Test : KFA2 RTX 2070 Super Work The Frames

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Connectiques, Spécifications et PCB :

Les connectiques :

Pour alimenter cette KFA2 RTX 2070 Super Work of frames, le PCB est doté de deux connecteurs d’alimentation 8-pin. La carte dispose, au niveau des sorties vidéos, de trois DisplayPort et d’un port HDMI.

Les spécifications techniques :

Notre modèle dispose d’un petit overclocking d’usine au niveau de la fréquence boost qui passe de 1770 MHz à 1815 MHz. La fréquence GPU reste elle à 1605 MHz et les 8 Go de GDDR6 sur un bus de 256 bits sont cadencés à 1750 MHz. Bref ce sont des fréquences de base, ce modèle n’étant pas un modèle overclocké.

Petit passage par GPU-Z afin de vérifier que les informations lues sont bien correctes. La fréquence GPU est bien de 1605 MHz, et la fréquence boost à 1815 MHz. N’oubliez pas que cette dernière sera supérieure lors des benchmarks selon la qualité de votre puce et déterminée par GPU Boost 4.0. La mémoire n’est pas overclockée et reste à 1750 MHz (14 Gbps).

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Le PCB :

Observons le PCB de notre sample en détails. Tout d’abord, pas de surprise, la puce qui équipe notre modèle est bien la TU104. Un petit tour rapide de la surface du PCB nous permet de voir que celui-ci est prévu pour disposer de deux bios, bien qu’un seul soit soudé. On retrouve aussi cinq points de mesure : DDR, GPU, PCI, 5V et la masse. Il s’agit une fois de plus d’un PCB « customs » qui peut aussi servir de base pour d’autres séries, voire d’autres marques.

Le contrôleur d’alimentation pour le GPU est une puce Monolithic Power Systems MP2888A qui va gérer les 7 phases et qui se trouve à l’arrière du PCB. Si vous êtes attentif, vous pouvez remarquer qu’une phase n’est pas présente mais que la place qui lui est attribuée est bien présente sur le bas du PCB. Pour info, il s’agit du même contrôleur que sur la 2080 Ti Lightning de MSI ! Ce n’est pas du bas de gamme.

Pour aller plus loin :
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Le rôle des VRM est de réaliser une conversion du courant continu car dans le cas de notre GPU, celui-ci ne fonctionne pas en 12 V ou 5 V, mais sur une tension plus faible comme 1 V par exemple. Les puces qui permettent de le faire sont les VRM. Les VRM peuvent être scindées en trois zones. Tout d’abord, le contrôleur de tension (PWM) qui va alimenter le CPU avec la bonne tension et le bon courant.

Ensuite les mosfets qui sont ici des des MP86990. Le nombre de phases est souvent déterminé par le besoin de courant de la puce graphique. Plus celle-ci a besoin de courant et plus il y a de phases. Les mosfets sont les éléments à tenir bien au frais et sont souvent surmontés d’un radiateur.

Les puces Mémoire :

Du coté de la mémoire, c’est le contrôleur MP2884A qui va s’occuper des 2 phases qui lui sont dédiées, comme sur la version HOF ainsi que la 2080 Ti Lightning. Les mosfets sont aussi des MP86990.

En ce qui concerne les puces mémoires GDDR6, elles sont au nombre de huit et sont fabriquées par … surprise… Samsung ! Alors que je m’attendais à tomber sur des puces Micron, KFA2 a porté son choix sur des Samsung comme sur la version HOF. Les puces Samsung, plus chères, sont souvent réservées aux modèles hauts de gamme. Pour terminer, en faisant des recherches sur les composants du PCB, je suis tombé sur le même PCB qui équipe une carte de la marque Gainward en version 2080 Super OC !

Une chose qui est certaine, c’est qu’il s’agit une fois de plus d’un PCB qui se dote de composants de grandes qualités !

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