Des backdoors installées sur les H20 ? La Chine s’inquiète !

1

Vendre des H20 sur le marché chinois s’avère être un véritable défi. Effectivement, le caméléon a dû faire face à l’administration américaine pour obtenir le droit d’exporter ses cartes. Maintenant, le gouvernement chinois s’inquiète des problèmes de sécurité liés à ces mêmes cartes, des histoires de backdoor qui seraient potentiellement installées sur les puces. L’origine de tout ça ? Un sénateur américain qui veut intégrer des mesures de sécurité dans les puces IA pour éviter qu’elles ne tombent entre de mauvaises mains…

H20 : la Chine inquiète pour sa sécurité ! 

Évidemment, lorsqu’un officiel du gouvernement américain songe à installer des mesures de sécurité pour pas que les puces tombent « entre de mauvaises mains », on peut s’inquiéter. C’est ce que fait le gouvernement chinois et le CAC, la Cyberspace Administration of China. Dès lors, une rencontre avec le PDG de la société, Jensen Huang, était exigée pour parler de tout ça. Bien entendu, ce dernier se défend en indiquant que ce n’est pas le cas et que ses cartes sont dépourvues de backdoors.

Bien sûr, les conséquences de tout ceci sont lourdes puisque si le gouvernement chinois devient méfiant vis-à-vis du matériel des verts, les ventes peuvent être purement et simplement interdites. Forcément, cela créera une dose d’incertitude, d’autant plus que le caméléon passait récemment une commande de H20. L’objectif étant de porter le nombre de cartes disponibles à la vente entre 600000 et 700000. Imaginez la perte sèche en cas de bannissement de la part du gouvernement chinois ?

Publicité

Évidemment, tout ceci entre dans le contexte de tensions commerciales sino-américaines. Les uns restreignent les exportations de produit et les autres deviennent paranos (justifié dès lors que ça touche à la sécurité nationale). C’est le cercle vicieux avec des sanctions promptes à être prises de part et d’autre. Bref, comment tout cela va-t-il finir ? Bonne question, la suite au prochain numéro.

1 COMMENTAIRE

  1. Rien de nouveau, c’est une variante du programme PRISM. La seule différence entre la Chine et les US c’est que pour l’un c’est de l’espionnage pour l’autre c’est une clause de sécurité prévue dans le contrat mais le résultat est le même….

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ajoute un commentaire
Entre ton speudo ici