Test : ROG Maximus XIII Extreme Glacial

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Le PCB et les connectiques :

Les outils pour clocker :

Débutons avec les éléments insérés sur le PCB et qui peuvent s’avérer être des outils intéressants pour les overclockeurs. Ils sont très nombreux sur ce modèle ce qui est devenu une habitude chez Asus sur le haut de gamme. Cela confirme bien sa position de carte haut de gamme dont le rôle est de satisfaire le plus grand nombre.

  • Le bouton power : permet la mise sous tension de la carte mère.
  • Le FlexKEY (reset) : permet de redémarrer la carte mère en cas d’échec. Le bouton peut-être désormais affecté à une autre tache comme la fonction Safe Boot ou la possibilité de désactiver le rétro-éclairage AURA Light.
  • Safe Boot : permet de redémarrer la carte même si les paramètres choisis dans le bios ne permettent pas le boot. Cela évite de devoir faire un Clear CMOS pour rebooter et donc de perdre vos paramètres encodés.
  • ReTry Button : lors de tests sous froid, parfois l’OS freeze et un reset ne permet pas de redémarrer la carte mère : seule solution 6, 7 secondes en maintenant appuyé le bouton START. Avec le bouton ReTry, ça redémarre de suite.
  • Switch bios : permet de switcher entre les deux bios. Vous pouvez ainsi choisir d’avoir un bios « overclocking » et un bios plus stable pour une configuration H24.
  • Slow Mode : permet de booter avec un coefficient de 16x et une fois dans l’OS de remettre celui choisi dans le bios. Sous froid, si vous voulez atteindre 6GHz en 60x100MHz, en activant le Slow Mode, vous bootez en 16×100 et dans l’OS, hop vous revenez à 60×100. C’est surtout pour des max screens.
  • RSVD : permet lorsqu’il est activé sous froid (-120 °C) d’éviter les « Cold boot bug ».
  • LN2 Mode : permet d’activer les profils LN2 dans le bios.
  • Le Q LED : 4 diodes (CPU – DRAM – VGA – BOOT) qui permettent de diagnostiquer les erreurs lors du boot de la carte. Si l’une d’entre elle reste allumée, c’est que le composant qui lui correspond pose problème.
  • Le Debug Led : permet d’afficher un code qui correspond au composant responsable de l’erreur lors du boot. Ceux-ci s’affiche à présent sur l’écran OLED et la liste des codes se trouve au sein du manuel.
  • Le CLR CMOS : permet d’effacer les paramètres du BIOS afin de revenir à ceux par défaut.
  • ProbeIT : permet de mesurer les tensions à l’aide d’un multimètre directement sur le PCB.

Le PCB :

Notre ROG Maximus XIII Extreme Glacial se base sur une alimentation en 18 + 2 phases (CPU + SA). La partie en charge du CPU se compose de 18 phases et sur ce modèle, aucun doubleur, mais attention les phases sont placées en parallèles : elles sont donc réellement au nombre de 9. Le contrôleur Renesas ISL69269 est capable de gérer jusqu’à 12 phases.

Les 18 mosfets sont quant à eux des modèles de 100A groupés en parallèles par phase et ainsi permettre de les dédoubler sans avoir recours à un doubleur. Les MOSFET dans les étages de puissance génèrent le plus de chaleur car ils sont responsables de la conversion de tension et de la livraison au CPU à partir du connecteur EPS 12 volts.

Pour aller plus loin :
Test - Elegoo Neptune 4 Plus

Les connectiques :

La façade arrière dispose des éléments suivants. Tout d’abord le Clear CMOS ainsi que le bouton permettant de flasher le bios à partir d’une clé USB.

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Au niveau des ports USB, cette ROG Maximus XIII Extreme Glacial dispose de huit USB 3.2 Gen 2 type A et de deux Thunderbolt 4 Type-C. On retrouve ensuite les supports d’antennes pour le Wi-Fi dual band ainsi qu’un port HDMI. La partie audio est assurée par une puce ALC4082. Enfin, on retrouve pour terminer les différentes sorties audio ainsi que deux ports réseau, l’un en 2.5G et le second en 10G.

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