L'overclocking CPU et mémoire :
Qui dit nouvelle plateforme, dit temps d’adaptation. Ici en plus de découvrir Alder Lake, nous devrons aussi nous faire la main avec l’overclocking de la mémoire. N’ayant reçu les processeurs qu’une semaine avant la fin du NDA et devant prioritairement réaliser les tests comparatifs, nous n’avons pas encore eu l’occasion de nous pencher à fond sur l’OC. C’est la raison pour laquelle nous y reviendrons encore plus en détails dans les semaines à venir. Un guide sera d’ailleurs en préparation.
Protocole :
Avant de débuter, il est nécessaire d’avoir un ou plusieurs scores de référence avec notre i9-12900K aux fréquences stock, c’est-à-dire, sans avoir réalisé aucune modification si ce n’est, avoir activé le profil XMP. Il est aussi très important d’avoir à portée de main une feuille qui va vous permettre de noter tous les tests que vous allez réaliser ainsi que les résultats ou échecs. Personnellement, j’ai des centaines de feuilles de mes tests sur lesquelles il m’arrive de retourner afin de savoir comment s’était comporté le processeur sur telle carte mère ou dans telle condition de tests. Ma petite bible à moi.
Pour de l’overclocking H24, il faudra bien sur prendre plus de temps pour affiner la tension afin de lui fournir le minimum nécessaire mais aussi de régler chaque cœur indépendamment si vous désirez profiter du max du max des performances.
Load-Line Calibration :
Dans le cas d’Alder Lake, même si Asus conseille un Level 4 pour l’overclocking, j’ai opté pour un Level 7 afin d’avoir le moins de vdroop possible.
En gros, je veux que la tension choisie soit le plus proche possible de la tension en load. Dans les tableaux ci-dessous, vous pourrez voir la tension choisie, celle effective en idle et enfin en load. Les relevés sont réalisés avec un multimètre au niveau du PCB de la carte mère. Il est très important de connaître la réelle tension apportée aux différents composants mais surtout à votre processeur.
Overclocking sous watercooling en différentes étapes :
Comme à mon habitude, je vais débuter les tests en choisissant, via le BIOS, une fréquence de départ appliquée sur les 8 cœurs du i9-12900K. J’ai opté pour une fréquence de départ de 5000 MHz avec un coefficient multiplicateur de 50, un BCLK de 100,une tension de 1,20 volt et un Level 7. Toutes les autres options sont en AUTO.
L’idée est ensuite, dans l’OS, de tester la stabilité sur plusieurs runs de Cinebench R15 multithread. Si c’est stable, j’augmente la fréquence d’un palier de 100 MHz tout en revérifiant la stabilité. Si le benchmark crashe, j’augmente la tension par palier de 0.05 volt afin de retrouver une stabilité permettant d’exécuter le benchmark. L’objectif est de se faire assez « rapidement » une idée de la fréquence max benchable.
Il est aussi très important d’avoir un score de référence sous Cinebench R15 en prenant soin de noter aussi la tension (vcore), la température max lors du benchs, la consommation ainsi que bien entendu, le score obtenu. Durant le benchmark, la fenêtre de Core Temp est ouverte ce qui a une légère incidence négative sur le score. Voici nos différents résultats.
La limite se situe aux alentours de 5.3 GHz sur les huit cœurs. Comme vous pouvez le voir, ça chauffe et ça consomme pas mal. On passe ainsi de 4142 à 4374 points, soit un gain de six pourcents. En ce qui concerne les températures, nous sommes légèrement au-dessus de ce que nous avions avec un waterblock uniquement CPU. C’est en soi logique puisque celui du modèle Glacial est chargé de tenir au frais beaucoup plus de composant !
L’overclocking de la mémoire :
Excellente nouvelle puisque notre ROG Maximus Z690 Extreme Glacial bénéficie d’un BIOS quasiment semblable à celui de l’APEX. On y retrouve donc tous les profils mémoires préenregistrés pour les puces Micron, Samsung et Hynix. Nous avons par exemple, ici, sélectionné le profil 5400 MHz CL34. Bizarrement, celui-ci n’était pas totalement stable et nous avons du redescendre la fréquence à 5200 MHz. Peut-être que nos OS, déjà pas mal utilisé pour des tests précédents n’était plus totalement clean.
Si vous désirez en savoir plus sur l’overclocking mémoire, nous vous invitons à jeter à œil à nos tests de kits mémoires DDR5. Nous avons eu la chance de pouvoir déjà tester les trois types de puces disponibles actuellement.