenciements étaient quelque chose qui ne pouvait pas être exclu. Le PDG a également parlé de rendre Nvidia encore « plus rapide, plus léger et agile ». Bref, pour le moment tout va bien mais la fin de l’année sera capitale pour la sérénité des employés.
Logique : Qui veut acheter une carte graphique sortie il y a 2 ans plus cher que son prix officiel alors que de nombreux signes indiquent un retour à la normal et des nouvelles cartes ?