Test : DeepCool AK500

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L'AK500

En matière de packaging, nous avons une boîte similaire à celle du LS720 de la marque. Cette dernière est donc toute simple, en carton avec des touches de vert et un rabat blanc coulissant. C’est sur ce dernier que figureront toutes les informations et caractéristiques techniques du ventirad.

À l’intérieur, nous retrouvons des protections en mousses blanches semblables à celles de l’AK400. Encore une fois, ces dernières sont efficaces puisque le dissipateur arrive intact. Sur le dessus, nous retrouvons simplement une boîte en carton renfermant les éléments de montage.

Le radiateur :

Après avoir testé le petit AK400, le moins que l’on puisse dire, c’est que cet AK500 est vraiment imposant. Dans les grandes lignes, il est deux fois plus gros !

Le poids et les dimensions : 

Avec l’AK500DeepCool effectue un virage à 180° par rapport à son petit modèle. Si la hauteur reste sous la barre fatidique des 160 mm, c’est l’épaisseur qui en « prend un coup ». Cette dernière passe alors de 45 mm à 90 mm, sans le ventilateur, avec, nous sommes à 118 mm. Quant à la largeur, nous sommes à 129 mm.

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Sur la balance non plus ce n’est pas un petit modèle puisqu’il affiche quand même plus de 1 kg. Nous sommes en effet à 1040g, 379g de plus que l’AK400.

La base : 

DeepCool AK500 base

Fort heureusement, pour contrer ses dimensions imposantes, la marque emploi une base largement excentrée vers l’avant. L’objectif est de libérer au maximum les emplacements mémoire sur une carte mère. L’objectif semble donc réussis puisque le ventilateur viendra chevaucher la languette de montage du dissipateur. À voir concrètement comment les choses se passent durant le montage.

Néanmoins, le traitement de la base progresse également par rapport au petit AK400 puisque les caloducs ne sont plus en contact direct avec le processeur. Comme on peut le voir, nous avons maintenant le droit à une vraie base en cuivre nickelée avec une finition très propre. Au doigt, on ne sent que très très peu les traces d’usinages.

Sinon, on remarque aussi que le dissipateur gagne un heatpipe, on passe de quatre à cinq. Leur répartition se fait de manière uniforme au niveau de la base, de quoi recouvrir correctement l’IHS d’un processeur et ne laisser aucune « zone morte ». D’ailleurs, soit dit en passant, la base mesure 4 cm x 4 cm.

Le radiateur : 

C’est vu de profil que l’on se rend bien compte de l’épaisseur de l’AK500 avec des ailettes dépassant fortement vers l’arrière. Ceci engendre également un très fort déséquilibre lorsque l’on retire le ventilateur. Si vous vous êtes amenés à le manipuler, ne posez pas le radiateur (sans ventilo) sur sa base, à coup sûr, il va basculer en arrière. Cela serait fâcheux qu’il tombe par terre et de devoir redresser les ailettes pliées non ?

Autrement, les 46 ailettes en aluminium présentent toujours cette découpe en gaufrier si particulière. Honnêtement, en plus d’augmenter la surface d’échange, cela présente plutôt bien.

La finition : 

En ce qui concerne la finition : pas de critique particulière puisque cette dernière est toujours de bon aloi. Sur le dessus, on retrouve un large cache en plastique noir avec un rappel du logo en vert. Sur ce modèle, il est amovible afin de libérer l’orifice pour le tournevis afin de visser le ventirad.

Compatibilité : 

On en vient maintenant à parler de la compatibilité des sockets de ce dissipateur. À ce sujet, DeepCool mentionne :

  • Intel : LGA-115x – LGA-1200 – LGA-1700 – LGA-2000
  • AMD : AM5 – AM4

Avec l’AK500, la marque décide d’apporter le support des plateformes haut de gamme de chez Intel. Ainsi, les LGA-2000 sont donc compatibles contrairement à l’AK400 qui devait se contenter des cartes mères mainstream.

Le ventilateur : 

Le refroidissement de l’AK500 est donc confié à un ventilateur de 120 mm. En revanche, ne vous faites pas avoir puisqu’il ne s’agit pas d’un FC120P (comme l’AK400) mais d’un FK120. Si les deux moulins sont très similaire, leurs caractéristiques techniques sont très légèrement différentes. Le FK fonctionne toujours entre 500 tr/min et 1850 tr/min, cependant, il génère un flux d’air et une pression statique légèrement supérieur. Le flux d’air passe donc de 66,47 CFM à 68,99 CFM tandis que la pression monte à 2,19 mmH2O au lieu de 2,04 mmH2O.

Le ventilateur

Pour le reste, le visuel reste similaire et demeure très sobre. On retrouve donc un cadre carré avec des silentblocs aux quatre coins. Quant aux pales, au nombre de neuf, elles sont assez courbées et plutôt épaisses à leur extrémité. Enfin, l’alimentation se fait via un câble PWM de 25 cm de type plat et noir.

Le bundle :

Le bundle

La partie accessoire repose dans une petite boîte en carton et met en avant :

  • Une notice de montage
  • Une seringue de pâte thermique
  • Un tournevis long
  • Une résistance pour réduire la vitesse du ventilateur
  • Un set de griffe en acier
  • Une backplate multisockets
  • La visserie et les bras de montage

Avec cette partie accessoire DeepCool pense à tout en allant jusqu’au tournevis qu’il ne faudra pas perdre. Sinon, nous avons le nécessaire pour monter un second ventilateur, une résistance pour ralentir celui qui est fourni de base. Enfin, on peut compter sur une backplate en métal, bref, un sans faute.

Grosso modo :

Avec son AK500DeepCool nous propose donc un dissipateur imposant mais dont la base excentrée ne devrait pas gêner le montage. La finition est au top tandis que la partie accessoire est complète. Bref, que demander de plus ?

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