Test : Corsair K57 Wireless

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Test :

Passons maintenant au test de ce K57 RGB Wireless. Nous l’avons mis à l’épreuve principalement en bureautique dans des conditions de travail classiques de bureau (navigation internet, traitement de texte, exploitation…).

La prise en main :

Avec ce K57 RGB Wireless, nous avons un clavier classique (non TKL), nous bénéficions même de touches macros supplémentaires sur la gauche. Pour ceux n’ayant pas l’habitude de ces dernières, il sera un peu compliqué à prendre en main au départ. Effectivement, nous utilisons en général un K70 RGB MK.2 alors les ratés ont été fréquents. Ce sont surtout les raccourcis qui en pâtissent (Crtl + C, Ctrl + Z et ainsi de suite). Nous avons au début appuyé sur « G6 » au lieu de « Ctrl » par exemple. C’est donc à bien prendre en compte au départ.

Cette référence est équipé d’un large repose-poignets en plastique. Ce dernier se place parfaitement bien sous la paume des mains. Dans notre cas, nous n’avons rien eu à redire à son sujet. Toutefois attention, le clavier a tendance à glisser un peu sur un tapis de souris. Cet effet sera d’ailleurs accentué avec les pattes de surélévation relevées, rappelons que ces dernières ne présentent pas de revêtement en caoutchouc antidérapant.

Le Corsair K57 RGB Wireless possède des touches multimédias dédiées sur la droite. Nous retrouvons quelques boutons pour mettre en pause ou changer de musique. Ici, pas de molette pour la gestion du son par contre. Les touches multimédias sont agréables à presser. Elles ressemblent en tout point aux touches que nous trouvions sur le K70 RGB MK.2.

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Contrairement au clavier SK650 de Cooler Master, les touches arborent un profil haut, cela permet d’éviter, d’après nous, de nombreuses fautes de frappes. Elles sont également plus hautes que les touches du K70 RGB MK.2 Low Profile. Effectivement, niveau hauteur des touches, on va plus se rapprocher du K70 RGB MK.2 d’origine.

Ce clavier est également doté d’un bouton de blocage de la touche Windows (qui n’était pas présent sur le Horde Aimo de Roccat) et c’est plutôt agréable de voir ça sur cette référence.
En revanche, il faut préciser que le bouton Winlock ne possède aucun rétroéclairage. Pour s’assurer du blocage effectif (ou non), il faudra regarder la diode dédiée et non le bouton en lui-même. Une vieille habitude du K70 dont le bouton changeait de couleur lors du blocage de la touche Windows. En matière de fonctionnement on se rapproche de ce que propose Asus avec son Strix Scope.

Les matériaux utilisés :

Pour ce qui est du choix des matériaux, Corsair se tourne clairement vers du plastique. En effet, sur la partie haute du clavier, nous avons une finition brillante, type piano tandis que la base sera en plastique granuleux. Cela permet de trancher et de mettre davantage en valeur la partie haute de ce K57 et le logo du constructeur.

Globalement, il n’y a rien à redire au niveau de la finition qui est maîtrisée ici. Idem pour ce qui est de la rigidité puisque le clavier résiste mieux à la torsion qu’un SK650 qui avait une plaque de couverture en aluminium.

Corsair K57 RGB WirelessDu côté du repose-poignet, on a de nouveau affaire à du plastique. Cela étant, ce dernier propose un revêtement en soft-touch doux et agréable sous les doigts. De plus, ce repose-poignet est plus raccord avec un clavier de cette gamme plutôt qu’une référence comme les K70. Néanmoins, la construction de celui du clavier de Roccat (Horde Aimo toujours) est clairement plus soignée.

Finalement, la construction entièrement en plastique de ce K57 RGB Wireless, nous fait fortement penser à ce que proposait Roccat avec le Horde Aimo. Néanmoins, Corsair se distingue avec un look plus sobre, mais pour ce qui est du repose-poignet, Roccat prend la tête.

Autonomie du clavier :

Nous avons testé l’autonomie du clavier avec le RGB allumé au niveau 3 (maximum) avec un effet d’ondulation arc en ciel. Avec cette configuration, le clavier a tenu près de 18h30. C’est pas mal au vu des effets que nous avions mis. A savoir, que si l’on baisse l’illumination du RGB et que l’on met un effet statique, nous avons la possibilité de rallonger son autonomie.

Les petits trucs en + :

Qui dit clavier sans-fil, dit dongle. Ce dernier se range à l’arrière du K57 RGB Wireless, dans un emplacement dédié. Ainsi, si vous débranchez votre clavier, vous pourrez placer le dongle à cet endroit pour ne pas le perdre. Idem, si vous devez le déplacer.

A l’arrière du clavier, nous avons aussi un bouton « on/off » pour l’éteindre. Ainsi, cela permet d’économiser de la batterie quand vous ne serez pas devant votre PC. Nous avons aussi le connecteur micro-USB juste à côté qui servira à brancher le câble de chargement. Sinon, c’est à peu près tout ce que nous aurons sur la tranche du K57 RGB Wireless.

Les commutateurs :

Le K57 RGB Wireless possède des commutateurs membranes comme le clavier de Roccat, le Horde AIMO. Avec ces derniers, nous allons avoir une fin de course molle contrairement aux commutateurs mécaniques dont l’arrivée est sèche et bien marquée. D’ailleurs, cela se ressent clairement sur le bruit, mais on vous en dit plus dans un instant.

Nous avons une sensation de frappe légèrement résistante au départ, qui peut rappeler les switchs maison du Vulcan 100 AIMO de Roccat. Néanmoins, la butée est tout de même moins marquée que sur le mécanique.

Quand la touche est activée, nous ressentons une sensation de « retombée », comme si la touche « lâchait » sous la pression. Clairement, c’est beaucoup moins sensible que des MX Red par exemple. Il faut vraiment appuyer sur la touche pour l’activer. Il est moins probable de faire des fautes de frappe par mégarde. Toutefois, venant d’un clavier mécanique en switch linéaire, il sera plus fréquent d’oublier des lettres dans la rédaction puisqu’il faut bien presser la touche pour l’activer.

Sinon, les touches de ce modèle affichent également un profil haut, comme les keycaps des modèles mécaniques K70 RGB MK.2 ou MK750 de Cooler Master par exemple. Les espaces entre les touches sont bien marqués ce qui nous évite d’appuyer sur trois où quatre touches en cas de raté… Contrairement au SK650 de Cooler Master.

Corsair K57 RGB WirelessLe bruit : 

Avec le K57 RGB Wireless, nous avons un clavier plutôt silencieux et ça c’est grâce aux commutateurs membranes. En effet, cela n’a rien à voir avec une référence à switchs mécaniques. Le bruit est clairement atténué, cela est lié à la membrane qui s’écrase en fin de course.

Le RGB :

Le RGB c’est sincèrement un des points forts de ce « petit » K57 RGB Wireless. En effet, le clavier affiche un réflecteur blanc sous les touches ce qui permet une meilleure diffusion du RGB. L’éclairage est ainsi plus présent et « inonde » davantage les touches. Ajoutez à cela de jolie couleurs et vous avez un éclairage réussi. Clairement, sur cet aspect, ce modèle se comporte infiniment mieux que le Horde Aimo dont le RGB était insipide.

Bien entendu, nous retrouverons les mêmes effets que les autres claviers de la marque grâce au logiciel ICUE de Corsair.

Corsair K57 RGB WirelessNous avons fait le tour du dernier clavier de Corsair, le K57 RGB wireless. Passons donc maintenant à la conclusion.

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Lestdown
Lestdown
19 septembre 2019 11h27

Je me trompe ou c’est simplement un k55 sans fil ?

OmfgAlexIsHere
OmfgAlexIsHere
19 septembre 2019 12h11
Répondre à  Lestdown

C’est dit dans le test ^^

Le ptit breizhou
Le ptit breizhou
19 septembre 2019 8h13

« Finalement, à vous de choisir entre un méca incomplet, ou un membrane bien équipé ! »

Je pars sur un méca malgré tout !

OmfgAlexIsHere
OmfgAlexIsHere
19 septembre 2019 12h26
Répondre à  Le ptit breizhou

Moi aussi à choisir !