Test : Corsair K100 RGB Midnight Gold

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Test

Passons maintenant au test de ce K100 RGB. Nous l’avons mis à l’épreuve dans à peu près tous les scénarios : jeux vidéo, bureautique, etc…

La prise en main :

En soi la prise en main de ce clavier est plutôt classique puisqu’il s’agit d’une référence au format 100%. La seule particularité vient surtout avec les 6 boutons macros présents sur la gauche du clavier. En tapant, à cause de ces derniers, vous risquez, au départ de décaler tous vos textes d’une colonne. Mais, en quelques jours, à peine, ce « soucis » sera du passé, le temps s’habituer à cette colonne supplémentaire.

Corsair K100 RGB Midnight Gold

Sinon, la grande nouveauté de ce modèle, c’est la présence d’une molette permettant de gérer un certain nombre de fonctionnalités. Par défaut, elle gère l’intensité lumineuse du K100 RGB. Mais via le logiciel iCUE de Corsair, on pourra aisément lui attribuer d’autres fonctions précieuses (coucou à nos amis les streamers). Cette modèle est particulièrement agréable à l’usage, elle possède un revêtement qui agrippe les doigts qui permet de bien l’utiliser. À ses côtés, on trouve deux petits boutons qui permettent de gérer les profils et un second qui viendra bloquer la touche Windows. Quand on les presse, ils dégagent un petit « clic » sec, idem pour le bouton mute situé tout à droite du clavier. De même, on trouve une seconde molette, qui elle, viendra gérer le son du K100. Elle n’a pas changé depuis un certain temps, on l’a trouvait d’ores et déjà sur les K70 d’il y a quelques années. En dessous, nous avons 4 boutons permettant de gérer tout ce qui concerne le multimédia. Par exemple, il sera possible de stopper une musique, de la mettre sur pause mais aussi de les passer.

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À l’usage, le K100 RGB de Corsair tient bien en place sur un bureau. Il ne glisse pas, grâce à ses patins et son poids. De plus, il faudra forcer quelque peu pour le déplacer. Ainsi, on ne sera pas toujours obligé de le remettre en place sans arrêt. Par contre, attention si vous bougez le clavier sur la gauche ou la droite, la patte surélévatrice se refermera quasi systématiquement (si elle est ouverte). Cela peut-être un peu pénible à l’usage.

Corsair K100 RGB Midnight Gold

Le K100 RGB possède aussi un repose-poignets détachable qui est très agréable sous les doigts. Il est équipé d’un revêtement moelleux en plastique perforé qui ne vous laissera pas indifférent. Il est très esthétique et vient parfaitement terminer ce modèle. On est très loin des vieux reposes-poignets tout plats des K70 de 2018 qui ne mettaient pas le clavier à l’honneur. Ici, la sensation nous rappelle légèrement celle du MK750 de Cooler Master avec quelques perforations en plus. Malheureusement, il ne sera pas facile à nettoyer si vous donnez un coup de crayon dessus par mégarde. Effectivement, au cours du test, j’ai malencontreusement donné un tout petit coup de crayon bleu dessus. Et il a été impossible à retirer malgré l’utilisation d’une éponge ou d’une lingette humide. Depuis, cette marque trône au centre de mon repose-poignets, too bad. En parlant du repose-poignets, attention à ne pas trop le coller à votre K100 RGB. Sinon, il viendra bloquer vos touches. Cela m’est arrivé avec le « 0 » du pavé numérique et j’ai constaté une jolie rangée de « 000000000000000000000 » tant que je ne l’avais pas redécalé !

Corsair K100 RGB Midnight Gold

Pour finir cette partie, soulignons que le K100 RGB est équipé d’un déport USB. C’est très pratique si vous n’avez pas beaucoup d’USB en façade. Vous pourrez en récupérer un de l’arrière de votre boîtier via le clavier de Corsair. N’oubliez pas cependant que le K100 RGB nécessite deux USB sur votre boîtier pour le coup. En plus, cette référence est équipé d’un très joli câble gainé noir or, qui donne une classe supplémentaire au tout. Attention toutefois, il est ultra rigide et il sera très difficile à dissimuler sur le bureau.

Pour aller plus loin :
RMx Shift : les alims de Corsair déclinées en blanc !

Corsair K100 RGB Midnight Gold

Le design du K100 RGB : 

Avec son K100 RGB dans son coloris Midnight Gold, Corsair nous propose quelque chose de très réussi esthétiquement. On est face à du haut de gamme, et ça se voit ! En effet, ici exit le plastique et bienvenue à la plaque de couche en aluminium anodisé doré. En plus de cela, on a le droit à un joli repose-poignets rembourré, très agréable et très esthétique. Encore une fois, on est loin des anciens reposes-poignets des K70 en 2018, tous plats et qui gâchaient un peu le tout. Pour terminer, le tout, on a un joli câble gainé noir/doré, trop rigide certes, mais qui est très plaisant.

Corsair K100 RGB Midnight Gold

Les commutateurs optiques de Corsair :

Le point super positif de ce K100 RGB, c’est la présence de switches linéaires optiques ultra sensibles (Corsair OPX) avec un point d’accentuation à 1 mm en 45 g. Et il faut se le dire, à l’usage, les fautes de frappes seront monnaie courante. On passera notre temps à revenir sur ce que l’on a écrit précédemment. On est très loin ici des commutateurs Gateron Ink Silent Black du NZXT Function MiniTKL.

À l’usage, quand on presse le commutateurs, on sent que la course est fluide. Ici, on sent un peu plus les frottements en comparaison des switches optiques du Apex Pro de Steelseries. La course est très courte (1 mm) et léger avec ses 45 g. Autant dire, qu’il ne faudra pas appuyer beaucoup pour activer la touche.

En jeu, les commutateurs optiques de Corsair sont très réactifs et sont donc idéals pour les jeux de type FPS où le moindre mouvement est parfois vital.

En plus, Corsair vante une rapidité 8 fois meilleure aux autres références du marché grâce à son taux d’interrogation de 8 GHz et une analyse de touche à 4 GHz. Le délai entre la frappe de la touche et l’envoi du signal au PC est de 0,25 ms avec le K100 contre 2 ms pour les claviers gaming hautes performances contre 8 ms pour les autres références du marché.

Corsair K100 RGB Midnight Gold

Le bruit :

Le K100 RGB de Corsair fait un bruit très agréable à la frappe. C’est mat, grâce aux switches optiques mais aussi via ses touches en PBT. Effectivement, comme son K65 RGB Mini et son dernier K70 TKL, la marque opte une nouvelle fois ici, pour des touches moulées en PBT. C’est très appréciable. Par contre, il ne faut pas le nier, il est aussi très bruyant, mais on sent que cela est recherché, à l’oreille, c’est comme si on tapait avec de vieux claviers mécaniques… On retrouve un peu cet effet IBM Model M, du moins, dans l’esprit. Vous le constaterez à la lecture de l’enregistrement ci-dessous.

Le RGB :

Sur ce modèle, l’éclairage RGB est très réussi ! En effet, en premier lieu, les LEDs ressortent bien grâce à la plaque de couche dorée. De plus, les lettres des touches en PBT laissent bien passer le RGB, pas comme le clavier de NZXT qui le bloquait complètement. Ici, tout est bien pensé pour que l’on puisse profiter du RGB. De plus, on profite aussi de l’éclairage sur les côtés du K100 grâce à une bande de LEDs qui fait tout le tour du clavier, hormis sur le devant. Cette dernière va également se refléter sur votre bureau ou votre tapis, et c’est particulièrement sympathique.

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