Test : Arctic Liquid Freezer II 360 RGB

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Le Liquid Freezer II 360 RGB

Par rapport aux versions non éclairées que nous testions précédemment, le packaging change et devient moins triste. Cette fois-ci, nous avons une réelle photo du kit et la boîte est d’avantage colorée, à l’instar des ventilateurs P12 RGB.

Pour les protections, nous avons simplement le radiateur reposant dans le fond de la boîte avec la pompe et les tuyaux rabattus par dessus. Un simple rabat en carton séparera les deux. C’est rudimentaire, mais ça rempli son office, rien n’est arrivé endommagé.

Le radiateur :

Liquid Freezer II 360 RGB radiateur

Sincèrement, c’est toujours un plaisir de retrouver les AIO de la marque tant les finitions du radiateur son propres. Une fois encore, le constructeur nous propose un bloc très soigné avec des angles carrés et une très jolie peinture noire matte bien appliquée sur l’ensemble des ailettes. Ici, pas de zones grises, ou autres. Idem, sur la tranche, on peut apercevoir un logo Arctic avec un effet brillant.

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En matière de dimensions, le radiateur affiche une largeur de 120 mm pour une profondeur de 398 mm. Cependant, l’élément auquel il faudra prêter attention, c’est l’épaisseur. Avec 38 mm, cela peut poser soucis dans certains boîtiers. On pense surtout à ceux où le radiateur s’installe au dessus de la carte mère.

Encore une fois, on retrouve des tuyaux plutôt longs, comptez 45 cm. Concernant leurs diamètres, la marque annonce 12,4 mm en externe contre 6 mm en interne. Encore une fois, ils disposent d’une gaine grise avec un liseré blanc très esthétique et de jolis embouts chromés. En parlant d’embouts, ayant affaire à une version RGB, deux câbles sont présents en sortie de radiateur, un pour alimenter les ventilos, un second pour l’éclairage.

La pompe :

Côté pompe, nous ne constatons aucun changement tant du côté du look que des dimensions. Elle affiche toujours 78 (L) x 98 (P) x 53 (H) mm, ce qui s’avère relativement imposant, mais justifié par la présence du petit ventilateur de 40 mm qui y est intégré. Encore une fois, il se chargera du refroidissement des éléments présents autour du socket de la carte mère.

Encore une fois, l’ensemble profite d’une alimentation de type PWM. Si le débit ou encore la colonne d’eau de la pompe ne sont toujours pas renseignés, on sait qu’elle fonctionnera de 800 RPM à 2000 RPM. Idem, la marque évoque une consommation totale de 2,7W, ce qui inclut le petit moulin.

D’ailleurs, ce petit moulin, parlons-en. Encore une fois, pas de changements dans ces caractéristiques avec une vitesse de fonctionnement comprise entre 1000 RPM et 4000 RPM.

Arctic Liquid Freezer II 360 RGB pompe

En dessous, nous pouvons observer la base en cuivre qui entrera en contact avec le processeur. Celle-ci demeure relativement compact, au regard de la taille du bloc puisqu’elle affiche 45 x 45 mm. Bien sûr, elle est en cuivre et propose une excellente finition puisqu’au doigt, le passage de la fraise se sentira à peine, voire pas du tout.

Une fois encore, la connectique va à l’essentiel puisque l’on ne retrouvera qu’une simplement prise PWM pour alimenter pompe est ventilateurs. Cependant, cette version RGB comprend une seconde connectique pour piloter l’éclairage, connectique qui comprendra une prise mâle et femelle. Une fois encore, la problématique reste la même : pas de gestion indépendante de la pompe et des ventilateurs. Ces éléments recevant le même signal de la carte mère.

Compatibilité : 

Du côté de la compatibilité avec les cartes mères, on reste sur la liste classique à base de :

  • Intel : LGA-1366 – LGA-115x – LGA-1200 – LGA-2000
  • AMD : AM4

Ici, point de TR4sTRX40 ou autre SP3. Nous l’avons vu, la base en cuivre est vraiment compacte et est loin de pouvoir recouvrir l’immense IHS de ces CPU… Qui ont des besoins bien spécifiques il faut l’avouer.

Les ventilateurs : 

Format 360 mm oblige, nous avons bien trois ventilateurs en 120 mm de côté. Ici, il est question de trois P12 PWM RGB. Par rapport aux versions non lumineuses des Liquid Freezer II, ici, on notera quelques changement, notamment au niveau du cadre et des pâles. Ces dernières, toujours présentes au nombre de cinq, sont maintenant transparentes et reliées les unes aux autres. Quant au cadre, on ne retrouvera plus les striures horizontales des modèles non RGB, mais ils gagnent des silentblocs visant à réduire les vibrations.

De son côté, la connectique sera double avec, d’un côté, une prise fan PWM pour l’alimentation et de l’autre une prise RGB à quatre broches. Cependant, cette dernière sera très courte, quelques centimètres, rappelons que les ventilateurs sont branchés directement au niveau du radiateur. Néanmoins, afin de maintenir les connecteurs RGB en place, Arctic emploie une gaine thermique, qu’il nous a fallu couper pour retirer les moulins.

Arctic P12 RGB

Pour finir, nous avons là des ventilateurs fonctionnant de 200 RPM à 1800 RPM. À plein régime, tout ce petit monde génèrera un flux d’air de 48,8 CFM et une pression statique 1,85 mmH2O. Des caractéristiques légèrement en deçà de leurs homologues non-RGB qui affichent 55,6 CFM de flux d’air et 2,2 mmH2O de pression statique.

Le bundle :

Du côté de la partie accessoire, nous retrouvons :

Arctic Liquid Freezer II 360 RGB bundle

  • Une backplate Intel pour les socket LGA-1000
  • Les bras de montages à visser sur la pompe
  • Les bras de montage pour socket AMD
  • Une plaquette de rondelle de protection pour carte mère Intel
  • Une seringue de pâte thermique, de la MX-5
  • La visserie nécessaire au montage de la pompe sur le CPU
  • La visserie nécessaire au montage de l’AIO dans votre boîtier

Avec ce Liquid Freezer II 360 RGBArctic va clairement à l’essentiel en ne proposant que les éléments de montage nécessaires. Ici, pas de superflue avec une carte de remerciement ou un flyer avec le QR code de la notice. Non, tout ça, c’est directement présent sur la boîte.

Grosso modo :

Finalement, la conclusion sera la même que pour les Liquid Freezer II 240 et 420 puisque ce modèle reprend la même base. On retrouve une finition au top et un kit en grande partie prémonté (on pense aux ventilateurs) et on s’épargnera la fastidieuse étape du câble management. Cependant, il n’y aura pas de gestion indépendante de la vitesse de la pompe et des ventilateurs.

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