Le PCB et les connectiques :
Les outils pour clocker :
Débutons avec les éléments insérés sur le PCB / IO shield et qui peuvent s’avérer être des outils intéressants pour les overclockeurs. Et il faut le dire, Gigabyte nous gatte avec cette Tachyon. Nous sommes bien sûr une carte mère dédiée à l’overclocking.
- Le bouton power : permet la mise sous tension de la carte mère.
- Le bouton reset : permet de redémarrer la carte mère en cas d’échec.
- Le mode LIMP : semblable au « safe Boot » chez Asus, ce bouton permet de redémarrer la carte même si les paramètres choisis dans le BIOS ne permettent pas le boot. Cela évite de devoir faire un Clear CMOS pour rebooter et donc de perdre vos paramètres encodés. La carte redémarre alors avec des paramètres par défaut.
- Le bouton Cold Reset : ce bouton permet de forcer un redémarrage et se montre plus efficace que le bouton reset, il peut être assimilé au bouton « ReTry » chez Asus. Il est souvent utilisé pour forcer le boot lorsque la mémoire est overclockée et atteint ses limites. Lors de tests sous froid, parfois l’OS freeze et un reset ne permet pas de redémarrer la carte mère : seule solution 6, 7 secondes en maintenant appuyé le bouton START. Avec ce bouton, ça redémarre de suite.
- Le Clear CMOS : permet d’effacer les paramètres du BIOS afin de revenir à ceux par défaut.
- Le bouton CPU Ratio Switch : permet d’augmenter ou de diminuer directement le coefficient multiplicateur de votre processeur ainsi que le BCLK.
- Les points de tension : permet de mesurer les tensions à l’aide d’un multimètre directement sur le PCB.
- Le switch OC Trigger Switch : un bouton un peu semblable au « slow mode », il va permettre de diminuer la fréquence du processeur et ainsi faire descendre la température du CPU avant de lancer un benchmark et ainsi augmenter les chances que ce dernier passe. Vous l’activez, la température diminue, vous le replacez dans sa position d’origine juste avant de lancer votre benchmark.
- Le switch Enhanced LN2 mode : permet au CPU de démarrer à une température aussi basse que possible. Il s’agit d’une fonction à utiliser lors de tests sous LN2 et ainsi éviter d’avoir des soucis de cold boot.
- Le switch SB : permet de désactiver ou d’activer la fonction Dual BIOS.
- Le switch BIOS : permet de switcher entre les deux bios. Vous pouvez ainsi choisir d’avoir un bios « overclocking » et un bios plus stable pour une configuration H24.
Le PCB :
Passons maintenant au PCB, celui-ci est construit en 10 couches. Cette Z690 Tachyon se base sur une alimentation en 15+1+2 phases (VCORE + VCCGT + VCCAUX).
Le premier contrôleur utilisé est un Renesas RAA2291131 qui pilote directement les 15 phases dédiées au CPU. Les 15 mosfets CPU sont quant à eux tous des Renesas RAA220105 de 105A. La partie GT est gérée par 1 Renesas RAA220105 de 105A. La partie IMC et PCIe est gérée par 2 MPS MP87992 de 70A.
Les connectiques :
La façade arrière dispose des éléments suivants. Tout d’abord, le Clear CMOS ainsi que le bouton permettant de flasher le bios à partir d’une clé USB. Comme toute carte mère dédiée à l’XOC, nous retrouvons les emplacements pour clavier et souris PS/2.
Mais pourquoi encore utiliser ce type de connecteur en 2022 ? Tout simplement parce que certains benchmark sont plus performants sous XP (Super Pi) et que l’utilisation de périphériques non USB facilite grandement l’installation de l’OS.
Ensuite, au niveau des ports USB, cette Z690 Tachyon dispose de deux USB 2.0, de trois USB 3.2 gen 2 type A, de quatre USB 3.2 gen 1 type A et d’un USB 3.2 Gen 2×2 type C. On retrouve ensuite la partie réseau avec les supports d’antennes, le WI-FI dual band et la prise Ethernet Intel 2,5GbE. La partie audio est gérée par une puce Realtek ALC1220-VB avec une sortie optique et 5 prises jack.
Le point intéressant de cette carte mère arrive, et c’est la prise HDMI qui permet l’utilisation de l’IGP des CPU intel Alder Lake UHD 770. Dans notre trio de carte mère XOC Z690, il s’agit de la seule à disposer d’une sortie vidéo. Nous reviendrons sur ce point lors d’une séance d’OC d’IGP sous froid.
