Test : NZXT N7 Z790

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L'overclocking CPU :

Qui dit nouvelle plateforme, dit temps d’adaptation mais ici vu que nous sommes assez proche du chipset Z690, nous ne devrions pas avoir trop de difficultés. Nous devrons juste tenir compte des nouvelles spécificités des processeurs au niveau des fréquences.

 

Protocole :

Avant de débuter, il est nécessaire d’avoir un ou plusieurs scores de référence avec notre i9-13900K aux fréquences stock, c’est-à-dire, sans avoir réalisé aucune modification si ce n’est, avoir activé le profil XMP. Il est aussi très important d’avoir à portée de main une feuille qui va vous permettre de noter tous les tests que vous allez réaliser ainsi que les résultats ou échecs. Personnellement, j’ai des centaines de feuilles de mes tests sur lesquelles il m’arrive de retourner afin de savoir comment s’était comporté le processeur sur telle carte mère ou dans telle condition de tests. Ma petite bible à moi.

Pour de l’overclocking H24, il faudra bien sûr prendre plus de temps pour affiner la tension afin de lui fournir le minimum nécessaire mais aussi de régler chaque cœur indépendamment si vous désirez profiter du max du max des performances.

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Load-Line Calibration dans le BIOS :

Comme vous pouvez le voir sur les captures du BIOS, celui-ci peut se régler de Level 1 à Level 5. L’idée pour nous va être de conserver une tension la plus constante que ce soit au repos (IDLE) ou en charge (LOAD). Il est très important de tenir compte de cet élément lorsque vous désirez overclocker votre processeur. Direction le BIOS pour réaliser ce réglage et opter pour le Level 1 qui permet de maintenir une tension la plus constante possible lorsque le CPU est en charge. Par défaut, celle-ci est en Level 4. Maintenant pour de l’overclocking H24 et après avoir testé votre processeur, vous pouvez opter pour un Level 3 ou 4 afin de conserver un certain vdroop. Nous avons envie de dire que c’est une histoire de goût. Le fait d’opter pour un Level 1 permet de savoir exactement la tension dont à besoin le processeur pour être stable à une fréquence définie.

 

Overclocking sous watercooling en différentes étapes :

Comme à mon habitude, je vais débuter les tests en choisissant, via le BIOS, une fréquence de départ appliquée sur les 8 P-Core du i9-13900K. J’ai opté pour une fréquence de départ de 5500 MHz avec un coefficient multiplicateur de 55, un BCLK de 100, une tension de 1,30 volt et un Level 1. Toutes les autres options sont en AUTO. J’ai déjà eu l’occasion de tester mon i9-13900K et c’est loin d’être un foudre de guerre malheureusement.

L’idée est ensuite, dans l’OS, de tester la stabilité sur plusieurs runs de Cinebench R23 multithread. Si c’est stable, j’augmente la fréquence d’un palier de 100 MHz tout en revérifiant la stabilité. Si le benchmark crashe, j’augmente la tension par palier de 0,05 volt afin de retrouver une stabilité permettant d’exécuter le benchmark. L’objectif est de se faire assez « rapidement » une idée de la fréquence max benchable.

Voici ce que nous avons obtenu pour le i9-13900K. Comme vous pouvez le voir, nous avons été très vite limité par la température et cela malgré une tension assez basse. Nous pouvons pousser les P-Core à 5700 MHz et les E-Core à 4500 MHz.

Notre meilleur score est de 42338 à Cinebench R23 mais avec le cœur le plus chaud qui flirte avec les 94°C. Notre exemplaire n’est malheureusement pas un processeur gold et s’est comporté correctement sous LN2. J’attends l’arrivée des 13900KS afin d’essayer de mettre la main sur un processeur gold. Petit rappel, tenez compte de nos remarques à la page précédente concernant le power limit, sinon vous risquez de déchanter.

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